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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dès les premières pages, je me suis demandée si j'allais vraiment réussir à rentrer dans le livre. La construction de l'intrigue et des premiers chapitres me semblait vraiment banale pour ce genre de littérature et j'avais l'impression de replonger dans une sorte de Da Vinci Code revisité tant au niveau de la forme que des personnages impliqués. le fait de passer d'une époque à une autre, d'un pays à un autre et d'un groupe de personnage à un autre me semblait sans grande originalité mais entraînait plutôt une certaine confusion pour démarrer le livre. Je dois avouer qu'au départ je pensais que c'était mal parti et que j'allais avoir du mal à rentrer dans l'histoire, je trouvais le début du roman long et confus et le fait de passer d'une époque ou d'un pays à un autre n'aidait pas non plus à s'y retrouver… D'habitude avec ce genre de roman je suis plutôt bon public et prise par l'histoire dès le départ, mais ici j'étais gênée par l'impression de « déjà lu ». Heureusement après les 50 premières pages et l'entrée en scène de Sarah mais surtout de l'énigmatique Rafael, j'ai commencé à m'intéresser beaucoup plus à l'intrigue et à m'attacher aux personnages.

Finalement j'ai bien aimé le roman même si ça n'est pas un coup de coeur j'ai trouvé que c'était une bonne lecture pour l'été, qui remplit parfaitement son office de lecture divertissante et entraînante, en relation avec des faits historiques qui permettent de s'ancrer dans la réalité et de trouver une résonnance dans les tribulations du monde.
Les deux personnages principaux sont plutôt attachants et le mystère plane jusqu'au bout. Dans la mesure où l'on est dans une sorte de course poursuite sur plusieurs continents et au milieu d'une partie d'échecs entre différents groupuscules et officines parallèles on sait que l'intrigue aura suffisamment de rebondissements pour tenir le lecteur en haleine avec une dynamique continue. L'alternance régulière des chapitres se passant à différentes périodes permet de garder le contact avec l'ensemble des personnages secondaires et de conserver en tête leur rôle dans l'histoire. On jongle entre la CIA, le Vatican, la loge P2, les politiques de tous bords, la tentative d'assassinat de Jean-Paul II, les Brigades Rouges et plus on avance dans le livre, moins il y a de temps morts. Si certains faits et « explications » me semblent un peu capelli tractés, l'ensemble se laisse lire avec plaisir. Finalement j'ai passé un bon moment de détente et un rebondissement de dernière minute laisse la porte ouverte pour le livre suivant. Une parfaite lecture détente pour l'été !
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2006 Sarah Monteiro, journaliste portugaise rentre à Londres où elle est journaliste après un séjour dans son Portugal natal. Elle ouvre son courrier accumulé pendant ses vacances et y découvre une liste de noms et un code. Sur cette liste figure celui de son père. Ce document lui a été envoyé par un homme au nom italien qui lui dit vaguement quelque chose mais elle ne se souvient pas quoi. A peine l'enveloppe ouverte, elle se sent surveillée. Un homme s'introduit chez elle. Elle comprend que cette liste la met en danger. Elle ne doit sa survie qu'à l'intervention d'un homme qui liquide son agresseur et qui l'aide dans sa fuite. Elle appelle son père au téléphone qui lui dit de faire confiance à cette homme, Rafael. Première étape de leur fuite le Portugal pour demander des explications à ce père qui lui paraît de plus en plus inconnu.


29 septembre 1978, le pape Jean-Paul premier est découvert mort dans son lit après trente-trois jours de pontificat. C'est la première fois qu'un pape rend l'âme sans témoin. le corps du Saint Père est bizarrement embaumé aussitôt, excluant toute autopsie. La cause officielle de la mort est une crise cardiaque. Pourquoi le protocole si bien réglé organisant le cérémonial en cas de décès du pape a-t-il été à ce point accéléré?

Sarah et Rafael sont en fuite, pourchassés par de dangereux individus qui semblent disposer de beaucoup de moyens pour les retrouver et les éliminer. Mais que contient cette liste? Sarah comprend vite la puissance de leur adversaire quand elle découvre dans la presse qu'elle est accusée de la mort de plusieurs personnes en contact avec des documents similaires. Des documents qui auraient une relation avec la mort de Jean-Paul premier.


le dernier pape nous plonge au coeur des intrigues politiques, des luttes de pouvoir à l'intérieur du Vatican mais aussi à l 'extérieur. Il nous montre un Vatican, loin de l'image de phare du catholicisme. le Vatican est avant tout un état soumis aux mêmes luttes de pouvoir, soumis aux mêmes influences que n'importe quel autre. Plus peut-être par le caractère universel de sa mission. Un roman passionnant qui nous montre combien l'information à laquelle a accès le commun des mortels peut être éloignée des faits. Seul bémol le style de l'auteur que j'ai trouvé un peu lourd et qui m'a occasionné quelques décrochages mais l'ensemble reste très attrayant. Ce roman est le premier volet d'une série intitulée Complots au Vatican dont j'ai hâte de lire la suite.

"Les vies humaines ne sont que des jouets entre les mains du destin ou des puissants, et les plus dangereux ne sont pas ceux qui apparaissent sous le feu des projecteurs. Les détenteurs du vrai pouvoir restent dans l'ombre, n'hésitant jamais à sacrifier des vies comme ils déplaceraient de simples pions en fonction de leurs intérêts, de possibles menaces - y compris celles de leurs prétendus alliés qui d'un seul claquement de doigts peuvent devenir des ennemis à abattre."
Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
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Un polar développant une théorie sur le décès suspect de Jean Paul premier.
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Quelques jours après avoir terminé ce livre, je reste perplexe et plutôt pas convaincue par ce récit qui m'attirait pourtant… Je l'avais choisi car il complète idéalement l'une ou l'autre consigne des différents challenges auxquels je participe, et le résumé m'avait l'air tout à fait intéressant. Je précise aussi d'emblée : j'ai remarqué que d'innombrables commentaires, peut-être même tous (en tout cas une très grande majorité), comparent ce livre au célébrissime « Da Vinci code ». Pas de chance pour moi – ou au contraire, si ? – je n'ai jamais lu ce livre-là, ni vu le film… tout simplement parce qu'il ne m'a jamais intéressée (je n'étais pourtant pas encore en « panne de lecture » à sa sortie !) ; je suppose que je n'avais, à l'époque, pas d'attrait particulier pour les thrillers, et encore moins ésotérico-historiques. À ma décharge (s'il en faut une), je suis restée longtemps sur une impression d'échec plus ancienne, car des années plus tôt, j'avais déjà été complètement déroutée par un autre succès phénoménal du genre : « le nom de la rose » (certes placé à une autre époque) - j'avais essayé le livre comme le film, mais n'étais arrivée au bout ni de l'un, ni de l'autre. Il faut dire : les deux sont sortis à une époque où j'étais sans aucun doute bien trop jeune pour pouvoir les appréhender, et je n'ai jamais retenté l'expérience par la suite, me fermant dès lors la porte, par effet de ricochet, à un certain nombre d'autres romans du genre.

C'est donc avec un esprit vierge de toute référence que j'ai entamé ce livre-ci, même si certaines de mes lectures récentes, tout à fait par hasard, traitaient également de manipulations souterraines, mais dans d'autres domaines, sans lien avec le Vatican ou la religion en général.
Tout tourne donc autour de la mort, considérée comme suspecte, du pape Jean-Paul Ier, après seulement 33 jours de pontificat. Des années plus tard, des documents secrets, potentiellement explosifs, annotés de sa main, sont retrouvés par un brave évêque dans les Archives du Vatican… Cet évêque prend alors une série de mauvaises décisions, mais tente néanmoins de mettre lesdits papiers à l'abri, ou en tout cas entre de meilleures mains que le panier de crabes que représente le Vatican à ses yeux… Entrent ainsi en scène Sarah Monteiro, jeune journaliste portugaise vivant à Londres, et l'énigmatique Rafael, agent surentraîné appartenant à on ne sait pas trop à quelle obédience, qui protège Sarah autant qu'il la malmène, au fil des événements et d'un voyage à travers les continents, qui ressemble bien davantage à une fuite en avant sans cesse renouvelée, qu'à une réelle quête ou tentative d'établir la vérité que semblent receler ces fameux documents.

Ce livre prétend s'appuyer sur des faits réels, ou en tout cas de personnages réels, qui sont d'ailleurs détaillés en fin de volume, indépendamment de l'histoire même. Les liens du Vatican avec des banques plus ou moins douteuses, avec la mafia ou la maçonnerie aussi (entre autres), semblent donc avérés… mais bizarrement, ne m'ont pas choquée, dans le sens où les malversations financières et éthiques de l'institution de référence de la chrétienté catholique, ne sont (hélas) pas une grande nouveauté. le centre du pouvoir séculier de l'Église catholique traîne de telles casseroles depuis sa création ou presque (on parle des croisades ? ou de son silence pendant la 2e guerre mondiale ?), et s'est vraisemblablement adaptée aux malfrats financiers de son époque – au moins pour ça, elle est « à la page » ! Que les catholiques du monde entier continuent d'y croire « malgré tout » est une affaire de foi, après tout, qui transcende très certainement ces aspects cachés (mais pas tant que ça), qui sont très peu excusables (dans la mesure où ils sont bien éloignés du message des Évangiles, mais l'auteur ne s'est pas risqué dans ce débat-là), et surtout, prouve que cette Église n'est jamais rien d'autre qu'une institution bien humaine… et très masculine. ;) Dès lors, ce livre laisse entendre que Jean-Paul Ier aurait pris un énorme risque en remettant en cause l'infaillibilité papale et en voulant réformer les choses de l'intérieur, avec cependant une intelligence et une volonté mêlées de tellement de naïveté, qu'il aurait presque lui-même signé son arrêt de mort. On doute bien un peu de la véracité des faits exposés, tout en se disant que, après tout, c'est tout à fait possible !

Partant de là, l'auteur dresse une réelle aventure bien un peu rocambolesque, allant de rebondissement en rebondissement pour ses personnages, dont cette fameuse Sarah qui semble constamment dépassée, mais qui emmagasine à une vitesse stupéfiante (survie oblige) les informations et autres conseils de son ange gardien, l'insaisissable Rafael. Ces personnages manquent quelque peu d'épaisseur et ne sont pas réellement attachants, mais ils assurent une présence forte, qui fait qu'on suit leurs péripéties presque toujours musclées avec une certaine inquiétude constante. À travers eux, outre les pseudo-secrets de l'Église que l'auteur révèle ici, il dénonce à véritables coups de hache les manipulations de la presse – ou, peut-être davantage encore, cette brèche dans laquelle la presse, même la plus sérieuse, s'engouffre sur base d'allégations parfois hasardeuses venant d'on ne sait trop où, du moment qu'il y ait un scoop ou, pour le moins, de quoi remplir la une… C'est un constat au vitriol, masqué derrière ces aventures qui apparaissent bien un peu sans queue ni tête, et qui présentent çà et là quelques longueurs.

Quoi qu'il en soit, on est plongé dans une histoire évoquant le cinéma d'action avec des hommes en noir qui tirent à tout bout de champ, des courses-poursuites de voitures (éventuellement avec hélico) de la mort qui tue, des bombes qui explosent à tour de bras, des couloirs et autres souterrains glauques secrets, des faussaires qui aident les héros puis craquent en un instant rien qu'en voyant les méchants, des héros mal embouchés qui se retrouvent dans des situations plus invraisemblables les unes que les autres mais qui trouvent toujours une porte de sortie… et un cliffhanger final qui ouvre la porte au 2e tome de ces « Complots au Vatican », que je ne lirai pas, car je n'ai pas suffisamment été convaincue.
L'écriture est certes rythmée, passant d'une époque à l'autre, d'un continent à l'autre avec ses assez nombreux personnages, et elle est suffisamment visuelle pour que l'aspect cinématographique cité ci-dessus vienne aussitôt à l'esprit du lecteur.

Mais justement : balader le lecteur d'une époque à l'autre, d'un personnage à l'autre, peut être intéressant pour créer une certaine ambiance. Mais ce procédé, fréquemment utilisé dans les thrillers, qui marche dans la plupart des cas, doit néanmoins être utilisé avec prudence et à-propos. Or, ici, l'auteur l'a surexploité, ou mal exploité, créant une vague impression de fouillis où le lecteur ne se retrouve plus tout à fait.
Je ne suis pas certaine d'être hyper-claire, alors disons-le autrement : au début de chaque chapitre, l'auteur pose d'abord le décor de façon très impersonnelle, avec en plus l'utilisation de l'indicatif présent qui renforce l'effet que ça se passe « à côté de nous », tout en créant une ambiance quelque peu mystérieuse qui dit comme en voix off : où sommes-nous ? que va-t-il se passer ? et la tension commence à se faire sentir puis augmente petit à petit. Or, si cette approche est intéressante en début de roman, même sur plusieurs chapitres, elle devient redondante et lassante quand elle continue d'apparaître à plus de la moitié du livre ! Pire : au fil de l'avancée de l'histoire, un certain nombre de chapitres terminent en cliffhanger – ce qui est un autre procédé classique du genre – mais hélas, l'auteur ne rebondit ensuite pas dessus ! Soit la « chute » du cliffhanger apparaît après trop d'autres détours, soit elle recommence par une nouvelle description détachée du lieu, de l'environnement etc., cassant ainsi l'attente qu'il avait pourtant réussi à créer ! Oh ! il y a bien quelques passages où un pont est mieux établi d'un chapitre à l'autre, même avec interruptions : ce sont alors, par exemple, des dialogues où l'un ou l'autre personnage explique les choses à Sarah (et ainsi indirectement au lecteur), comme un cours magistral dont on aurait interrompu le fil le temps d'un autre chapitre plus « actif », pour ne pas paraître trop soporifique… mais ça ne suffit pas à convaincre.
Une écriture rythmée, donc, oui, mais avec trop de cassures qui créent peu à peu un certain ennui.

Bref, ce sont trop de personnages, trop mystérieux pour certains, dont les aventures respectives sont trop étirées entre les chapitres, avec des bonds dans le temps qui ne semblent pas toujours utiles. le mélange entre personnages réels et de fiction reste intéressant et bien mené, la base historique n'est même pas surprenant même si elle est choquante, mais les procédés du thriller sont trop visibles et mal exploités, si bien que le livre n'accroche pas, malgré son potentiel de départ.
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Un bon polar qui réinterprète l'histoire, sous l'oeil d'un complot international, la mort de Jean-Paul 1er prend soudain une tournure très politique et explosive. Une intrigue tout à fait plausible même si, comme souvent, les héros sont décidément très fort et les méchants très malchanceux... Un bon moment d'évasion dans les arcannes du Vatican!
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Septembre 1978 : mort de Jean-Paul 1er. Pourquoi cette date est-elle importante? Qui sont les membres de la loge P2? Pourquoi Sarah est-elle mêlée à cette course poursuite? le dernier pape a t'il les réponses?

L'hypothèse de l'assassinat du pape Jean-Paul 1er est toujours évoqué. Théorie du complot ou réalité? L'auteur, Luis Miguel Rocha a tranché et va mettre son héroïne au coeur d'une intrigue internationale impliquant le Vatican.

La pauvre enfant, vivait tranquillement en faisant son boulot de journaliste en voyageant entre le Portugal et l'Angleterre. Ce jour ci-ordinaire en apparence, où il rêvait juste de prendre un bon bain en rentrant chez elle. Mais à l'aéroport, son passeport pose un léger problème alors que d'habitude, il n'y en a jamais. Puis une voiture prêt de chez bloque le passage. En rentrant chez elle, elle constate que sa valise a été fouillée. Et pour finir, dans son courrier elle trouve un étrange courrier venant d'Italie. Elle trouve à l'intérieur une liste de noms dont figure celui de son père. Pourquoi y figure t'il? Elle va tenter de le joindre sans arriver à l'avoir. Une certaine inquiétude va monter alors en elle. Devrait-elle avoir peur?

Oui, elle devrait. A partir de ce moment là, c'est toute sa vie qui va changer. Pourquoi essai t'on de l'a tuer? Qui cet homme qui va l'aider? Les révélations vont se faire au fur et à mesure et va bouleversé ces croyances et sa vision du monde.

Albino Luciani dit le pape Jean-Paul 1er est retrouvé mort le 29 septembre 1978 soit 33 jours après son pontificat. L'embaumement est demandé d'urgence au lieu des 24h réglementaires. Cela sent bon le complot mais pour cacher quoi? Les noms (véridiques) commencent à apparaître : cardinal Villot, secrétaire général du Vatican, Mgr Paul Marcinkus, gestionnaire des finances de l'Etat pontifical, Licio Gelli, Roberto Calvi... Tous membres de la loge maçonnique Propaganda Due ou P2. Ils trafiquent pour amasser le plus d'argent et tout y passe comme la drogue, la prostitution... Et ceux qui se risquent à se mettre dans leur chemin, trépassent.

Alors quand un document de grande importance tombe dans les mains d'une inconnue, tout va prendre une dimension différente. Sarah va alors devoir toujours fuir par le métro, la voiture, l'avion, l'hélicoptère, le parachute... Aidé par Rafael qui va l'aider à rester en vie en évitant de se prendre des balles. Heureusement qu'il est très doué et charmant en plus. D'ailleurs, la jeune femme ne va pas rester totalement insensible à son charisme. Est-ce le début d'une histoire d'amour impossible?

Au final, on peut résumer à de l'action, de l'action, des morts, du sang, des meurtres, des courses poursuites, Vatican, pape, curée, CIA, de l'action. le pavé se laisse lire car j'avoue ne pas être totalement insensible aux théories du complot surtout lorsque tout est bien mené. En plus, des personnes cités sont réels et ont été inculpés pour des méfaits bien grave. Pour en savoir plus, l'auteur a mis quelques biographies en fin d'histoires afin de mettre un peu de doute dans notre esprit. Tout comme la lettre de fin de JC (pas Jésus Christ) qui est un personnage principal du récit, pour ne pas une dire une tête pensante de P2, qui remercie l'auteur d'avoir fait une réalité fiction de sa vie de malfrat. Réalité ou arnaque?

Est-ce bien important de le savoir? L'histoire est un bon polar qui rappelle un le Da Vinci Code. D'ailleurs, l'auteur en fait référence en page 114. Un chouette clin d'oeil à la littérature de genre. Tout comme en page 112, "l'autre lisant un best-seller mettant en scène des organisations secrètes, rempli d'énigmes, des vies en danger... et même l'assassinat d'un pape". L'auteur ne parlerait-il de ces romans? Comme ce livre est le premier d'une série de quatre romans. Les rebondissements n'arrêtent pas et les personnages sont attachants. Ainsi si vous aimez les groupuscules secrets, les courses poursuites, vous allez trouver votre bonheur dans ce petit pavé.

Vous aimez les conspirations en soutane et les terribles machination? Allez rencontrer Sarah, elle vous dira tout.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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A fini « le dernier pape » (Luis Miguel Rocha, éd. L'Aube). SERVICE DE PRESSE

Clarifions les choses d'entrée de jeu, « le dernier pape » relève clairement de la catégorie des thrillers ésotérico-maçonniques (loge maçonnique, quidam qui met en déroute une organisation secrète aux ramifications mondiales, explosions à tout va, théories complotistes, super agent double aux ressources éternelles). Cela étant posé, cette vision, totalement fondée par ailleurs, serait néanmoins un brin réductrice.

Déjà, quand bien même il serait un thriller aux thématiques éculées, il n'en reste pas moins une mécanique parfaitement huilée. Il en va des thrillers comme des vins (mais pas comme des chasseurs). On n'est pas forcé d'aimer tous les vins (ni toutes les littératures) mais on trouve dans chaque cépage (ou dans chaque genre littéraire, suivez un peu, c'est pourtant simple) des crus meilleurs que d'autres. Celui-ci reste parmi les bonnes bouteilles.

De plus, à la différence des livres de Dan Brown qui se basent sur des énigmes à déchiffrer et des codes cachés dans des tableaux, sur des billets de banque ou que sais-je, Luis Miguel Rocha se contente d'inscrire son histoire dans le cadre formaté des théories de complots maçonniques à travers la loge P2, ultra-secrète, ultra-fermée et ultra-puissante. Celle-ci a tout de même la mainmise sur les pontes de la CIA, dispose d'une « garde » secrète et archi-entrainée. Comme partout ailleurs, par contre, un être humain lambda va mettre en péril le grand plan du grand maître de la grande loge. Sans talents particuliers, Sarah Monteiro, aidée du mystérieux Rafael et de son père, ancien membre de la loge P2, va mettre en échec le grand maître.

Enfin, Luis Miguel Rocha ancre son histoire dans l'Histoire et plus particulièrement celle du Vatican. En jeu ici, le décès de Jean-Paul I, mort au bout de 33 jours de règne pontifical. La question du « qui » n'est pas la plus importante, celle du « pourquoi » l'est beaucoup plus. Manne financière, le réseau bancaire du Vatican, en dehors d'enrichir le Saint Siège, est également une machine à blanchir de l'argent. Luis Miguel Rocha s'attache d'ailleurs plus à stigmatiser les agissements de certaines personnes afin de dédouaner (en tout cas exonérer de responsabilité) l'institution dans son ensemble. Luis Miguel Rocha enfonce un peu plus le clou dans le deuxième livre de sa tétralogie et don le thème de départ est la tentative d'assassinat de Jean-Paul II.

Si tout au long du livre, les ficelles de l'auteur sont visibles, connues et évidentes, le livre tient par deux fils dont l'un est la conséquence de l'autre. Tout d'abord Luis Miguel Rocha tient le lecteur en dehors de son histoire. En interpellent le lecteur par des « intéressons-nous à », « suivons le » et autres « on voit bien que », il le prend comme témoin mais ne cherche pas à le faire s'identifier aux personnages. Et ceci se justifie pleinement par les dernières pages du livre dans lesquelles Luis Miguel Rocha livre la confession écrite de JC, le grand maître de son histoire, tirant les ficelles de l'histoire tel un faux Dieu omnipotent et omniscient, semant ainsi le trouble sur la part de vérités et de mensonges des 475 pages qui précèdent.

Au final, un ton plus littéraire que ces prédécesseurs sans pour autant mettre de côté les clefs qui font le succès de tels livres, une mise en avant des théories complotistes parfois contestable, un recentrage sur le Vatican, en font un livre agréable qui donne envie de voir où et jusqu'où l'auteur veut entrainer son lecteur.

A suivre…

Lien : http://wp.me/p2X8E2-pm
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Un bon roman sur fond de complot maçonnique et religieux avec pour trame la mort du pape Jean-Paul Ier en 1978. On découvre des religieux hauts placés dont les intérêts vont bien au-delà des simples considérations oecuméniques . L'argent et le pouvoir sont visiblement des dieux plus puissants que Dieu lui-même et ses représentants sur Terre se laissent aisément corrompre. La mort de Jean-Paul Ier est entourée de mystère depuis que celui-ci a rendu son dernier souffle et de nombreuses théories ont vu le jour afin de déterminer les véritables raisons de sa mort. Luis Miguel Rocha nous dévoile les intrigues sombres du Vatican ainsi que des personnages tels que Paul Marcinkus ou Jean-Marie Villot, tout aussi sulfureux l'un que l'autre, et qui ont été au coeur de la plupart des théories sur l'assassinat du pape. Un premier volet pas époustouflant mais assez bien mené et qui donne envie de se lancer dans le second opus.
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Sarah une jeune journaliste portugaise installée à Londres qui voit sa vie basculer le jour où elle rentre de vacances en découvrant dans son courrier un mystérieux message venant du Vatican
Commence alors une course poursuite.
Aidé du mystérieux Rafael, Sarah va tenter de comprendre ce qui se passe.
On découvre alors les terribles complots de hauts personnages installés au Vatican, corruption, meurtre, blanchiment d'argent...
J'ai aimé se livre, même si parfois certains passages étaient ennuyeux... je lirais les tomes suivant car j'aime connaître la fin d'une histoire.
Nb : L'auteur de ce roman est décédé à Viana do Castelo, Portugal, le 26 mars 2015

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