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Valérie Malfoy (Traducteur)
EAN : 9782253123194
434 pages
Le Livre de Poche (14/03/2008)
3.53/5   75 notes
Résumé :
Sur le répondeur de l'inspecteur Banks, un message de son frère : "Rappelle-moi vite... C'est une question de vie ou de mort...", mais Roy est injoignable et Banks décide de partir pour Londres à la recherche de ce frère businessman qu'il n'a jamais vraiment connu.

Parallèlement, dans le Yorkshire, sa collègue Annie Cabbot, chargée d'élucider le meurtre d'une jeune femme assassinée sur une petite route de campagne, découvre dans la poche du cadavre un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Ayant aimé deux livres de cet auteur et apprécié l'inspecteur Banks dans " Saison sèche", j'ai abordé ce roman avec enthousiasme...

Il m'a plu au début ... j'avoue qu'ensuite , je me suis un peu ennuyée, le rythme est lent et le style fort plat. D'accord, on y aborde des sujets brûlants et terribles ( mais seulement dans la dernière partie), notamment le sort de filles très jeunes, enlevées en Europe de l'Est, et que l'on oblige ensuite à se prostituer.

L'inspecteur Banks, ici affecté par la disparition de son frère, m'est toujours aussi sympathique, de même que sa coéquipière Annie.Cependant, l'intrigue n'est guère palpitante, il manque de l'action. Et une atmosphère particulière, propre aux romans policiers.

Cela reste une lecture assez plaisante mais conventionnelle et sans relief. Je suis déçue... et ne le conseille pas.
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C'est en 2005 que Peter ROBINSON signe ‘Strange affair' qui sera, dès 2006, traduit en français par Valérie Malfoy et publié chez Albin Michel.
D'une facture assez classique, "Etrange affaire", est le récit d'une double enquête.
D'une part, à Londres, l'inspecteur principal Banks va pénétrer le milieu trouble des trafiquants en tous genres et se lancer à la recherche de son frère Roy. Ce dernier, en effet lui a laissé un bien curieux message, il y est question de vie ou de mort.
En parallèle, dans le Yorkshire, la collègue de Banks, Annie Chabot, doit faire face au meurtre d'une jeune femme trouvée à son volant avec une balle de 22 dans la tête.
L'intérêt, tout relatif, de ce roman réside dans le parallélisme qui existe entre la recherche de l'élucidation des affaires et celle du retour à la complicité qui unissait Banks et Annie antérieurement.
Banks, flic déprimé, amateur de jazz et de bourbon doit se secouer un peu s'il veut découvrir vraiment qui est son frère Roy. Est-il toujours, comme il l'a longtemps cru, bien plus souvent du côté des truands, trafiquants et autres mafieux que du côté de la justice ? Et comment doit agir Annie Chabot qui se sent responsable de l'incendie ayant ravagé la maison de Banks ? Va-t-elle pouvoir renouer avec lui, sur le plan professionnel au moins … et plus si affinités ?

Les deux personnages principaux n'offrent guère de reliefs particuliers, ils semblent formatés selon les canons un peu vieillots du genre ‘roman policier', sans plus. de leur côté, les personnages secondaires sont, eux aussi, assez transparents. Quant à l'écriture – tout du moins celle qui apparaît à la traduction – elle est aussi lissée que conventionnelle. Il reste alors une intrigue qui avance lentement mais sûrement vers un dénouement prévisible. le lecteur découvrira que le livre peut s'apparenter à une volonté ‘dénonciation moralisatrice' de l'exploitation humaine. La maltraitance et la prostitution assorties de menaces et de violences y sont – mais c'est une évidence, non ? – l'apanage des ‘méchants' ! Pas grand-chose de surprenant dans tout cela.
Au final, une lecture-détente paisible, sans plus !
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J'ai découvert les livres de Peter Robinson et de son héros récurrent, Banks, cette année. C'est solide, pas mal. L'intrigue est sérieuse. Ce que j'aime moins, mais ça n'engage que moi, c'est quand l'intrigue concerne aussi, pour des raisons personnelles, l'enquêteur en chef ou son équipe. Là, Banks est confronté à la disparition de son frère. Quand le sujet est exceptionnel, je veux bien, mais bon, dans le cas présent, ça me paraît toutefois un peu artificiel. Histoire de développer le côté romanesque à côté du volet policier. Être plus roman que policier. Au risque de me répéter, c'est vraiment très personnel comme point de vue, je ne prétends surtout pas donner des recommandations générales.

Sinon, donc, c'est solide. J'aime bien l'esprit d'équipe, les avancées des uns et des autres. Les progrès. le vécu, parfois douloureux, des coéquipiers.

Et puis l'intrigue est solide, même si elle n'est pas complètement originale.

Je continuerai, au gré de mes achats, à suivre les pas de Banks.
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Robinson Peter – "Etrange affaire : une enquête de l'inspecteur Banks" – Albin Michel /Livre de poche, 2006 (ISBN 978-2-253-12319-4)
– Titre original en anglais "Strange affair" publié en 2005

Incontestablement, l'auteur (ou son équipe ?) a un solide métier (voir liste des précédentes publications en page de garde et en annexe). Solide, honnête, mais très classique.

le récit entremêle la vie antérieure de l'inspecteur Banks (évidemment remplie de Grands Malheurs), celle de l'une de ses adjointes (grosse romance sentimentale tragique), la disparition du frère de notre inspecteur, l'assassinat mystérieux d'une conductrice ayant dans sa poche rien moins que... l'adresse privée du grand inspecteur Banks.

A grand renfort de digressions, de fausses pistes, l'auteur ne commence à nous dévoiler l'une des causes des meurtres qu'à la page 312 (!!!) et l'élucidation in extenso n'interviendra qu'à la page 372 !!!

Autant dire que ce roman, d'une honnête facture traditionnelle, n'est pas destiné au lectorat recherchant les récits courts, brefs et enlevés.
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. Banks a perdu son flegme et sa flamme qui le faisait se consacrer à une enquête sans tenir compte de sa hiérarchie ou du règlement. Il a failli mourir lors de l'incendie de sa maison et a tout perdu. Son frère qu'il ne voit jamais le contacte pour lui demander de l'aide, mais Banks ne parvient pas à le retrouver. On découvre une partie du passé de Banks, son adolescence et ses relations difficiles avec son frère, devenu homme d'affaire c'est-à-dire voyou notoire. On rencontre ses parents et on le voit renaître à la vie en enquêtant en free-lance, alors qu'il est en congé. C'est une histoire de deuil, où le passé ressurgit et tracasse, quand on voit jaillir de vieilles scènes, des madeleines bien amères parfois…J'ai beaucoup aimé ce roman où Banks se dévoile et se retrouve en affrontant des élites bien noires.5/5
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il se demanda si son ordinateur lui apprendrait quoi que ce soit. L'écran plat se dressait sur le bureau, mais impossible de mettre la main sur l'ordinateur. Il n'était ni sur la table, ni dessous, ni su la petite tablette. Le clavier et la souris étaient là, mais tout cela ne servait à rien sans l'ordinateur. Même un novice comme lui le savait.
Etant donné l'intérêt de son frère pour les joujoux électroniques, Banks s'attendait à tomber sur un ordinateur portable, mais non. Pas d'ordinateur de poche non plus. Il se rappelait que, l'an dernier, à la fête, Roy avait exhibé un nouveau Palm - le genre à tout faire pour vous, à part vos oeufs brouillés le matin.
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En fait, il n'y avait qu'un seul message et, par extra-ordinaire, il s'agissait de son frère. Banks n'aurait jamais cru que ce dernier connaissait son numéro de téléphone [... ]
-- Alan... merde... t'es pas là et je n'ai pas ton numéro de portable. Au cas où tu en aurais un... tu n'es pas très branché technologie, si ma mémoire est bonne. Bref... c'est important. Crois-moi si tu veux, tu es le seul à pouvoir m'aider. je ne peux pas en parler, là... C'est une question de vie ou de mort.... (Rire jaune)
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En fait, le code vestimentaire était nettement moins rigide qu'il ne l'aurait cru. Banks n'était jamais entré dans un club et il s'étonna de ne voir aucun costume-cravate. L'allure chic mais détendue était de mise.
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Qu'avait-il faut durant ces jours-là ? Où était-il allé ? A qui avait-il parlé ? Si on avait trouvé la réponse à ces questions, on aurait élucidé le mystère de sa mort. Et de celle de Jennifer.
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Il vit qu'elle riait encore de lui au moment de reprendre le volant et la colère le démangea de l'intérieur comme des épingles brûlantes.
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