Poétique et philosophique. On aime se perdre à travers les rues des sables de
Paco Roca. Presque biblique, mythologique ce récit. le labyrinthe , la tour de Babel, le déluge...
Icare n'est pas loin non plus… Surréaliste, absurde,tendre, comique. le temps, la mémoire, l'amour, la mort, l'identité, l'enfermement, l'éternité, l'aliénation, tout devient un jeu de miroir, une imbrication de peurs, de doutes, de renoncements, que les uns renvoient aux autres. Certains fuient, certains restent, d'autres résistent, tous à la hauteur de leurs rêves, à la mesure du temps qui leur reste. Sans horizon l'humain se livre souvent à la verticalité de toutes ses obsessions. Un très joli moment de lecture.
« Loué soit l'infini - Labyrinthe des effets et des causes, - Qui, avant de me présenter le miroir - Dans lequel je ne verrai personne ou je verrai un autre, - M'accorde la pure contemplation - D'un langage de l'aube. «
Jorge Luis BorgesAstrid Shriqui GarainCommenter  J’apprécie         130