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La sorcière rouge (James Robinson) tome 3 sur 3
EAN : 9782809465433
128 pages
Panini France (06/09/2017)
2.88/5   4 notes
Résumé :
Le voyage de la Sorcière Rouge l'emmène jusqu'en Serbie, où elle espère renouer avec ses racines gitanes. Elle y découvrira la vérité sur sa quête.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce tome est le dernier de la trilogie. Il vaut mieux avoir commencé par le premier : La sorcière rouge, tome 1 (épisodes 1 à 5). Il contient les épisodes 11 à 15, initialement parus en 2017, tous écrits par James Robinson. Comme dans les tomes précédents, chaque épisode est dessiné par un artiste différent : Leila del Duca pour le numéro 11, Annapaola Martello pour le 12, Jonathan Marks Barravecchia pour le 13, Shawn Crystal pour le 14, et Vanesa del Rey pour le 15. de même la mise en couleurs a été réalisée par un artiste différent pour chaque épisode : Felipe Sobreiro (11), Matt Yackey (12), Rachelle Rosenberg (13), Chris Brunner (14), et Jordie Bellaire (15). Les couvertures ont été réalisées par David Aja.

Épisode 11 - Wanda Maximoff se trouve dans un petit village de Serbie, au pied d'une église. Elle parle avec le prêtre Brobnjak, lui demandant s'il se souvient d'un groupe de gens du voyage, ayant été attaqués par les chevaliers de Wundagore, envoyés par le High Evolutionary (Herbert Wyndham). Épisode 12 - Accompagnée en voiture par Dasha Kolarov, Wanda Maximoff s'enfonce dans une forêt de Serbie. Elles finissent par retrouver Marya Maximoff, la tante de Wanda. Celle-ci a beaucoup de choses à raconter sur la raison pour laquelle High Evolutionary a confié les jumeaux Maximoff à un couple de paysans. Elle évoque également la mère de Wanda.

Épisode 13 - Accompagnée par le spectre d'Agatha Harkness, Wanda Maximoff s'est remise en chemin sur la route des sorcières. Wanda y rencontre le spectre de sa mère, mais aussi des manifestations de son propre passé qu'elle doit affronter. Épisode 14 - Accompagnée par 2 spectres, Wanda Maximoff voyage toujours plus loin sur la route des sorcières jusqu'à atteindre ce qui se trouve au bout : la déesse de toutes les sorcières. Son état explique les troubles de l'énergie magique, ressentis par Scarlet Witch. Épisode 15 - Scarlet Witch répond à l'appel de 2 parents dont le fils Gustavo est possédé par un démon.

S'il a suivi les 2 précédentes séries écrites par James Robinson (Fantastic Four, et All-new Invaders), le lecteur se doutait bien que la présente série (et l'autre écrite concomitamment : Squadron Supreme) aurait une durée de vie limitée, avant qu'il ne passe à ses 2 projets suivants : Cable, Nick Fury. Il n'est donc pas trop surpris que la route de la Sorcière Rouge se termine au troisième tome. Il était resté sur l'excellente impression du tome 2, et il se demande ce que le scénariste lui a concocté pour finir son récit en beauté. le premier épisode indique la direction : Wanda Maximoff a décidé de mener à bien son enquête sur ses vrais parents, et d'avoir le fin mot de l'histoire. Tout a commencé, ou plutôt a pris une tournure catastrophique quand les responsables éditoriaux ont eu la brillante idée d'essayer de déconnecter Scarlet Witch et Quicksilver de la paternité de Magneto, pour de sombres raisons de gestion de droit des personnages. Ce fut alors Rick Remender qui était chargé d'annoncer la bonne nouvelle aux lecteurs. Il s'est acquitté de cette tâche de rétrocontinuité dans le navrant Axis.

Il fallait bien qu'un scénariste s'y colle pour retricoter une continuité à ces 2 ex-mutants, et c'est James Robinson qui s'en charge. Finalement Wanda Maximoff retrouve assez facilement un membre de sa famille capable de lui en dire plus. de fil en aiguille, elle réussit à rétablir l'identité de sa mère biologique. James Robinson est donc contraint de piocher dans la continuité déjà bien compliquée de Wanda et Pietro, assaisonnée de Magneto et du High Evolutionary avec ses chevaliers de Wundagore. À l'impossible, nul n'est tenu, et le lecteur a du mal à en vouloir à Robinson pour ce brouet indigeste qu'il réalise avec professionnalisme. Mais en fait le lecteur se rend compte qu'il n'a aucune envie de s'investir dans ce retricotage a postériori, qui sera vraisemblablement re-dé-tricoté dans quelques temps au gré du retour des droits cinématographiques des mutants. Il prend donc son mal en patience pendant 2 épisodes et passe à la suite. Il grimace quand même assez fort, quand il découvre que les responsables éditoriaux de Marvel n'ont pas permis à James Robinson de révéler toute l'histoire, en particulier l'identité du père.

Il reste quand même de la place au scénariste pour raconter le reste de son histoire : les perturbations dans l'énergie magique présente sur Terre. Accompagnée de 2 autres sorcières, Scarlet Witch reprend son périple sur la route des sorcières, une route qui se trouve dans une autre dimension. Elle se bat contre un démon générique appelé Kruul. le lecteur a un peu de mal à y croire, car dans le même temps dans l'univers partagé Marvel, Doctor Strange et quelques autres se battent contre des individus perturbant également la magie, avec à leur tête un dénommé Empirikul. Visiblement, il n'y a pas de coordination entre les 2 séries, et le nom des 2 ennemis est tout aussi imaginatif. le récit progresse vers cette source du désordre magique, avec des échanges alourdis par le sujet du passé de Wanda Maximoff, et la découverte d'un ennemi particulièrement insipide et passe-partout. le lecteur n'avait pas forcément beaucoup d'intérêt pour cette intrigue sur les désordres de la magie, ayant préféré l'introspection de Wanda, ses questionnements sur sa place, ses responsabilités, ses capacités. Il est donc à craindre que son attention ait atteint son point le plus bas, quand James Robinson croit nécessaire d'en rajouter une couche sur le fait que la plupart des praticiens de la magie dans l'univers partagé Marvel se réfèrent à une couleur, à commencer par Wanda avec l'adjectif écarlate. le scénariste cite alors plusieurs exemples, essentiellement piochés dans les épisodes précédents, évitant soigneusement de prétendre être capable d'associer une couleur à Stephen Strange, ce qui obère d'autant la portée de sa théorie fumeuse.

Du coup, le lecteur laisse échapper un soupir de soulagement en découvrant que le dernier épisode se concentre sur une nouvelle mission d'assistance de Wanda Maximoff, et que James Robinson revient à ce qu'il a le mieux réussi, à savoir la reconstruction personnelle de son héroïne. L'une des autres richesses de cette série réside dans le choix un peu audacieux de confier la réalisation de chaque épisode à un artiste différent. D'ailleurs, le lecteur observe que le dernier est mis en images par Vanesa del Ray, celle qui avait dessiné le premier épisode, dans une forme discrète d'épanadiplose visuelle. le lecteur retrouve un rendu qui semble avoir été laissé au crayon, sans encrage pour rendre les traits plus nets. Elle sait rendre les décors consistants et détaillés autant que nécessaire, et elle bénéficie d'une mise en couleurs aussi sophistiquée qu'adaptée de Jordie Bellaire pour habiller et nourrir ses dessins. du coup, le lecteur peut effectivement se projeter auprès de ce jeune garçon possédé. Il n'y a qu'un ou deux visages dont la forme aurait mérité d'être peaufinée.

Leila del Duca dessine l'épisode 11 dans une veine assez similaire à celle de Vanesa del Ray, mais avec une forme de naïveté plus marquée. Les visages sont plus simples et les expressions plus appuyées. Les décors présentent moins de détails, et en deviennent moins palpables. Les maisons semblent plus esquissées qu'implantées selon un plan d'urbanisme crédible. Enfin elle a choisi une mode de représentation sensiblement différent pour les chevaliers de Wundagore (ce qui est tout à fait justifié du fait de leur apparence baroque de science-fiction des années 1950), mais qui les fait apparaître comme des personnages de comics, interagissant avec des personnages plus réalistes, pour un décalage trop important.
Annapaola Martello dessine de manière plus classique pour des comics de superhéros, avec des formes un peu plus arrondies et un encrage lissant les traits de contour. Les dessins en deviennent plus agréables à l'oeil, tout en perdant en personnalité, et revenant vers un registre superhéros. En outre, le lecteur se rend compte que la mise en scène repose régulièrement sur des gros plans sur des visages, perdant un peu d'intérêt visuel.

Avec l'épisode 3, c'est au tour de Jonathan Marks Barravecchia d'illustrer une nouvelle étape dans la quête de Wanda. Il tombe sur un épisode qui montre sa progression sur la route des sorcières, en compagnie de 2 spectres. Il s'acquitte plutôt bien de cette tâche complexe, de montrer 3 personnages avançant sur une route plus conceptuelle que littérale, dans une dimension magique sans beaucoup de caractéristiques. Il réalise des dessins moins ronds, et plus à destination d'adultes, avec des contours pus torturés, et des images plus spectaculaires. Rachelle Rosenberg réalise une mise en couleurs remarquable pour les rendre plus spectaculaires, par le biais de camaïeux et de dégradés sophistiqués. Pour l'épisode 14, Shawn Crystal revient à un mode de représentation à destination d'un public plus large, avec des exagérations dans les visages, et des traits de contours plus ronds. Chris Brunnner utilise des couleurs plus vives, plus gaies, pour les énergies magiques. Pour le coup, l'alternance dans les équipes artistiques dessert la narration, car ces épisodes se succèdent, sans coupure temporelle dans le récit. Or le premier présente une tonalité narrative assez sombre, alors que le second est plus lumineux, quand bien même la scène se déroule dans la même dimension magique.

Ce tome de conclusion dépare des 2 premiers, la sensibilité de James Robinson se faisant moins sentir. En effet le scénariste se retrouve contraint de faire avaler des décisions éditoriales oiseuses au lecteur, et n'a plus la place de se concentrer sur la reconstruction psychologique de Wanda. le dernier épisode montre clairement qu'il a atteint la situation exigée par les responsables éditoriaux, mais l'âme du personnage s'est émoussée en cours de route. le choix d'alterner les équipes artistiques faisait sens du point de vue narratif, tant que chaque épisode racontait une histoire bien circonscrite, il le fait moins dans ce tome, où seule la dernière répond à ce critère.
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Ce tome est le dernier de la trilogie. Il vaut mieux avoir commencé par le premier : Witches road (épisodes 1 à 5). Il contient les épisodes 11 à 15, initialement parus en 2017, tous écrits par James Robinson. Comme dans les tomes précédents, chaque épisode est dessiné par un artiste différent : Leila del Duca pour le numéro 11, Annapaola Martello pour le 12, Jonathan Marks Barravecchia pour le 13, Shawn Crystal pour le 14, et Vanesa del Rey pour le 15. de même la mise en couleurs a été réalisée par un artiste différent pour chaque épisode : Felipe Sobreiro (11), Matt Yackey (12), Rachelle Rosenberg (13), Chris Brunner (14), et Jordie Bellaire (15). Les couvertures ont été réalisées par David Aja.

Épisode 11 - Wanda Maximoff se trouve dans un petit village de Serbie, au pied d'une église. Elle parle avec le prêtre Brobnjak, lui demandant s'il se souvient d'un groupe de gens du voyage, ayant été attaqués par les chevaliers de Wundagore, envoyés par le High Evolutionary (Herbert Wyndham). Épisode 12 - Accompagnée en voiture par Dasha Kolarov, Wanda Maximoff s'enfonce dans une forêt de Serbie. Elles finissent par retrouver Marya Maximoff, la tante de Wanda. Celle-ci a beaucoup de choses à raconter sur la raison pour laquelle High Evolutionary a confié les jumeaux Maximoff à un couple de paysans. Elle évoque également la mère de Wanda.

Épisode 13 - Accompagnée par le spectre d'Agatha Harkness, Wanda Maximoff s'est remise en chemin sur la route des sorcières. Wanda y rencontre le spectre de sa mère, mais aussi des manifestations de son propre passé qu'elle doit affronter. Épisode 14 - Accompagnée par 2 spectres, Wanda Maximoff voyage toujours plus loin sur la route des sorcières jusqu'à atteindre ce qui se trouve au bout : la déesse de toutes les sorcières. Son état explique les troubles de l'énergie magique, ressentis par Scarlet Witch. Épisode 15 - Scarlet Witch répond à l'appel de 2 parents dont le fils Gustavo est possédé par un démon.

S'il a suivi les 2 précédentes séries écrites par James Robinson (Fantastic Four, et All-new Invaders), le lecteur se doutait bien que la présente série (et l'autre écrite concomitamment : Squadron Supreme) aurait une durée de vie limitée, avant qu'il ne passe à ses 2 projets suivants : Cable, Nick Fury. Il n'est donc pas trop surpris que la route de la Sorcière Rouge se termine au troisième tome. Il était resté sur l'excellente impression du tome 2, et il se demande ce que le scénariste lui a concocté pour finir son récit en beauté. le premier épisode indique la direction : Wanda Maximoff a décidé de mener à bien son enquête sur ses vrais parents, et d'avoir le fin mot de l'histoire. Tout a commencé, ou plutôt a pris une tournure catastrophique quand les responsables éditoriaux ont eu la brillante idée d'essayer de déconnecter Scarlet Witch et Quicksilver de la paternité de Magneto, pour de sombres raisons de gestion de droit des personnages. Ce fut alors Rick Remender qui était chargé d'annoncer la bonne nouvelle aux lecteurs. Il s'est acquitté de cette tâche de rétrocontinuité dans le navrant Axis.

Il fallait bien qu'un scénariste s'y colle pour retricoter une continuité à ces 2 ex-mutants, et c'est James Robinson qui s'en charge. Finalement Wanda Maximoff retrouve assez facilement un membre de sa famille capable de lui en dire plus. de fil en aiguille, elle réussit à rétablir l'identité de sa mère biologique. James Robinson est donc contraint de piocher dans la continuité déjà bien compliquée de Wanda et Pietro, assaisonnée de Magneto et du High Evolutionary avec ses chevaliers de Wundagore. À l'impossible, nul n'est tenu, et le lecteur a du mal à en vouloir à Robinson pour ce brouet indigeste qu'il réalise avec professionnalisme. Mais en fait le lecteur se rend compte qu'il n'a aucune envie de s'investir dans ce retricotage a postériori, qui sera vraisemblablement re-dé-tricoté dans quelques temps au gré du retour des droits cinématographiques des mutants. Il prend donc son mal en patience pendant 2 épisodes et passe à la suite. Il grimace quand même assez fort, quand il découvre que les responsables éditoriaux de Marvel n'ont pas permis à James Robinson de révéler toute l'histoire, en particulier l'identité du père.

Il reste quand même de la place au scénariste pour raconter le reste de son histoire : les perturbations dans l'énergie magique présente sur Terre. Accompagnée de 2 autres sorcières, Scarlet Witch reprend son périple sur la route des sorcières, une route qui se trouve dans une autre dimension. Elle se bat contre un démon générique appelé Kruul. le lecteur a un peu de mal à y croire, car dans le même temps dans l'univers partagé Marvel, Doctor Strange et quelques autres se battent contre des individus perturbant également la magie, avec à leur tête un dénommé Empirikul. Visiblement, il n'y a pas de coordination entre les 2 séries, et le nom des 2 ennemis est tout aussi imaginatif. le récit progresse vers cette source du désordre magique, avec des échanges alourdis par le sujet du passé de Wanda Maximoff, et la découverte d'un ennemi particulièrement insipide et passe-partout. le lecteur n'avait pas forcément beaucoup d'intérêt pour cette intrigue sur les désordres de la magie, ayant préféré l'introspection de Wanda, ses questionnements sur sa place, ses responsabilités, ses capacités. Il est donc à craindre que son attention ait atteint son point le plus bas, quand James Robinson croit nécessaire d'en rajouter une couche sur le fait que la plupart des praticiens de la magie dans l'univers partagé Marvel se réfèrent à une couleur, à commencer par Wanda avec l'adjectif écarlate. le scénariste cite alors plusieurs exemples, essentiellement piochés dans les épisodes précédents, évitant soigneusement de prétendre être capable d'associer une couleur à Stephen Strange, ce qui obère d'autant la portée de sa théorie fumeuse.

Du coup, le lecteur laisse échapper un soupir de soulagement en découvrant que le dernier épisode se concentre sur une nouvelle mission d'assistance de Wanda Maximoff, et que James Robinson revient à ce qu'il a le mieux réussi, à savoir la reconstruction personnelle de son héroïne. L'une des autres richesses de cette série réside dans le choix un peu audacieux de confier la réalisation de chaque épisode à un artiste différent. D'ailleurs, le lecteur observe que le dernier est mis en images par Vanesa del Ray, celle qui avait dessiné le premier épisode, dans une forme discrète d'épanadiplose visuelle. le lecteur retrouve un rendu qui semble avoir été laissé au crayon, sans encrage pour rendre les traits plus nets. Elle sait rendre les décors consistants et détaillés autant que nécessaire, et elle bénéficie d'une mise en couleurs aussi sophistiquée qu'adaptée de Jordie Bellaire pour habiller et nourrir ses dessins. du coup, le lecteur peut effectivement se projeter auprès de ce jeune garçon possédé. Il n'y a qu'un ou deux visages dont la forme aurait mérité d'être peaufinée.

Leila del Duca dessine l'épisode 11 dans une veine assez similaire à celle de Vanesa del Ray, mais avec une forme de naïveté plus marquée. Les visages sont plus simples et les expressions plus appuyées. Les décors présentent moins de détails, et en deviennent moins palpables. Les maisons semblent plus esquissées qu'implantées selon un plan d'urbanisme crédible. Enfin elle a choisi une mode de représentation sensiblement différent pour les chevaliers de Wundagore (ce qui est tout à fait justifié du fait de leur apparence baroque de science-fiction des années 1950), mais qui les fait apparaître comme des personnages de comics, interagissant avec des personnages plus réalistes, pour un décalage trop important.
Annapaola Martello dessine de manière plus classique pour des comics de superhéros, avec des formes un peu plus arrondies et un encrage lissant les traits de contour. Les dessins en deviennent plus agréables à l'oeil, tout en perdant en personnalité, et revenant vers un registre superhéros. En outre, le lecteur se rend compte que la mise en scène repose régulièrement sur des gros plans sur des visages, perdant un peu d'intérêt visuel.

Avec l'épisode 3, c'est au tour de Jonathan Marks Barravecchia d'illustrer une nouvelle étape dans la quête de Wanda. Il tombe sur un épisode qui montre sa progression sur la route des sorcières, en compagnie de 2 spectres. Il s'acquitte plutôt bien de cette tâche complexe, de montrer 3 personnages avançant sur une route plus conceptuelle que littérale, dans une dimension magique sans beaucoup de caractéristiques. Il réalise des dessins moins ronds, et plus à destination d'adultes, avec des contours pus torturés, et des images plus spectaculaires. Rachelle Rosenberg réalise une mise en couleurs remarquable pour les rendre plus spectaculaires, par le biais de camaïeux et de dégradés sophistiqués. Pour l'épisode 14, Shawn Crystal revient à un mode de représentation à destination d'un public plus large, avec des exagérations dans les visages, et des traits de contours plus ronds. Chris Brunnner utilise des couleurs plus vives, plus gaies, pour les énergies magiques. Pour le coup, l'alternance dans les équipes artistiques dessert la narration, car ces épisodes se succèdent, sans coupure temporelle dans le récit. Or le premier présente une tonalité narrative assez sombre, alors que le second est plus lumineux, quand bien même la scène se déroule dans la même dimension magique.

Ce tome de conclusion dépare des 2 premiers, la sensibilité de James Robinson se faisant moins sentir. En effet le scénariste se retrouve contraint de faire avaler des décisions éditoriales oiseuses au lecteur, et n'a plus la place de se concentrer sur la reconstruction psychologique de Wanda. le dernier épisode montre clairement qu'il a atteint la situation exigée par les responsables éditoriaux, mais l'âme du personnage s'est émoussée en cours de route. le choix d'alterner les équipes artistiques faisait sens du point de vue narratif, tant que chaque épisode racontait une histoire bien circonscrite, il le fait moins dans ce tome, où seule la dernière répond à ce critère.
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Dernier tome de la série Scarlet Witch. Ce tome offre presque une réelle conclusion à la série puisqu'on retrouve Wanda à la recherche du mal qui ronge la magie mais aussi toujours à la poursuite de sa vraie mère.
On arrive donc à la conclusion de ces deux histoires (même si une porte reste ouverte pour une éventuelle nouvelle série) et les différents épisodes apportent beaucoup de réponses quant au passé de Wanda.
On retrouve (chose moins commune dans la série) une petite pointe d'humour non négligeable qui permet de contrebalancer le côté un peu étrange / psychédélique de certains passages.
La série reste cependant un ovni dans les publications Marvel de part ses choix artistiques et scénaristiques (on laisse de côté les grandes batailles épiques pour des intrigues plus subtiles et des dessins moins accessibles).
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critiques presse (2)
Sceneario
10 août 2017
En attendant de retrouver la Sorcière Rouge dans de nouvelles aventures, découvrez cette excellente série imaginée par l'un des meilleurs scénaristes de comics de ces dernières années !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Sceneario
01 août 2017
En attendant de retrouver la Sorcière Rouge dans de nouvelles aventures, découvrez cette excellente série imaginée par l'un des meilleurs scénaristes de comics de ces dernières années !
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