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3,8

sur 598 notes
OH LA BELLE ROUGE !

Le premier tome de la trilogie martienne .

Un cycle de quasiment 3ooo pages avec les annexes !
C'est long ! Mais pas de doute c'est le seul moyen de découvrir la planète mars dans tous ses états : passés ... présents et futurs .

Avant de parler de mars soulignons que l'auteur prospecte tous azimuts : le politique ... la géopolitique
- on est très loin dans un monde multipolaire - la médecine .. la robotique ... l'informatique ...
l'ingénierie ... la climatologie ... la sociologie ... les théories autour de la mémoire ... la génétique .. Bla ... bla bla

C'est vrai que c'est long mais c'est vivant et réel .
Même si c'est une aventure en compagnie de connaissances intimes c'est quand même un peu une épreuve mais : sachez-le : Il n'y a rien de mieux que la trilogie martienne ! -sourire-

Dans ce tome la terra formation est encore à ses balbutiements . Elle ne passera réellement un seuil , que au second tome alors que la planète rouge verdira progressivement .

Les cent premiers colons font leur premier vol , arrivée et exploration de mars , essor de la conquête de cet environnement hostile avec tensions et rivalités politiques et idéologiques ...
La colonisation se développe entre équilibre et anarchie ... entre oppression et liberté .. entre visibles et clandestins et enfin entre rouges et verts ...

Cependant et avant tout , une fabuleuse exploration des environnements martien en compagnie de personnages compétents en planétologie et écosystèmes ( naturels et artificiels ) .

Par ailleurs la terre poursuit sa descente aux enfers et on se paye une tranche d'apocalyptique au passage , même si ce n'est pas la fin du monde mais que cela y ressemble un peu beaucoup !

C'est une fresque époustouflante d'une présence fabuleuse qui plonge dans les moindres détails et dans l'intimité d'un remarquable nombre de personnages !
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A mon humble avis ce n'est pas tant de la hard science que de la SF réaliste ...
En tous cas c'est ahurissant et ça ouvre des perspectives immenses au lecteur ..
Un de ces cycles que l'on habite et un de ceux qui sont incontestablement habités ...
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Gigantesque !
Ce qui en ressort en premier lieu après cette lecture, c'est l'étendue d'arguments dans le domaine scientifique. Dans ce livre, on va faire appel à la physique, nucléaire, mécanique, la dynamique des fluide, l'astronomie, la chimie, la géologie, la climatologie, l'écologie, mais aussi dans les sciences humaines, psychologie, économie, politique, géopolitique, sociologie... C'est ce qu'on appelle du Hard-SF, autant dire, pour ceux qui n'aiment pas ce genre, cette lecture risque de s'avérer fastidieuse, mais pour les amateurs, dont je fais partie, c'est un monument !
Le sujet du roman, c'est la terraformation de Mars. le roman est divisé en trois grandes parties, en premier, le voyage vers Mars, en second, la plus longue partie, l'installation et l'évolution sur Mars, la troisième partie est plus épique puisqu'il est question de guerre. Aucune n'est plus passionnante que l'autre. Si l'aspect scientifique est très présent, ce n'est pas au dépend des caractères et de l'évolution des personnages, très approfondis aussi, ni de l'intrigue, haletante malgré son rythme lent, le récit s'étend sur plus de vingt années. L'écriture est élégante, les descriptions très complètes, claires, précises et en même temps riches et poétiques. On y découvre des couchers de soleils où la rigueur scientifique la plus pointue côtoie le lyrisme et la poésie. Aussi, on ne suit pas spécialement un héros plus qu'un autre, on change de personnage principal au fil du récit, Maya, Nadia, John, Frank, Arcady, Ann, ce qui permet de multiplier les points de vue, les états d'âmes... j'ai particulièrement aimé Nadia, la bricolo de service, elle sait tout faire, et Arcady, le révolutionnaire, l'utopiste, personnage digne des romans de Dostoïevski... En fait, rien n'est négligé dans ce roman, c'est un projet extrêmement ambitieux, Kim Stanley Robinson a écrit là une nouvelle Genèse, il est question de naissance de l'humanité, excusez du peu, c'est pour cela que l'aspect politique y est aussi très important, il est question de directions politiques différentes, de choix de société, de pêcher originel, de déluge, de tour de Babel, d'exode... avec toujours cet aspect scientifique rigoureux omniprésent. Et le plus remarquable dans ce roman, c'est qu'il se tient à la hauteur de ses énormes ambitions. Je n'ai pas trouvé de failles, et bien oui, c'est un gigantesque roman.
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Lecture de vacances. Être au bord de la mer et s'évader sur Mars… une idée comme une autre.

J'ai d'abord été déçue, Quoi qu'il en soit, j'ai quand même eu ce que j'espérais : le voyage au bord de l'Arès, faire plus ample connaissance avec l'équipage et l'arrivée sur Mars.

J'ai beaucoup aimé Nadia (la « princesse martienne aux neuf doigts ») et Arkady, de loin, mes personnages préférés.

C'est fascinant d'imaginer les premiers pas sur une planète déserte pour s'y installer pour toute la vie. Nous sommes en 2026 et le temps passe vite sur Mars, trop vite. J'aurai aimé passer un peu plus de temps avec les personnages et leurs difficultés/victoires à construire la future nation martienne. Mais voilà… Mars n'est pas destinée à devenir une nation. Comme le dit Franck Chalmers, c'est « une ressource mondiale », et on bascule trop vite dans la politique, les guéguerres pour le profit jusqu'au point de non retour…

À côté de cela, Mars est tellement bien décrite. On s'y croirait, on aurait même envie d'aller y faire un tour.

J'ai pensé que j'aimerai bien voir sur grand écran Franchement, un final à couper de souffle. Et donc, un très bon moment de lecture.

À suivre...


Challenge pavés 2019
Challenge multi-défis 2019
Challenge défis de l'imaginaire 2019

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J'ai ouvert ce livre en toute confiance car il s'agit d'une référence de la SF.
Le coté scientifique ne m'a pas du tout dérangée, au contraire. On voit que l'auteur a des bases solides ce qui rend ses explications crédibles.
Non, c'est vraiment l'écriture qui m'a gênée. Hyper descriptive. On n'avance pas du tout dans l'histoire. Et en plus, j'avais parfois l'impression de lire un manuel de sociologie. Finalement, une belle description de la société humaine... sur Mars ! Pas la peine de les envoyer si loin pour mettre en exergue les dissensions qui existent entre les cultures et les religions.
Désolée mais vraiment pas aimé et du coup, j'arrête là cette série.
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J'avais lu Mars la Rouge pendant mon adolescence, et je n'en avais pas un très bon souvenir : j'avais trouvé l'histoire longue et molle, l'écriture fastidieuse et les descriptions trop longues.
Comme quoi, certains livres ne sont pas faits pour être lus trop jeune !
Quelle relecture passionnante !
Mars la Rouge, premier tome d'une trilogie martienne hors du commun, raconte de façon hyperréaliste comment les hommes partent investir Mars, dans un futur proche. Sans dévoiler l'intrigue, par le biais de points de vue internes savament alternés, nous découvrons toutes les problématiques liées à la colonisation d'une planête, alors même que la Terre connait peut être sa propre fin. La politique, volontaire ou subie, la sociologie, qui se mèle habilement à la psychologie, l'ingénierie, remarquablement expliquée(on dirait que tout est déjà possible, tellement l'explication est claire) ...etc, le tout sur le décor quasi réel et magnifique de Mars, décrite pragmatiquement mais passionément (je ne pensais pas les deux possibles simultanément). Mars qui prend une place de plus en plus personnifiée au fur et à mesure du récit...

Une franchement belle expérience, une réflexion sur l'humanité, ses limites, son génie et sa capacité à transformer les rèves en cauchemars, et vice versa! Et un voyage hors norme sur une planête mystérieuse, qu'on apprend à (re)découvrir à travers les descriptions fabuleuses de Kim Stanley Robinson.
Un régal, qui n'engage qu'à découvrir la suite!

De plus, j'ai découvert que sur Mars, je n'avais que 14,73 ans. Et pourtant j'en suis sortie grandie! =)
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Mars la rouge, ce fut long, ce fut chiant (j'imagine comme sur un voyage sur Mars), mais on en ressort avec des étoiles plein les yeux.

Mars est enfin accessible et 100 femmes et hommes sont envoyés sur place pour préparer la colonisation et la terraformation.

Après des années à avoir entendu parler de ce roman, le must sur Mars, il fallait bien que je tente le coup. C'est aussi une découverte d'un auteur que je n'avais jamais lu. Après 600 pages, le constat est sans appel : c'est long, très long. J'ai pu me balader, en long, en large et de travers sur Mars, mais après le énième volcan et le énième canyon, ça devient vite gonflant. Je me suis retrouvé comme dans le roman Autour de la lune de Jules Verne, avec des descriptions sans fin, un cours de géographie et de géologie, mais sans diaporama et un professeur très austère. Mais heureusement, entre ces puits d'un insondable ennui se trouvent quelques oasis. Peu.

L'un des autres reproches que j'ai à faire, c'est que tout va trop vite malgré que le roman soit un pavé et le premier tome d'une trilogie. Les cent arrivent et construisent via des robots et des robots usines qui se répliquent, sans soucis. Il y a bien deux trois hiatus, mais vite surpassés. On construit la base, puis une ville puis une autre puis une autoroute. Puis ... Un ascenseur spatial ? Cool. On détourne un météore et on place des usines robots et hop c'est fait ! J'avais entendu dire que ce roman était hard SF, il l'est par certains côtés, mais côté technique, c'est plutôt je veux un truc et il existe.
Tout va trop vite en géopolitique aussi. Même pas arrivé sur place, des dissensions se font jour et une fraction veut tout envoyer balader et poursuivre ses seuls objectifs, une utopie. J'imagine très bien une sélection intensive de ces astronautes qui sélectionne des révolutionnaires en puissance.. Les personnages sont assez vite croqués et j'ai eu un peu de mal à faire la différence entre eux.

Malgré ces nombreux bémols, l'envie de balancer le bouquin m'est rarement venue à l'esprit. Car c'est un périple PHENOMENAL qui se déroule sous nos yeux, un terrain de jeu magnifique dont les divers protagonistes veulent tirer le plus de profit. Une utopie impossible face aux enjeux politiques des diverses puissances mondiales. Une expérience en temps réel pour construire le monde de demain dans les multinationales aux dents longues et prenant le pas des États.

Bref, ce fut long, chiant (j'imagine comme sur un voyage sur Mars), mais on en ressort avec des étoiles plein les yeux. Et au final, l'envie de lire la suite est bien présente.
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Que dire de Mars la Rouge, premier volet de la "trilogie martienne" de Kim Stanley Robinson?

Cette lecture a eu ça de bien qu'elle m'a déconcerté. Pendant de nombreuses pages, je n'ai pas su dire si j'aimais ou pas. Les personnages étaient trop nombreux et il suffisait que je m'attache à un personnage principal pour qu'il disparaisse, meure ou ne soit plus mentionné. Frustrant. Et puis j'ai compris, et mon regard sur le livre à changé du tout au tout.

Le personnage principal, c'est la planète Mars.

Cela m'apparait maintenant de manière évidente, après avoir tourné la dernière page. Mars vit, Mars évolue, Mars est aimée pour ce qu'elle est, ce qu'elle pourrait être ou ce qu'elle pourrait rapporter. Mars est violentée, chouchoutée, disputée. L'auteur nous gratifie, tout au long de l'histoire, de description précises techniques de la planète: sa géologie, sa géographie, son climat, son histoire supposée, ses satellites...
Alors oui, le lecteur peu friand d'informations scientifiques sur la constitution de la planète rouge risque l'indigestion. Il y a vraiment beaucoup de descriptions qui semblent avoir été écrites par un géologue.
Malgré cela, ce qui fait pour moi la force de Kim Stanley Robinson, c'est qu'il arrive à mettre là-dedans de la poésie, du rêve, de la beauté. Oui, les descriptions des paysages karstiques ravagés de Mars sont belles! La planète toute entière finit par être envoûtante.

Les multiples personnages principaux (humains) du livre semblent tous d'ailleurs avoir été envoûtés par cette planète lointaine et proche à la fois. Ann, Franck, Arkady, Maya, Sax, Hiroko, Michel, John... L'auteur réussi le tour de force de donner à toutes ces personnes une réelle profondeur psychologique avec peu de narration à leur égard (comparativement à la planète!), chacun développant au fil des 550 pages un rapport personnel à leur exil sur Mars la Rouge. L'auteur nous gratifie aussi d'intrigues humaines très intéressantes, où les intérêts de quelques-uns peuvent entrer en conflit avec les intérêts des autres: jeux de pouvoir, manipulations, coups-bas... Tout y passe et les intrigues (ainsi que les personnages qui les vivent) sont au final très réalistes, même si elles se passent sur une autre planète!

Un livre puissant, qu'il faut aborder l'esprit tranquille et avec une réelle soif de se plonger dans les entrailles de notre voisine rouge. Pour moi ce n'est pas un livre facile d'accès en ce sens qu'il nécessite un réel appétit pour la science pour être apprécié à sa juste valeur.
En dehors de ça, c'est du très bon et je vais de ce pas attaquer la suite des réjouissances avec Mars la Verte!
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Un petit voyage sur Mars qui ne se refuse pas.

Les nombreux protagonistes ont tous un profil bien spécifique détaillé tout au long des chapitres. Au fil des épisodes le lecteur lie une complicité avec les cents premiers.

Toutefois, l'auteur a un souci du détail qui peut parfois être pesant et faire décrocher le lecteur. Mais on est vite raccroché et il est facile de se replonger dans le cours de l'histoire.

L'emploi d'un vocabulaire technique peut également gêner les lecteurs néophytes.

C'est un très bon livre qui semble assez réel pour nous faire oublier qu'il s'agit de science-fiction. Mars la Rouge donne envie de découvrir la suite de cette trilogie en lisant Mars la Verte et Mars la Bleue.
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Excellent roman de hard SF comme disent les spécialistes.

Se lit très aisément, avec des passages scientifiques multimodaux plus ardus car fort techniques, mais non indispensables à la compréhension générale.

J'ai fort aimé, et compte commencer très vite Mars la Verte. Il ne s'agit pourtant pas de ma littérature habituelle, mais un peu d'ouverture ne fait pas de tort à mes neurones.

Seul petit bémol : ce livre a été écrit voici plus de 30 ans et, sans m'y connaître vraiment, il me semble que nos connaissances sur Mars ont évolué de façon très importante depuis lors, notamment avec nos Rover et autres petits gadgets parachutés sur place.
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Ce livre m'attendait depuis 1997, lorsqu'il est sorti en France. Je n'étais pas mûr à l'époque pour le lire. Aujourd'hui, Mars nous paraît beaucoup plus à la portée de nos vaisseaux et il prend tout son sens.

Vous y trouverez un épopée basée sur une réalité scientifique, il faut le savoir. Même si elle date et n'a probablement rien à voir avec les visions modernes d'Elon Musk, il n'y a quasiment rien de choquant dans ce qui est écrit. La planète y est décrite avec précision et toutes les sciences concernées y sont traitées avec un réalisme incroyable qui fait la force de ce "monstre" de livre, véritable pavé qui nous fait visiter la planète rouge, les humains et leurs installations, la politique, le climat évoluant vers une terraformation. Tout y est, y compris l'aventure, les descriptions de personnages qui sont très profondes ainsi que de nombreuses sensations et sentiments qui sont d'une vérité impressionnantes. Beaucoup d'innovations et inventions, de cités et situations qui nous transportent.

Ce livre pourrait ne pas plaire à tout le monde mais provoque une immersion dans une réalité qui nous parle, avec la touche de Science-Fiction nécessaire. Rien d'impossible dans ce qui est décrit car tout est amené avec une rigueur scientifique passionnante.
eux suites à lire donc !
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