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The Starman Omnibus tome 2 sur 6
EAN : 9782809412482
250 pages
Panini France (16/06/2010)
4/5   2 notes
Résumé :

C'est sans enthousiasme que Jack Knight a repris le flambeau de son père, Ted, le premier Starman, après la mort de son grand frère David. Le jeune Knight doit maintenant foire face aux pires des ennemis de son père, tout en se forgeant sa propre identité en tant que nouvelle incarnation de Starman. Dans ce deuxième tome, Jack fait équipe avec l'un des anciens alliés de son père du temps de la Société... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à The Starman Omnibus 1 (épisodes 0 à 16). Il contient les épisodes 17 à 29 de "Starman", ainsi que "Showcase '95" 12, "Showcase '96" 4 & 5 et "Starman annual" 1 (parus de 1995 à 1997). Tous les scénarios sont de James Robinson.

Showcase '95 12 (dessins & encrage de Wade von Grawbadger, 10 pages) - Shade rencontre Neron qui lui propose d'augmenter ses pouvoirs, à l'occasion de Underworld unleashed. Robinson écrit une histoire sympathique qui ajoute quelques nuances au personnage de Shade, en le plaçant clairement à part de la simple dichotomie bien / mal. Les dessins de Grawbadger sont détaillés et agréables à regarder.

Épisode 17 (dessins de Tony Harris, encrage de Wade von Grawbadger) - Ted Knight rend visite à Solomon Grundy et Mikaal Tomas. Jack Knight rend visite à Charity (la diseuse de bonne aventure). The Shade et Matt O' Dare (Scalphunter, réincarnation de Brian Savage) sont aspirés dans la dimension du démon de la peinture de Damon Merritt. C'est également la première apparition de John Valor, le Black Pirate. Épisode 18 (dessins et encrage de John Watkiss) - Shade raconte les 2 premiers affrontements entre Starman (Ted Knight) et Mist (Kyle, le premier du nom). Épisode 19 (Harris & Grawbadger) - Jack Knight retrouve son frère David pour une deuxième discussion.

"Showcase '96" 4 & 5 (dessins & encrage de Matt Smith) - Shade et Doctor Fate (Kent Nelson) s'allient pour lutter contre quelqu'un qui souhaite réitérer les conditions d'obtention du pouvoir de Shade. Épisodes 20 à 23 (Harris & Grawbadger, comprenant 11 pages dessinées & encrées par Guy Davis) - Jack Knight souhaite prouver à Nash (la nouvelle Mist) et à lui-même qu'il vaut mieux que Nash. Il se rend à New York pour rencontrer Wesley Dodds et Dian Belmont qui doivent savoir où se trouve un objet cher au premier Mist.

Starman annual 1 (suivant les séquences, dessins de Craig Hamilton, de Bret Blevins, de J.H. Williams III) - Dans le cadre de numéros annuels racontés dans le style "pulp", James Robinson raconte une histoire de Prince Gavyn, et une de Starman (Ted Knight) contre The Prairie Witch (Abigail Moorland). Épisodes 24 à 26 (Harris et Grawbadger, avec 6 pages de Chris Sprouse) - le temps est venu pour Starman (Jack Knight) d'affronter le démon de la peinture de Damon Merritt. Épisode 27 (dessins et encrage de Steve Yeowell) - Jack Knight est invité au repas de Noël de la famille O'Dare, mais il croise un clochard en habit de père Noël dans la rue. Épisode 28 (dessins de Craig Hamilton, encrage de Ray Snyder) - Mikaal Tomas croise un autre survivant de sa race en 1976, dans une discothèque terrestre. Épisode 29 (Harris & Grawbadger) - Jack Bennetti (un supercriminel dénommé Bobo) revient à Opal City après avoir fini de purger sa peine de prison. Il se bat contre le Royal Flush Gang aux cotés de Starman.

Ce tome comprend également une introduction de 3 pages Tony Harris, 10 pages de texte du journal intime de Shade, 3 pages de photographies de produits dérivés (statuettes, figurines, etc.), et 4 pages de postface de James Robinson.

-
Le moins que l'on puisse dire est que ce tome est assez hétérogène. D'un coté il y en a pour tous les goûts ; de l'autre le lecteur peut avoir l'impression que James Robinson cède au syndrome "Chris Claremont" (c'est-à-dire toujours plus d'intrigues secondaires qui s'étirent indéfiniment sans jamais aboutir). Dans cette dernière catégorie, il y a l'apparition gratuite de John Valor, le Black Pirate, celle de Prince Gavyn, une petite lettre de Mist (Nash) juste pour rappeler qu'elle existe, etc. Dans la première catégorie, il y a une variété très rafraîchissante.

Les amateurs de l'univers partagé DC avant "New 52" (2011) pourront se délecter de la connaissance encyclopédique de Robinson, et de sa capacité à utiliser les personnages les plus méconnus, ou les plus mal utilisés. À ce titre, le tandem Shade / Doctor Fate replonge le lecteur dans des temps où un personnage habillé de bleu clair et de jaune pouvait être mystérieux et en imposer par son savoir, et son aura de destin implacable (si seulement, DC Comics pouvait trouver un prétexte pour rééditer sa minisérie réalisée par JM DeMatteis et Keith Giffen...). Matt Smith s'inspire fortement du style de Mike Mignola pour l'utilisation des aplats de noir, sans oser aller jusqu'à l'abstraction du maître. À l'opposé de cette histoire de superhéros surnaturel, se trouve le tandem formé par Jack Knight et Wesley Dodds.

Dans ces épisodes (20 à 23), Robinson reprend et développe le thème du lignage de la tradition superhéroïque, au fil des générations. Il intègre avec habilité et respect le travail effectué par Matt Wagner sur le personnage de Sandman dans la série Sandman mystery theater, souvent dessinée par Guy Davis. Cette histoire souffre d'une construction plus alambiquée que nécessaire, mais elle marie à nouveau une approche très "pulp" (criminel vicieux, dimension sociale, invention futuriste) avec une réflexion sur la vieillesse. Par opposition à Ted Knight, Wesley Dodds a vieilli "en temps réel", et Jack Knight se trouve confronté à la mortalité des individus, quelles que soient les actions (ou les exploits) qu'ils ont pu accomplir. Si Robinson ne peut pas s'empêcher de refaire endosser son costume à un octogénaire, il capture parfaitement la spécificité de Dodds, et de sa relation avec sa femme. Les réparties sur l'aspect sexuel de l'adrénaline pourront paraître pertinentes ou déplacées, en fonction de la sensibilité du lecteur. Les dessins d'Harris et Grawbadger s'appuient toujours autant sur des aplats de noir qui installent une atmosphère consistante. Ils représentent Dodds et sa femme comme de vraies personnes âgées, portant les stigmates du temps écoulé. Ils réussissent quelques compositions saisissantes, telle la première apparition de Sandman. Par contre, certaines mises en pages sont toujours aussi platounettes et peu visuellement intéressantes. Guy Davis effectue un travail magnifique semblant spontané, tout en étant détaillé.

Le lecteur retrouvra cette capacité de Robinson à passer du détail le plus dérisoire de l'univers partagé DC, à des thèmes adultes, d'une histoire à l'autre, avec l'accent portant plus sur un aspect ou sur l'autre. Il est très agréable de voir le récit repousser les limites pour s'aventurer dans des territoires inattendus embrassant le trivial et le sérieux. Robinson continue d'insérer des références à la culture populaire, avec parcimonie, sans que cela ne prenne le pas sur les histoires, de Roger Dean au Rat Pack, en repassant par le Portrait de Dorian Gray. À condition d'accepter que la narration de Robinson donne l'impression de papillonner, le lecteur découvre une succession de récits où les personnages secondaires dament souvent le pion au personnage principal (à la fois un avantage pour la richesse de la distribution, à la fois un inconvénient pour l'absence de développement significatif de Jack Knight qui devient un personnage presque secondaire dans sa série) pour des histoires inattendues. L'aspect visuel continue de progresser, tout en présentant quelques pages de ci, de là très quelconques. Comme dans le tome précédent, Robinson compose son récit de manière à ce que les mois de repos d'Harris et Grawbadger correspondent à des histoires annexes (ou du moins à des époques différentes) illustrées par d'autres artistes. Enfin, d'épisode en épisode, le lecteur voit émerger un autre personnage principal, peut être même plus intéressant que Jack Knight : The Shade. Cette impression est encore renforcée par les extraits de son journal intime en prose, où le lecteur a l'impression qu'il s'agit des réflexions de Robinson lui-même. le tome suivant Starman Omnibus Vol. 3 comprend la minisérie en 4 épisodes de The Shade, les épisodes 30 à 38 de Starman, "Starman annual" 2, et "Starman secret files" 1.
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Ce tome fait suite à Starman omnibus, tome 1 (épisodes 0 à 16). Il contient les épisodes 17 à 29 de "Starman", ainsi que "Showcase '95" 12, "Showcase '96" 4 & 5 et "Starman annual" 1 (parus de 1995 à 1997). Tous les scénarios sont de James Robinson.

Showcase '95 12 (dessins & encrage de Wade von Grawbadger, 10 pages) - Shade rencontre Neron qui lui propose d'augmenter ses pouvoirs, à l'occasion de Underworld unleashed. Robinson écrit une histoire sympathique qui ajoute quelques nuances au personnage de Shade, en le plaçant clairement à part de la simple dichotomie bien / mal. Les dessins de Grawbadger sont détaillés et agréables à regarder.

Épisode 17 (dessins de Tony Harris, encrage de Wade von Grawbadger) - Ted Knight rend visite à Solomon Grundy et Mikaal Tomas. Jack Knight rend visite à Charity (la diseuse de bonne aventure). The Shade et Matt O' Dare (Scalphunter, réincarnation de Brian Savage) sont aspirés dans la dimension du démon de la peinture de Damon Merritt. C'est également la première apparition de John Valor, le Black Pirate. Épisode 18 (dessins et encrage de John Watkiss) - Shade raconte les 2 premiers affrontements entre Starman (Ted Knight) et Mist (Kyle, le premier du nom). Épisode 19 (Harris & Grawbadger) - Jack Knight retrouve son frère David pour une deuxième discussion.

"Showcase '96" 4 & 5 (dessins & encrage de Matt Smith) - Shade et Doctor Fate (Kent Nelson) s'allient pour lutter contre quelqu'un qui souhaite réitérer les conditions d'obtention du pouvoir de Shade. Épisodes 20 à 23 (Harris & Grawbadger, comprenant 11 pages dessinées & encrées par Guy Davis) - Jack Knight souhaite prouver à Nash (la nouvelle Mist) et à lui-même qu'il vaut mieux que Nash. Il se rend à New York pour rencontrer Wesley Dodds et Dian Belmont qui doivent savoir où se trouve un objet cher au premier Mist.

Starman annual 1 (suivant les séquences, dessins de Craig Hamilton, de Bret Blevins, de J.H. Williams III) - Dans le cadre de numéros annuels racontés dans le style "pulp", James Robinson raconte une histoire de Prince Gavyn, et une de Starman (Ted Knight) contre The Prairie Witch (Abigail Moorland). Épisodes 24 à 26 (Harris et Grawbadger, avec 6 pages de Chris Sprouse) - le temps est venu pour Starman (Jack Knight) d'affronter le démon de la peinture de Damon Merritt. Épisode 27 (dessins et encrage de Steve Yeowell) - Jack Knight est invité au repas de Noël de la famille O'Dare, mais il croise un clochard en habit de père Noël dans la rue. Épisode 28 (dessins de Craig Hamilton, encrage de Ray Snyder) - Mikaal Tomas croise un autre survivant de sa race en 1976, dans une discothèque terrestre. Épisode 29 (Harris & Grawbadger) - Jack Bennetti (un supercriminel dénommé Bobo) revient à Opal City après avoir fini de purger sa peine de prison. Il se bat contre le Royal Flush Gang aux cotés de Starman.

Ce tome comprend également une introduction de 3 pages Tony Harris, 10 pages de texte du journal intime de Shade, 3 pages de photographies de produits dérivés (statuettes, figurines, etc.), et 4 pages de postface de James Robinson.

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Le moins que l'on puisse dire est que ce tome est assez hétérogène. D'un coté il y en a pour tous les goûts ; de l'autre le lecteur peut avoir l'impression que James Robinson cède au syndrome "Chris Claremont" (c'est-à-dire toujours plus d'intrigues secondaires qui s'étirent indéfiniment sans jamais aboutir). Dans cette dernière catégorie, il y a l'apparition gratuite de John Valor, le Black Pirate, celle de Prince Gavyn, une petite lettre de Mist (Nash) juste pour rappeler qu'elle existe, etc. Dans la première catégorie, il y a une variété très rafraîchissante.

Les amateurs de l'univers partagé DC avant "New 52" (2011) pourront se délecter de la connaissance encyclopédique de Robinson, et de sa capacité à utiliser les personnages les plus méconnus, ou les plus mal utilisés. À ce titre, le tandem Shade / Doctor Fate replonge le lecteur dans des temps où un personnage habillé de bleu clair et de jaune pouvait être mystérieux et en imposer par son savoir, et son aura de destin implacable (si seulement, DC Comics pouvait trouver un prétexte pour rééditer sa minisérie réalisée par JM DeMatteis et Keith Giffen...). Matt Smith s'inspire fortement du style de Mike Mignola pour l'utilisation des aplats de noir, sans oser aller jusqu'à l'abstraction du maître. À l'opposé de cette histoire de superhéros surnaturel, se trouve le tandem formé par Jack Knight et Wesley Dodds.

Dans ces épisodes (20 à 23), Robinson reprend et développe le thème du lignage de la tradition superhéroïque, au fil des générations. Il intègre avec habilité et respect le travail effectué par Matt Wagner sur le personnage de Sandman dans la série Sandman mystery theater, souvent dessinée par Guy Davis. Cette histoire souffre d'une construction plus alambiquée que nécessaire, mais elle marie à nouveau une approche très "pulp" (criminel vicieux, dimension sociale, invention futuriste) avec une réflexion sur la vieillesse. Par opposition à Ted Knight, Wesley Dodds a vieilli "en temps réel", et Jack Knight se trouve confronté à la mortalité des individus, quelles que soient les actions (ou les exploits) qu'ils ont pu accomplir. Si Robinson ne peut pas s'empêcher de refaire endosser son costume à un octogénaire, il capture parfaitement la spécificité de Dodds, et de sa relation avec sa femme. Les réparties sur l'aspect sexuel de l'adrénaline pourront paraître pertinentes ou déplacées, en fonction de la sensibilité du lecteur. Les dessins d'Harris et Grawbadger s'appuient toujours autant sur des aplats de noir qui installent une atmosphère consistante. Ils représentent Dodds et sa femme comme de vraies personnes âgées, portant les stigmates du temps écoulé. Ils réussissent quelques compositions saisissantes, telle la première apparition de Sandman. Par contre, certaines mises en pages sont toujours aussi platounettes et peu visuellement intéressantes. Guy Davis effectue un travail magnifique semblant spontané, tout en étant détaillé.

Le lecteur retrouvra cette capacité de Robinson à passer du détail le plus dérisoire de l'univers partagé DC, à des thèmes adultes, d'une histoire à l'autre, avec l'accent portant plus sur un aspect ou sur l'autre. Il est très agréable de voir le récit repousser les limites pour s'aventurer dans des territoires inattendus embrassant le trivial et le sérieux. Robinson continue d'insérer des références à la culture populaire, avec parcimonie, sans que cela ne prenne le pas sur les histoires, de Roger Dean au Rat Pack, en repassant par le Portrait de Dorian Gray. À condition d'accepter que la narration de Robinson donne l'impression de papillonner, le lecteur découvre une succession de récits où les personnages secondaires dament souvent le pion au personnage principal (à la fois un avantage pour la richesse de la distribution, à la fois un inconvénient pour l'absence de développement significatif de Jack Knight qui devient un personnage presque secondaire dans sa série) pour des histoires inattendues. L'aspect visuel continue de progresser, tout en présentant quelques pages de ci, de là très quelconques. Comme dans le tome précédent, Robinson compose son récit de manière à ce que les mois de repos d'Harris et Grawbadger correspondent à des histoires annexes (ou du moins à des époques différentes) illustrées par d'autres artistes. Enfin, d'épisode en épisode, le lecteur voit émerger un autre personnage principal, peut être même plus intéressant que Jack Knight : The Shade. Cette impression est encore renforcée par les extraits de son journal intime en prose, où le lecteur a l'impression qu'il s'agit des réflexions de Robinson lui-même. le tome suivant Starman omnibus, tome 3 comprend la minisérie en 4 épisodes de The Shade, les épisodes 30 à 38 de Starman, "Starman annual" 2, et "Starman secret files" 1.
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