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EAN : 9782878271447
100 pages
Rackham (19/01/2012)
3.02/5   22 notes
Résumé :
Dans l’Espagne de la fin des années 50, les dessinateurs vedettes de la Editorial Bruguera, le plus important éditeur de bandes dessinées du pays, quittent la maison d’édition pour fonder une revue entièrement autogérée, Tio Vivo, dont ils sont à la fois propriétaires, directeurs éditoriaux et principaux auteurs.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
- ABANDON - (ennui)

► Pourquoi je n'ai pas aimé :
- parce que l'histoire tourne en rond, qu'il y a des flash-back dont je me serais passée, parce que l'album est à la fois dense (graphisme) et dilué (le récit)...
- parce que les personnages sont difficiles à distinguer les uns des autres
- parce que je suis particulièrement déçue après le coup de coeur pour Rides, de cet auteur
- parce que je ne m'intéresse pas à l'histoire espagnole de la BD, telle qu'elle est présentée ici, très ciblée sur la fin des années 1950

► Ce que j'aurais pu aimer :
- le contexte historique intéressant (le franquisme)
- en apprendre plus sur la BD
- l'hommage de l'auteur à des dessinateurs qui l'ont inspiré

► Ce que j'ai aimé :
- le côté vintage (télévisions, machines à écrire, panneaux publicitaires d'époque)...
- décider d'abandonner cette lecture

Les points positifs étant largement minoritaires, je jette l'éponge à mi-parcours, je ne pense pas changer d'avis en persévérant...
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En voyant la couverture sur la liste de Masse critique, j'ai opté pour cette BD, parce que le style semblait me convenir.
Il est vrai qu'un fois le livre en main, le dessin et surtout ces couleurs, variations légères sur monochromes passés, me plaisent beaucoup. La ligne est claire, avec, cependant, le trait des visages qui ne marque pas assez les personnages : ils semblent avoir un peu tous la même tête.

Le scénario : d'abord dérouté parce qu'on va et vient dans le temps, je n'y ai pas compris grand chose au départ. Pourtant la préface présente fort bien le sujet : quatre dessinateurs quittent la grande maison d'édition Editorial Bruguera pour tenter leur chance seuls. Sous le régime franquiste, cette décision est un gros pari, car Bruguera a la main-mise sur tout ce qu'on publie dans divers domaines à l'époque. En fin de volume, l'auteur Paco Roca (voir ses beaux albums Rides) explique longuement ses motivations. Tout cela est fort bien fait et offre des informations intéressantes.

Mais la BD n'arrive pas à me convaincre : impossible de m'accrocher à ces cases sans lien, apparemment décousues, soudain répétitives dans leur dessin. Je comprends que certains dessinateurs recourent à des scénaristes spécialisés pour se concentrer sur le dessin. Ici il y a soit une volonté de créer des effets que les amateurs férus de BD apprécieront peut-être, ou alors il y des lacunes dans l'élaboration du message illustré.

Il est certain que cet ouvrage vaut par sa valeur hommage à ces quatre dessinateurs dissidents, mais bon, je ne connais pas bien la BD espagnole et encore moins son histoire : il est sûr qu'un livre mettant en scène Hergé, Peyo et Walthéry, m'aurait davantage interpellé.

Voilà, un beau livre entre les mains, de très beaux dessins parfois, avec un souci du détail des rues de Barcelone des années 50 et le style vintage des objets. Bien que les circonstances historiques soient intéressantes, je ne connais pas ces dessinateurs espagnols, sujet qui est, me semble-t-il plutôt destiné à des aficionados.

Merci à Babelio et RACKHAM de m'avoir permis de découvrir ce livre.

Lien : http://www.christianwery.be/
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Cinq des auteurs les plus populaires des éditions Bruguera de cette époque ont donc décidés de réunir leur talent, leur expérience pour créer un magazine, Tio Vivo, d'une excellente qualité par sa forme et son contenu. Une première dans le milieu alors que l'Editorial tiens le monopole. Cette maison d'édition fut fondée par Juan Bruguera entre 1910 et 1911 sous le nom de El Gato Negro, se baptisa ensuite Editorial Bruguera (1940-1986) et devint une des principales entreprises espagnoles dans le domaine de la culture populaire. Un colosse dans le milieu de la BD et du livre illustré, et qui publie également des romans, nouvelles et des ouvrages de poésie.

L'hiver du dessinateur de Paco Roca, est donc un travail de mémoire, un hommage à ses pères, ceux qui ont osés s'opposer à la grande autorité de leur éditeur !

Mais n'est-ce pas une bataille perdue d'avance ? Pas simple à ce moment de l'Histoire d'Espagne, de remettre en question leur statut d'auteur pour tenter d'améliorer leur sort. Cela ressemble à David contre Goliath, où le droit d'auteur est un impensable chimère.

Ce qui est décrit est le résultat d'une enquête approfondie, une approche brillante à un moment critique dans l'histoire de ce pays à travers l'aventure d'un petit groupe d'artistes.

Paco Roca, avec simplicité expose les faits. Il ne juge pas. Il reconstitue par petites touches, l'ambiance d'une époque, celle de l'Espagne de Franco, une Espagne faite de restriction et de censure.

Le récit commence à l'hiver 1959, et se termine à l'automne 1979, en passant par un rythme de saisons d'avant en arrière, la lecture est chapitrée et nous envoie de la fin de l'été de 1957 à l'hiver 1958, viendra le début du printemps 1957, pour ensuite nous offrir un premier passage de Noël 58, avant de retourner à l'été 57, et de revenir à ce Noël 58. Autant de changement pour autant de couleur. Ambiance bleutée pour les passages hivernales, et ambiance jaunie, feutrée pour les moments estivales ! C'est magnifique.

Les images très expressive laissent paraître les sentiments des personnages. C'est riche de dialogue, et de détails. Paco Roca, auteur de Rides aux éditions Delcourt, Rue de sable toujours chez Delcourt, et L'ange de la retirada, aux éditions Six pieds sous terre, obtient ici avec L'Hiver du dessinateur, un portrait complètement nu du caractère de l'humanité.

Une grande leçon d'altruisme au sein d'une époque qui n'incitait pourtant pas au partage …
Lien : http://alamagie-des-yeux-dol..
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Paco Roca, auteur espagnol, avait déjà publié chez Delcourt en 2007 "Rides", un très bel album sur la maladie d'Alzheimer puis "Les rues de sable" en 2009, beaucoup moins réussi.
"L'hiver du dessinateur" qui sort en ce moment chez Rackham relate un essai d'émancipation de cinq auteurs de bande dessinée dans l'Espagne franquiste de la fin des années cinquante. A cette époque là, régnait un seul éditeur nommé Bruguera qui employait toute la fine fleur de la bande dessinée locale. Quand je dis employer, c'est plutôt exploiter car ces dessinateurs, payés à la planche, ne possédaient aucun droit sur leurs dessins, restant la propriété de l'éditeur. Cinq frondeurs, épris de liberté, décident de fonder un journal concurrent. Hélas, leur entreprise se verra très vite empêchée par le gros éditeur qui les réembauchera.
C'est album est avant tout destiné aux grands amateurs de bande dessinée, aux historiens aussi et aux espagnols qui ont bien connu cette époque. le thème n'est pas réellement porteur pour le grand public.
Cependant, il possède des qualités indéniables.
Tout d'abord, un coup de chapeau au dessin de Paco Roca, absolument magnifique, remarquablement mis en valeur par une subtilité éditoriale qu'est la coloration des pages selon les saisons où se déroule l'histoire. Quand c'est l'hiver, les pages sont légèrement bleutées, rosées au printemps, jaunies à la fin de l'été. Cela crée un climat à la fois suranné et nostalgique du plus bel effet.
Ensuite, il y a, en creux, une très fine évocation de l'Espagne franquiste, de son manque de liberté, de sa censure et de sa société muselée.
Et pour terminer, un joli portrait en demi-teinte traverse cette histoire, celui du senor Gonzalès, l'affreux directeur de la rédaction , avec son crayon rouge, corrigeant sans état d'âme les planches de ses rédacteurs. Il passe sa carrière à se faire détester et à transformer sa vie en désert. Un peu comme le régime de Franco...
La fin sur le blog :
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Fin des années 5o, en Espagne. Au sein de la plus importante maison d'édition de bande dessinée du pays, une poignée de dessinateur décide de se rebeller en la quittant pour fonder leur propre revue dont il seront maitres en tout point.
On ressent le gros effort de documentation qu'il a du y avoir pour l'écriture de cette BD. Elle est donc intéressante sous cet aspect en décrivant la société espagnol sous Franco et le début de la société de consommation.
Hélas, elle est desservie par sa construction. Les différents moments des faits s'entrecroisent en un va et vient qui sème la confusion, tout devient alors flou. Et pour finir la dernière page nous laisse sur notre fin car , pour moi, il manque un maillon pour la bonne compréhension. Dommage...
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critiques presse (3)
Sceneario
03 février 2014
Un album qui reste à la fois un document très instructif et un superbe objet !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDSelection
17 février 2012
L’Espagnol Paco Roca, en pleine possession de son art, réussi à mettre en scène des personnages absolument pas manichéens, pétris de doutes et de contradictions, de courage et de faiblesses…
Lire la critique sur le site : BDSelection
Actualitte
23 janvier 2012
Dans un style très "ligne claire" qui reflète si bien cette période, Roca se sert beaucoup de plans fixes - parfois sur une planche entière - accentuant cette impression d'assister à une pièce de théâtre un peu désuète !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
[Espagne, fin des années 50]
Quand j'ai dit [à mes parents] que je quittais la banque pour devenir dessinateur, c'est comme si j'avais annoncé que je me lançais dans le strip-tease.
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Videos de Paco Roca (107) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paco Roca
La brillantez que genera la obra de los grandes artistas los aísla en una genialidad aparentemente solitaria. Pero esto no es así. Todos ellos llegaron a su arte admirando, a veces copiando, la obra de sus predecesores antes de emprender su propio camino. Escuchar a los artistas hablar de sus predecesores, que han tenido un profundo impacto en ellos, es una buena manera de hacerse una idea de su cultura gráfica. Aquí proponemos descubrir una generación de artistas a través de los ojos de la siguiente. Tomando prestado el título de uno de los primeros libros de PLG, Anabel Colazo, Kim y Paco Roca nos hablarán cada uno de los autores que les iniciaron en el cómic, y que les han acompañado. Y nos mostrarán las imágenes.
Nos cruzaremos con Dan Barry (más que con Alex Raymond), Harold Foster, Frank Robbins, los ilustradores de Mad, Richard Corben, la pandilla de El Juves, Tardi, Peyo, Kasumi Yasuda, Vittorio Giardino, Ambros, Francisco Ibáñez, Albert Uderzo, Jack Kirby, Moebius, Bruce Tim, Jaime Hernández, Hayao Miyazaki, además de películas, series, novelas y videojuegos...
Los tres artistas pertenecen a generaciones diferentes, pero, por supuesto, tienen distintas fuentes de inspiración, lo que da lugar a una interesante confrontación. La conversación, iniciada durante las mesas redondas de SoBD 2023, está dirigida por Manuel Barrero.
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