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Critique de Juin


J 'avais déjà lu plusieurs Roblès, mais c'était le prix littéraire décerné à Blois. Je préfère depuis quelques années découvrir ces romans, plutôt que ceux du livre Inter...Mais c'est un aparté qui n'a rien à voir avec cette pièce de théâtre.
Enfin je découvre Emmanuel Roblès et je dois dire que "outch"! Quel uppercut.
Quelle cruauté dans cette pièce, c'est une histoire terrible que l'on lit dans un souffle, en s'accrochant à chaque mot avec un espoir ténu. En 1812 tout le pays subit les massacres et pillages des espagnols et Montserrat n'accepte plus cette situation. Il protège Simon bolivar, qui est en fuite.
Un homme ( traître ou humain ?) peut-il dénoncer un autre pour sauver six otages pris au hasard dans la rue.
C'est sordide, terrible, sans concession. Presque un huis clos où le bruit de la folie des hommes rythment cette histoire.
" Comme vous êtes cruels les hommes !Comme il vous est facile de tuer ! Vous ne savez pas ! Vous ne savez pas!"
(La mère)
Quel cynisme pour les uns mais aussi quel courage pour les autres. La palme revient au père Père Coronil, personnage totalement écoeurant, qui se retranche derrière un Dieu peu compatissant.
Une pièce puissante et bouleversante. Il est beaucoup question de Dieu dans cette pièce mais où est l'humanité derrière toute cette haine et ces horreurs? Je la lisais en pensant à 39/45, sans doute à cause des otages...
Un texte que je ne suis pas près d'oublier.

Merci C pour cette découverte, même si cette pièce m'a glacée. Un livre vers lequel je n'aurais jamais été de moi-même.
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