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Stéphane Carn (Traducteur)
EAN : 9782253116103
536 pages
Le Livre de Poche (07/03/2007)
3.52/5   89 notes
Résumé :
J oseph O’Loughlin, psychologue clinicien reconnu, ignorait qu’en voulant aider la police, il allait se retrouver pris dans une spirale infernale. En traçant le portrait psychologique d’une jeune femme mutilée et tuée, les soupçons ont commencer à peser sur lui, car cette femme, il l’avait connue des années auparavant dans d’étranges circonstances et elle avait failli ruiner sa carrière. Au fil des jours, les preuves s’accumulent contre Joseph… Parviendra-t-il à sor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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A première vue, l'on pourrait croire que Joseph O'Laughin a tout pour être heureux. Marié à une femme qu'il l'aime et qui le lui rend bien, Julianne, père d'une adorable petite file de huit ans répondant au doux prénom de Charlie et enfin psychologue de renom, le protagoniste et narrateur de cette histoire (Joseph en personne) est apparemment un homme sans histoires et pourtant...
Tout débute le jour où il décide, comme chaque année, de se rendre sur la tombe de sa tante, accompagné de sa fille et de sa femme pour, comme chaque année depuis son décès, lui offrir un bel hommage assez particulier, à savoir déposer des centaines de feuilles aux couleurs d'automne sur sa tombe. Avouez que cela est assez étrange mais toujours est-il que ce jour-là, notre héros voit quelque chose qui va par la suite bouleverser sa vie.
En tant que psychologue réputé, Joseph a beaucoup de patients mais , celui qui lui pose le plus de difficultés est un jeune homme qui se borne à arriver en retard à ses rendez-vous et dont il n'a pas fini d'entendre parler , un certain Bobby Moran. de quelle façon ce dernier va-t-il finalement finir par lui pourrir la vie (au sens propre du terme) ? C'est ici que repose toute l'intrigue...car qui dit roman policier dit forcément crime (enfin, en général), mais qui a tué qui et pourquoi, si vous pensez avoir trouvé qui est qui avec seulement les quelques noms que je vous ai cités, je peux d'ores et déjà vous dire que vous vous mettez le doigt dans l'oeil !

Il est vrai que je n'ai pas l'habitude de lire des romans policiers mais étrangement, ici, je me suis laissée prendre au jeu d'autant plus que l'auteur s'amuse à amener sans cesse le lecteur sur de fausses pistes, à tel point que le lecteur ne découvre le fin mot de l'histoire que dans les toutes dernières pages du roman ! Un scénario qui tourne un peu en rond par moments (d'où la raison pour laquelle je n'ai pas mis la note maximale à cet ouvrage) mais très bien écrit et que je ne peux donc que vous recommander vivement !
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Joseph O'Loughlin, un psychologue qui souffre de la maladie de Parkinson est faussement accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis puis d'un deuxième. Il croit que ces deux meurtres ont été commis par l'un de ses patient. Pendant que la police lui courre après, ce dernier cherche des éléments de preuve contre celui qu'il croit être le véritable coupable.

Rendu à la page 180, j'ai note : "Rien n'a avancé en ce qui concerne l'intrigue, mais je ne me suis pas ennuyé pour autant.

Souvent je trouve qu'une ligne ou deux de texte feraient une bonne citation. Un mot d'esprit, une trouvaille, une observation pertinente sur le genre humain ou simplement une image enjolivant le texte. Je pense entre autre à cette expression à propos de son père, "Le médecin personnel de Dieu le père." En un mot, il a une plume très agréable à lire.

Comme je n'ai pas le temps de tout retranscrire, je mets un post it pour retrouver ces lignes le temps voulu. Je vais être obligé de décoller tous ces post it avant de remettre le livre à la bibliothèque. Cela aurait fait trop de citations et, certaines trouvailles, bien qu'intéressante aurait fait une mauvaise citation sur Babelio.

Je ne devrais pas dire que rien n'a avancé. Il a un drôle de zigoto comme client qui pourrait fort bien être le meurtrier.

Maintenant que j'ai terminé le roman, je peux dire que les 180 pages nous donnaient une série d'indices qui se sont révélées pertinentes plus loin.

Immédiatement après avoir écrit les lignes précédentes, le tempo et la tension se sont accélérés. Les forces policières sont devenues de plus en plus tenaces. L'épouse du psychologue ne voulait plus lui parler, ses amis et connaissances l'abandonnaient et de plus, le véritable assassin menaçait de s'en prendre à sa famille.

Ce livre vaut la peine d'être lu, non seulement pour cet humour pince sans rire ou britannique ou poétique. Il vaut aussi la peine d'être lu pour la qualité de l'intrigue et les nombreux rebondissements
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Je ne connaissais pas Michael Robotham. J'ai vu de bonnes critiques lors de mon séjour de vacances en Australie, car il est australien, même s'il écrit sur Londres, et donc quand je suis tombé sur son premier livre dans un magasin d'occasion, je n'ai pas hésité.

Donc, "le suspect" est le premier livre de la série dont le héros est le Professeur O'Loughlin, psychologue clinicien. Dans ce premier livre, il va surtout essayer de se sortir d'affaires, parce qu'il se trouve au milieu de morts plus ou moins suspectes, et devinez qui est le ou un des suspects ? Ce qui rassure, c'est que comme il s'agit d'une série, sans dévoiler trop l'histoire, on peut supposer qu'il va s'en sortir...

Petite coïncidence pour ce qui me concerne, j'ai divers maux au bras gauche en ce moment, ce qui me permet d'apporter toute ma sympathie au héros du livre, en espérant toutefois que mes maux sont moins graves que les siens.

Donc c'est riche, intense, les personnages sont fouillés. L'inspecteur Ruiz, qu'on doit également suivre dans les prochains épisodes fait partie de la vieille école.

J'ai éteint hier soir fort tard la lumière, car je tenais absolument à finir le livre avant de m'endormir. Cela m'arrive assez rarement, c'est dire si c'était prenant.

C'est bien écrit, j'ai lu quelques critiques moyennes, je trouve que c'est nettement mieux que ça !

Je vais rapidement me mettre
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Une fois plongée dans ce roman, j'ai eu beaucoup de mal à en décrocher!

Joseph O'Loughlin est un père de famille et mari heureux. Atteint de la maladie de Parkinson, sa vie vient d'être chamboulée.. mais ce n'est rien comparé à ce qui l'attend ! En se rendant comme tous les ans au cimetière pour déposer des feuilles mortes sur la tombe de sa tante, il ne pensait pas que sa vie allait basculer...
Un cadavre est découvert non loin. Et en voulant aider la police, il va finalement se comporter comme le suspect idéal: toutes les preuves mènent à lui.
A-t-il tué cette femme ? Si ce n'est pas lui, qui sème les preuves pour le faire accuser ?

Ce thriller est haletant. Et bien que l'intrigue mette du temps à se mettre en place, aucun passage n'est inutile car tout fini par avoir son importance et sa place.
Le personnage principal, Joseph, est très intéressant car il est dans une période de chamboulement dans sa vie ce qui sème le doute: est-il capable de ses atrocités ? le psychologue devient-il fou ?
La maltraitance infantile, les services sociaux, l'amour, l'amitié, la trahison sont autant de thèmes abordés dans ce roman.

A découvrir de toute urgence...
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Joseph O'LOUGHLIN est un psychologue qui exerce en libéral. Il est marié avec Julianne , ils ont une fille Charlie. Il vient d'apprendre qu'il est atteint de la maladie de Parkinson.

Au nombre de ses clients un jeune homme obèse et peu sympathique Bobby Morgan.

Catherine, une jeune femme est découverte assassinée. L'inspecteur Ruiz en charge de l'enquête lui demande de venir voir le corps. Joseph découvre alors qu'il a connu la victime, elle était infirmière dans un hôpital où il a travaillé ; elle avait porté plainte contre lui pour agression sexuelle, plainte qu'elle avait ensuite retirée. Il est maintenant soupçonné de son assassinat par la police.

Une autre jeune femme avec laquelle il était liée est également assassinée : il est également soupçonné pour ce deuxième meurtre

Par ailleurs il a des difficultés avec son épouse qui semble souhaiter le divorce.

Joseph échappant à la police effectuera sa propre enquête .

Roman pas vraiment extraordinaire, mais une bonne détente pour une lecture d'été.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
En 1987, Daniel Wegner, psychologue américain, à mené une expérience célèbre, sur la répression des idées. Lors d'un test... Il a demande à un groupe de ne pas penser à un ours blanc. Chaque fois que l'image de l'ours blanc faisait irruption dans leur esprit, ils avaient pour consigne d'actionner une sonnerie. Ils eurent beau faire,, aucun des sujets ne parvint à éviter l'idée interdite pendant plus de quelques minutes.
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Maintenant essayez de lire les autres critiques et citations sans penser à un ours blanc.
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La première loi, dans l'administration de la Santé publique, c'est qu'il est toujours plus simple de se débarrasser des emmerdeurs ou des incapables en les faisant grimper dans la voie hiérarchique, que de les virer.
Page 75
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Aucun joueur de poker ne s'étend sur ce qui lui a mis la puce à l'oreille, quand il a détecté un bluff. J'ai dû passer très près de la vérité, mais c'est un peu comme quand la NASA crie victoire, lorsque sa sonde spatiale va s'écraser sur Mars : elle ne s'était certes pas trompée de cible, mais elle ne risque plus de nous en dire grand-chose !
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Je me souviens soudain d'une leçon que j'ai apprise à huit ans, lorsque j'ai débarqué en pension. Le premier garçon qui vous aborde et se présente spontanément, c'est celui qui a moins de copains.
Page 189
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En 1987, Daniel Wegner, psychologue américain, a mené une expérience célèbre, sur la répression des idées. Lors d’un test qui aurait pu surgir de l’imagination de Dostoïevski, il a demandé à un groupe de sujets de ne pas penser à un ours blanc. Chaque fois que l’image de l’ours blanc faisait irruption dans leur esprit, ils avaient pour consigne d’actionner une sonnerie. Ils eurent beau faire, aucun des sujets ne parvint à éviter l’idée interdite pendant plus de quelques minutes. Wegner y voyait l’action de deux processus contradictoires qui s’affrontaient : d’une part, les efforts de votre esprit s’évertuant à penser à n’importe quoi d’autre qu’à cet ours blanc, tandis qu’une autre partie de vous-même pousse subtilement vers votre conscience l’élément que vous voulez éviter.

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