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Critique de Mome35


Mome35
28 décembre 2014
Il y a des livres qui n'obtiennent pas l'audience qu'ils mériteraient. Ce roman de Michael Robothan, en est un, même si le titre trop flou, manque, à notre avis d'impact et de recherche. Probablement l'un des meilleurs sinon le meilleur que j'ai lu dans l'année écoulée avec le « Dawa » de Julien Suaudeau et « le festin du serpent » de Ghislain Gilberti. Ancien journaliste d'investigation, l'auteur sait à merveille construire une intrigue qui tient la route, mener une enquête allant crescendo sans dévoiler son but véritable, ménageant donc le suspense jusqu'au dénouement final. Les châpitres courts accélèrent l'action, les personnages principaux, ceux qui sont, bien sûr, du côté « moral » de l'histoire, ainsi que quelques victimes au destin contraire, sont attachants. Robothan, d'une écriture ciblée ne se perd jamais dans des descriptions lassantes sur les lieux et le climat de certaines scènes et il a un sens inné de la métaphore subtile voire brillante. On entre d'emblée dans la peau des deux héros principaux, le journaliste free-lance Luca Terracini et l'ancien officier de police Vincent Ruiz. Qu'il s'agisse de l'atmosphère étouffante et dangereusement sanglante du Bagdad de l'après Saddam Hussein pour l'un, ou de l'ambiance parfois étrange de la cosmopolite Londres pour l'autre. Ces deux-là enquêtent, le premier sur des attaques de banques et des disparitions insolites de millions de dollars en Irak, le second sur un coup monté, un cambriolage et la perte d'objets chers au Royaume Uni. Ils se retrouveront dans la dernière partie du thriller pour dénouer les fils d'une incroyable machination où banquiers véreux, capitaux détournés, terrorisme et CIA sont bizarrement impliqués et imbriqués. Nos deux chevaliers blancs entourés de quelques amitiés fortes, n'en disons pas plus, arriveront-ils à éradiquer ces forces occultes et meurtrières ? Vous vous chargerez vite de le savoir tant la curiosité vous tiendra à la peau. Dans Michaël Robothan, il y a, à coup sûr, du John le Carré matiné Frédérick Forsythe
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