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Claudie Langlois-Chassaignon (Traducteur)
EAN : 9782253171645
541 pages
Le Livre de Poche (15/01/2001)
3.77/5   26 notes
Résumé :

Les sous-marins russes de la classe " kilo " sont presque parfaits. Indécelables dès qu'ils sont en immersion. Idéal pour la Chine : lors d'une invasion de Taïwan, ils pourraient neutraliser toute intervention américaine. Dix exemplaires en provenance de la Russie sont sur le point d'être livrés. Il faut, à tout prix, empêcher cela. Le Columbia, sous-marin de l'US Navy, va intervenir. A son bord, le commandant ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Techno-thriller maritime de qualité.


Dans le même univers que son premier tome Nimitz (la série s'appelle Amiral Arnold Morgan). La chine désire acheter 10 « kilos » (sous-marins russes très silencieux). L'objectif non avoué est de régner sur le détroit de Formose pour s'emparer à terme de Taïwan. Ce que les USA, ayant de très forts intérêts commerciaux dans le secteur ne peut laisser faire. Il faut donc tout faire pour empêcher la livraison de ces kilos, et le tout en toute discrétion bien sûr. Sous-marins et SEALS seront donc à l'honneur.


Écrit en 1998 pour une action se situant en 2004, très légèrement futuriste donc, bien qu'en 98 la chine avait déjà trois ou quatre kilos en activité et plus d'une dizaine en 2007.
Après un « Nimitz » un peu décevant en terme de rythme, un second tome bien plus vivant. Moins manichéen également en terme de politique intérieure comme extérieure, Robinson confirme et signe un second opus de qualité, tant pour la vraisemblance du contexte (mais n'exagérons rien non plus, en réalité, la troisième guerre mondiale serait déjà lancée et terminée l'humanité), que pour l'action et, comme pour le premier tome, un background fouillé pour les personnages.
Le langage parfois un peu technique, est exactement ce qu'on vient chercher dans un techno-triller donc rien à y redire.
La variété des POV (américains, chinois, russe, action sous-marine et action au sol) évite les longueurs.


Non, vraiment bien fichu ce roman.
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Patrick Robinson se lance, à la fin des années '90, sur le marché du techno thriller maritime et militariste, suivant ainsi les pas de Tom Clancy, Michael DiMercurio ou Clive Cussler. Après NIMITZ en 1997 voici donc la deuxième aventure de l'Amiral Morgan. Nous sommes, comme avec les auteurs précités, dans une sorte d'univers alternatif, une histoire parallèle située dans un très proche futur, ce qui permet évidemment de s'affranchir d'un complet réalisme pour embrasser une anticipation spéculative basée sur le principe du « et si on disait que ».
Et que dit on cette fois ? L'auteur imagine l'acquisition, par la Chine, d'une dizaine de sous-marins de classe « Kilo », de petits engins quelque peu déclassés mais cependant silencieux et capables, à eux seuls, de « tenir » la mer aux environs de Taiwan et, par conséquent, de renverser l'équilibre des forces dans cette partie du monde. Les Américains décident donc de couler les « Kilo » en se disant que personne n'y trouvera rien à redire et que détruire sans la moindre provocation ni raison deux poignées de navires chinois ne provoquera aucune répercussion. Bien sûr, comme Robinson, quoique britannique, salue la bannière étoilée matin et soir ce plan hautement peu crédible fonctionne…Comme il s'agit d'une « opération noire » chacun regarde ailleurs et fait semblant de ne pas voir à quel point les actes américains constituent une déclaration de guerre qui, dans la réalité, pourrait tout droit mener à un affrontement mondial entre la Russie, les USA et la Chine. Mais les Chinois sont surtout, on le sait, préoccupé de ne pas perdre la face donc ils laissent couler (au propre comme au figuré).
En dépit d'une intrigue peu vraisemblable, LE SOUS MARIN DE LA DERNIERE CHANCE se veut précis au point de vue technique et militaire. L'auteur, d'abord journaliste sportif, trouve sa voie en rédigeant une biographie de Sandy Woodward, chef de guerre anglais lors du conflit des Malouines. Patrick Robinson plonge alors (hum !) dans le thriller militariste : il rédige une quinzaine de romans maritimes (la moitié ont été traduits) et d'autres récits guerriers, notamment LE SURVIVANT qui donne au cinéma « du sang et des larmes » de Peter Berg.
Avec LE SOUS MARIN DE LA DERNIERE CHANCE, le lecteur n'échappe pas au jargon technique et au blabla, lequel parasite quelque peu l'action sans que cela soit réellement problématique. Les moins férus de tactiques militaires pourront se contenter de survoler certains passages rébarbatifs pour se concentrer sur l'action et l'aventure. Malheureusement celle-ci est incroyablement verbeuse. Alors que le roman débute de manière agréable la suite s'enlise rapidement en dépit des commentaires élogieux de Sandy Woodward, lequel affirme que le livre « se lit d'une traite » et qu'il est à la fois clair, documenté et passionnant.
On peut ne pas être d'accord. Certes, à la manière d'un James Bond, le romancier nous emmène sur le vaste monde, de Washington à la Russie en passant par la Chine ou le cercle polaire. Certes quelques passages surnagent et réactivent l'intérêt défaillant du lecteur. Mais que de longueurs, que de situations étirées au-delà des limites acceptables, que de palabres entre personnages caricaturaux et inintéressants. le tout pourrait néanmoins divertir à la manière d'un blockbuster des années 80 (dans le genre des production Cannon) si Robinson se souciait davantage de divertir au lieu d'engluer son intrigue au rythme léthargique. Et puis plus de cinq cent pages est-ce bien raisonnable ? La moitié aurait sans doute suffit. L'honnêteté me pousse d'ailleurs à dire qu'après avoir péniblement lu 250 pages le bouquin m'est littéralement tombé des mains. Soporifique !
Si l'idée de base semblait prometteuse et la perspective d'un techno thriller maritime avait suffi à motiver l'achat je crains que Robinson ne rejoigne DiMercurio sur ma liste des auteurs imbuvables. Rendez-moi Cussler !






Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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La Chine cherche à se procurer des KILO auprès des Russes, ce que les USA doivent à tout prix empêcher.

C'est le 2e livre de cet auteur que je lis ; j'ai d'abord lu uss seawolf.

J'ai trouvé le début vraiment long à démarrer, beaucoup de blabla d un peu tout le monde. On retrouve, comme dans Seawolf la présence des SEALs et finalement, seule une petite partie du livre ( le dernier tiers) concerne la réelle mission du sous-marin. Peu d explications techniques ici, il faut savoir se débrouiller ! le livre continent quelques cartes mais elles sont difficiles à lire. Il n y a aucun cliché ou schéma des bâtiments.

Des rebondissements qui tiennent en haleine ( surtout dans ce fameux dernier tiers) et un final plus original que ce à quoi je m'attendais.

Même si c'est un roman qui date un peu (1999), son anticipation n est pas si farfelue que ça ( sur wikipédia il est indiqué que la Chine a acheté 12 KILO aux Russes).
J'ai lu que certains commentaires trouvaient qu'il manquait de réalisme à cause des bâtiments que le sous-marin américain coule sans déclencher une guerre. A cela, je dirais que heureusement que dans un roman de sous-marin il y a de l attaque sinon on s'endormirait ! Ces bâtiments sont construits pour mener des missions de dissuasion et de renseignements ou espionnage alors si un roman relatait la patrouille d un sous marin pendant 400 pages ca serait certainement très réaliste mais aussi très inintéressant et soporifique. D'ailleurs, il s' agit bien d une fiction !

Pour ma part, le KILO ne m intrigue pas plus que ça, il est certainement moins emblématiqueque ses petits et grands frères russes comme le typhoon ( qui fait quand même une apparition fugace ) ou encore l Alfa.

Bref, un livre agréable à lire pour les amateurs du style mais d autres titres sont mieux !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il y a un adage par les hommes de loi occidentaux. Ils disent : « Ne plaidez jamais pour obtenir vengeance mais seulement pour de l’argent. » Cet adage s’applique aussi aux actes de guerre : n’attaquez jamais quelque chose ou quelqu’un pour vous venger. Seulement pour l’argent ou le contrôle.
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Rappelez-vous que nous ne sommes pas ici pour attaquer, sauf en cas d’agression délibérée contre nous… du style « eux ou nous ». Parce qu’il n’y a toujours qu’une seule réponse à cela : « Pas nous ».
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En règle générale, les SEALS se croient immortels. Selon les termes du général Patton, ils se débrouillent pour que ce soit « le pauvre con d’en face » qui meure à leur place.
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Selon les règles toujours respectées d’un sous-marin en état d’alerte, personne ne parle jamais. Sauf pour dire quelque chose d’essentiel comme : « Feu ! ».
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En matière militaire, comme sur un ring de boxe, la règle est « défends-toi tout le temps ».
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