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EAN : 9782702165478
306 pages
Calmann-Lévy (09/10/2019)
4.03/5   115 notes
Résumé :
Ce flic n’affronte pas seulement le Mal.
Il combat les Ogres.

Paris, en pleine nuit. Amaury Marsac, chef de groupe à la Criminelle, découvre dans le hall d’un immeuble sa plus jeune équipière, Lise Brugguer, gisant entre la vie et la mort. Près d’elle, un cadavre d’homme à la tête explosée, mais pas d’arme.
Avant de sombrer dans l’inconscience, Brugguer lui révèle qu’elle a une fille de trois ans, qui est peut-être en danger, et que lui,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
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Si j'ai choisi ce roman en l'absence de mon indispensable libraire , c'est tout simplement parce que je n'ai jamais été déçu par un livre aussi bien noté par les amies et amis babeliotes . Je dis bien " noté " et non pas "critiqué " car lire les critiques est trop "suicidaire " , un certain nombre ne respectant pas les limites permettant de ne " pas trop en apprendre " . C'est dommage à dire , mais hélas...Donc on attend d'avoir sa propre idée avant de la confronter à celle des autres .
L'action se déroule à Paris .Marsan est furieux . L'une de ses collaboratrices vient d'être retrouvée grièvement blessée d'une balle dans le dos dans un immeuble . Son arme de fonction a disparu et un homme gît près d'elle , mort : une balle dans la bouche l'a expédié " ad patres " ...Un second corps est retrouvé dans le même état ." Quand un flic côtoie un crime d'aussi près, le pire est à craindre ..." se dit Marsac qui va... On transporte Lise , la policière , à l'hopital , Marsac va s'occuper de sa fille , Liv , une jeune autiste , tout en fouillant son passé dans la plus grande discrétion . Qui est vraiment cette policiére récemment intégrée dans l'équipe de Marsac ? Quelles relations entretenait - elle avec la victime ?
Attention , ceux ou celles qui s'attendent à de grandes poursuites , à de nombreux coups de feu , coups tordus , rebondissements risquent de déchanter . Point de tout cela , non , mais beaucoup plus de finesse , d'originalité , d'analyse ... Et tous ceux et celles qui veulent tout saisir des ambiguïtés du " genre humain " , des conséquences du passé, de l'absence d'un père, du désintérêt d'une mère, vont pouvoir donner libre cours à leurs intuitions , à leurs déductions les plus folles .Les lieux sont très peu nombreux, reviennent de façon récurrente , sans aucun intérêt descriptif .L' enquête avance , lentement , comme une sorte de puzzle pour lequel il faut tout étudier , les formes , les couleurs , l'environnement , avant de placer la pièce sans " coup férir " .
L'écriture, remarquable , s'adapte au moment dépeint, phrases courtes ou non , simples ou complexes , verbales ou nominales, une " symphonie " pour décrire un monde " rude et âpre " , celui du présent et celui , moins accessible , du passé , de l'enfance , de l'absence , du manque . Pénétrer l'âme humaine , n'épargner personne pour nous permettre de mieux comprendre tout le monde , c'est un travail "d'orfèvre ", un travail de " pro " , pas étonnant quand on sait que l'autrice .....
C'est , comme " noté " , plus un roman noir qu'un polar , et , sans aucunement opposer les genres qui s'associent ici avec bonheur , il convient de saluer la qualité du résultat et remercier l'auteure pour cet excellent moment de lecture.
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Marsac est chef de groupe au 36 quai des Orfèvres « Une adresse mythique pour une vie usante, et un métier de chien, qui le dévore avec application. » Une nuit, sa nouvelle recrue Lise Brugguer l'appelle pour lui demander de venir à son secours. C'est touchée d'une balle dans le dos qu'il l'a retrouve au pied d'un escalier, dans un immeuble inconnu, à côté du cadavre d'un homme mort, abattu d'une balle en pleine tête. En attendant les secours, dans un dernier souffle, elle le supplie de s'occuper de sa fille Liv, 3 ans dont elle n'avait jamais parlé à personne. Pour la première fois, Marsac se voit contraint de mentir à son équipe et de mener une enquête qui commence par de lourds secrets.

J'avais découvert la plume d'Elsa Roch en février 2019 en lisant son roman « Oublier nos promesses. » J'avais alors été subjuguée par cette fascinante capacité à mettre tant de lumière dans un récit noir. Dans ce nouvel opus, Elsa Roch fait montre d'une poésie exacerbée dans ce récit tendre et suffocant qui touche au domaine de l'intime, de l'enfance et de l'adolescence d'une gamine qui s'est tue. Les ogres, surtout présents dans les contes pour enfants, existent dans la vraie vie, et lorsqu'ils prennent forme humaine, au sein d'un foyer, c'est tout un équilibre en construction qui vacille. « L'amour, cette belle excuse, cette chimère qui mène au pire » fait parfois entrer le loup dans la bergerie.

On reproche parfois aux auteurs du noir d'être trop explicites dans la description des violences subies par leurs héros. Des scènes trop détaillées, trop réalistes, trop visuelles donnent souvent au lecteur des hauts le coeur. Vous ne trouverez pas ces scènes-là ici. Néanmoins, la violence psychologique peut être bien plus cruelle et Elsa Roch psy de formation va nous en faire une formidable démonstration. Si « Sous les murmures d'amour se cachent parfois de belles saloperies », la vie cache aussi de beaux salopards ordinaires : votre voisin de pallier, votre patron, votre collègue de vie associative, votre frère…. C'est précisément de ces personnes ordinaires que l'auteur nous parle, celles qui se cachent sous des masques d'honorabilité.

Avant de vous parler des deux personnages emblématiques de ce roman, je voudrais m'exprimer sur le rôle de la mère très présent dans ce texte, celle que l'on a eue et celle que l'on s'efforce d'être. « Certaines mères n'ont de maternel que le titre. Rangez-la dans cette case. » dit Brugguer à propos de sa mère. Elsa Roch oppose la mère défaillante (ici celle de Lise) et la mère en devenir. À l'heure où, de retour dans ma région natale, celle où vit ma propre mère, je continue de m'interroger sans cesse sur l'importance de ce rôle clé, phare, essentiel dans notre construction. Elle est pour moi le commencement de toutes ces défaillances humaines lorsqu'elle ne joue pas son rôle de protectrice ou de confidente et qu'elle fait montre de silence devant des actes odieux. Je suis touchée en plein coeur dans la façon inspirée que l'auteur a de les opposer et d'en faire une leçon de vie.

Ce roman révèle les secrets d'une famille défaillante, boiteuse et chancelante, à la fois dans la vie de Lise Brugguer, mais d'une certaine façon aussi, dans celle de Marsac. C'est la façon dont elles boitent qui est différente. « Il y a quelque chose de pourri au royaume des secrets de famille, et les plus lourds, dans cette insistance à les cacher à n'importe quel prix, s'emparent des rênes de nos destins, maîtres impitoyables et silencieux. »

Marsac et Lise Brugguer étaient donc faits pour se rencontrer, se comprendre et s'épauler. Amaury Marsac vit avec le fantôme de sa soeur disparue. Son souvenir le hante, la culpabilité le dévore, l'absence de deuil officiel demeure une plaie béante. C'est à travers le personnage de Marsac qu'Elsa Roch ausculte les failles de l'être humain et fait naître une profonde sensibilité chez cet homme abonné aux -ides ( homicides, infanticides, etc..) Lorsque Marsac rencontre Liv, son coeur s'ouvre. « Cette fille lui déchire ce qui lui reste de coeur. C'est bien la dernière chose à laquelle il s'attendait. » Liv, petite fille aux yeux aurifères pas comme les autres, « (…) son visage d'ange serein se balance d'avant en arrière, sans un mot (…) Ses mains voltigent parfois dans l'air. On dirait deux papillons qui s'envolent. » sera baptisée Miss Butterfly. Marsac, « lui qui, certains matins comme celui-ci, aimerait bénéficier d'une existence alternative, où parfois il existerait, et parfois pas. » devient le protecteur, le père de coeur de cet amour de 3 ans qu'il faut protéger.

Préparez-vous ! Cette rencontre, ces liens, cette relation est l'une des plus bouleversante qu'il m'ait été donné de lire. Au-delà du fil conducteur de l'intrigue policière, c'est ce tête-à-tête, magnifique, poignant qui sublime le roman et la façon dont Elsa Roch la raconte fait le reste. Cette plume poétique, vibrante, empreinte d'émotions virevolte à travers les pages, et nous permet, à nous lecteur, d'en être le témoin privilégié. « Contre toute attente et en dépit de ses effroyables silences, Liv les attire dans un monde meilleur, celui de la différence, mais aussi de la candeur, des coeurs qui palpitent plus fort à son contact, de l'envie qu'elle fait naître de se surpasser. Oui, cette enfant est aussi un bonheur. » Cette petite fille, certainement atteinte de troubles autistiques est une magicienne qui rassemble et ouvre le coeur des hommes qui l'approche. Raimbault, bras droit de Marsac en est le second touché. « Pour lui, les heures avec Liv ont laissé leurs traces. Submergé par un désastreux sentiment d'impuissance, il ne sait plus s'il faut essayer d'entrer dans son monde, à elle, ou tenter de l'amener, elle, dans le leur. Ses certitudes se sont évanouies dans le regard d'une petite fille de trois ans. Elle le bouleverse, lui, le flic rodé aux vertiges du mal et de la mort… »

le quotidien d'une vie de flic, la difficulté d'un métier impossible à quitter le soir venu « Une autre nuit s'achève au milieu des hurlements des sirènes de police et des véhicules d'urgence, son ciel de plomb zébré par des éclairs bleutés qui n'en finissent pas de mettre en lumière la dévastation du monde. », s'oppose aux mantras de Miss Butterfly « MamanAmour, PapaLàHaut, JulietteChérie, AmauryDouceur, MarcRainbow ». La beauté du texte, la pureté de cette relation bouleversante fera naître quelques papillons dans votre ventre, et des émotions cristallines à toucher les étoiles.

Elsa Roch prouve une fois encore, par une maîtrise de style irréprochable, que l'on peut raconter des choses noires avec beauté et grâce littéraire sans s'enfermer dans pléthore de descriptions crues. Elle marque vos pensées au fer rouge et l'on se souvient finalement que de la pureté de cette rencontre entre un homme blessé et une petite fée qui fait danser les papillons.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Mon premier roman d'Elsa Roch.

Je suis conquis.

Le commissaire Marsac, sombre et portant le poids d'une douleur sans fin, mais dont l'amour est à fleur de peau pour une enfant, Liv, la fille d'un membre de son équipe, Lise qui, grièvement blessée ne peut s'occuper d'elle.
Marsac va mener la lutte contre l'Ogre tout en s'occupant de l'enfant. Son équipe est composée de flics très attachants.

Une histoire avec le sourire lumineux de Liv face à la noirceur absolue de l'Ogre.

Des personnages poignants, abîmés par la vie.

L'auteure les traite avec beaucoup d'humanité, avec une sensibilité exacerbée.

Avec ce livre, nous sommes bien au-delà d'un polar...Liv, l'enfant autiste et l'autisme sont au centre du récit.

Il n'y a pas de temps mort, il y a du nerf, un rythme haletant...Des chapitres très courts qui accélèrent l'action.

Un bouquin qui se lit frénétiquement.

Elsa Roch m'a "scotché".

A lire absolument.
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Troisième opus d'Elsa Roch
J'avais compté, depuis l'année dernière, les quelque 365 jours qui me sépareraient de ce Baiser de l'Ogre.

Et puis le jour J arrive, intensité, palpitations et émotion.
Deux jours passent. Et l'on en vient à détester ce temps qui vole les mots bien trop vite. Parce que la lecture est effrénée.
Parce que la beauté et la délicatesse du propos glissent sous nos yeux et qu'on a le coeur trésaillant.

Je quitte Marsac, le héros, encore une fois, le toquant un peu vide, parce qu'il me manque déjà. Il est usé, et pourtant il n'a que quarante-trois ans. Certains commencent une seconde vie à cet âge-là. Mais la vie de flic passe bien plus vite qu'une vie normale. Comme une vie de chien. Alors il tente d'évacuer toutes les laideurs du monde, la nuit, au bord de la Seine, amie fidèle des désespérés.
Avec Elsa, derrière l'uniforme et la plaque de flic, il y a toujours l'humain. Et les personnages nous plaquent contre nos propres démons, nos propres ogres.
Elsa distille la mélopée de la vie, de ces écorchés qui pourraient être nous.
L'écriture de cette autrice tient de la noblesse. De cette noblesse respectueuse du verbe et de la poésie. Elle esquisse les doutes. Elle peint et dépeint cette liesse d'être en vie. Jusqu'au vers qui pigmente la nuit faucheuse en aube insatiable d'espoir. Puisque lorsque les mots manquent, c'est à nous de les créer, de les sentir, de les dessiner. de les écouter.
Elsa a réinventé le genre policier.
Il y a bien le meurtre, l'ADN, l'enquête, mais il y a surtout l'Homme. Cet être si robuste et si fragile, qui cherche toujours, qui trébuche souvent, qui tait les lumières trop insolentes, mais qui aime, à en crever les cris des absents.

AlskComblée Elsagrâce
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Coup de coeur pour le Baiser de l'Ogre, d'Elsa Roch.
Ce troisième roman de l'auteure confirme donc son talent et son inimitable plume sous laquelle pudeur, beauté et délicatesse côtoient les instincts les plus sombres.

Une nuit, Amaury Marsac répond à un appel d'urgence de Lise, jeune membre de son équipe, et la rejoint sur une scène de crime.
Arrivé sur place deux surprises l'attendent : la première lorsque la jeune femme, grièvement blessée, lui demande de l'exfiltrer sans en parler au reste de l'équipe et la deuxième quand elle lui fait promettre d'aller lui-même veiller sur Liv, sa petite fille, dont ils ignoraient tous l'existence, et de la protéger d'une menace dont elle n'a pas le temps d'expliquer la nature.

Pourquoi Lise se trouvait-elle dans cet immeuble ? Quel est ce danger encouru par Liv et qu'il ressent jusqu'au plus profond de lui ? Et comment parvenir à gérer l'enquête de son équipe, tout en leur cachant le peu d'infos qu'il a en sa possession ?

Un roman sur l'enfance, la différence, les blessures et la résilience, vécue ou à venir.

Dès les premières pages le lecteur est plongé dans l'action, avec ce sentiment d'urgence qui ne se démentira à aucun moment durant cette lecture.

L'histoire est prenante à souhait, et c'est une véritable réussite, mais c'est loin d'être le seul point fort de ce roman, qui en a d'ailleurs pléthore.

Parmi eux, les personnages : attachants, complexes, voire contradictoires, donc humains au plus haut point.
Qu'ils soient doux, colériques, réservés, excentriques, réfléchis ou emportés, ils nous ressemblent tous, à un moment ou à un autre.

La trame, bien sûr. Ficelée, efficace et prenante, elle captive du début à la fin.

La plume, ensuite. Délicate, poétique même, dans les pages les plus sombres, elle entraîne et enchaîne le lecteur.
Les mots sont beaux, les phrases, sublimes.

Et pour finir, Liv. Ce petit bout, de douceur, de bonheur, de silence et d'amour, qui dégage tant de choses sans avoir à dire un seul mot...

Un polar brillant, un roman noir poétique et lumineux, qui parle d'ogres, de papillons, et nous rappelle ce que l'Homme peut faire de pire, mais également sur ce qu'il sait faire de mieux.

À lire sans hésiter !
Lien : https://annesophiebooks.word..
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Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
- Vous courez toujours après votre meurtrier ?
- A votre avis ?
- Vous devriez laisser tomber. Celui que vous cherchez a osé, lui, alors que d'autres se sont contentés de plonger la tête dans le sable. Vous ne soupçonnez pas ce que les gens sont capables de faire ou d'endurer pour sauvegarder les apparences.
- Détrompez-vous. Mais vous oubliez ce concept que l'on appelle 'justice'.
- Laquelle ? Celle qui est représentée les yeux bandés ?
- Et alors ?
- C'est la preuve qu'il faut parfois savoir ignorer des arguments contradictoires. Et avancer. On n'a pas décidé de l'immortaliser de cette façon pour rien. Foutez la paix à la main au bout du bras qui a tiré.
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"Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Un manège ou le sable ?" Il opte pour le sable. Lorsqu'il la pose, Liv se fige puis reprend ses balancements. 'MamanAmour', 'PapaLàHaut', 'JulietteChérie'. Elle se répète à l'intérieur d'elle-même ces trois petits mots, trois petits mots pour seule arme, et les envoie combattre la peur qui veut revenir près d'elle et l'étreindre. Elle se rassure. Avec eux et Amaury elle ne risque rien. Il a le sourire de PapaLàHaut. Au milieu, les étoiles dansent.
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Marsac assiste à toutes les autopsies, depuis toujours. Il a une phrase qu'il aime d'ailleurs rappeler à ceux qui s'en étonnent, lorsqu'ils lui proposent de déléguer de temps en temps le job à sa procédurière : 'Autopsia', du grec, "vu par soi-même". Et une référence. Ne croire que ce que l'on voit.
(p. 98)
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- Je suis bien ici, vous savez. En Sibérie. Sur les traces de Dostoïevski. En congé. Des années à m'en passer et je me pose enfin et je m'aperçois que je suis HS mais que cette fatigue dévorante recule face au lâcher-prise. Je n'ai plus besoin de lire 'Mieux vivre son psoriasis' en me grattant à la fourchette parce que mes doigts ne suffisent plus. Ce monstre a disparu. Je reprends pied. Je respire, enfin.
(p. 44)
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- Il y a eu signalement, dépôt de plainte, une démarche quelconque ?
- Non. Esther n'a rien voulu faire contre lui. Elle L'AIME, voyez-vous. J'ai essayé de la convaincre, en vain. Elle voulait réfléchir... L'amour, cette belle excuse, cette chimère qui mène au pire.
(p. 24)
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