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La cicatrice n'est pas l'adaptation en BD du roman de Bruce Lowery publié en 1960 mais bien une création de Gilles Rochier. Un homme découvre un soir en prenant sa douche une cicatrice. L'homme à la vie bien rangée, va peu à peu basculer dans la peur et l'obsession. Quitte à perdre tout ce qu'il a ?
Voilà un roman graphique au postulat de départ original. Gilles Rochier montre comment un évènement à priori mineur peut vous faire basculer dans une forme de paranoia. On tourne les pages avec un plaisir évident. On veut savoir. Et la vient le bémol bien frustrant, Rochier choisit une fin assez ouverte, qui pour le coup m'a laissé sur ma ... faim.
Mais sa critique d'un monde ou le culte de la réussite est aussi omniprésent vaut largement qu'on s'y attarde. Cette cicatrice est loin d'être une plaie.
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Je poursuis ma découverte de l'oeuvre de Gilles Rochier.
Et je retrouve des albums déjà lus dont je ne gardais aucun souvenir. Comme celui-là, auquel j'avais attribué un sévère 2/5, sans prendre la peine de faire un billet (et je comprends pourquoi). Quand l'ai-je lu ? Aucune idée.

C'est aussi à un trou de mémoire qu'est confronté Denis, mais autrement plus préoccupant, d'abord parce qu'il est plus jeune que moi, donc moins habitué, ensuite parce qu'un truc pareil semble doublement indélébile.
On pourrait dire que ce jeune homme est un winner : bon job, confiance de ses chefs, mariage récent, nid d'amour en rénovation, voiture neuve tous les ans... On comprend la fierté maternelle : il est issu d'un milieu très modeste.
Grain de sable dans cette belle mécanique lorsqu'il découvre une cicatrice sur son torse avec quatre points de suture, dont il ne parvient pas à se rappeler l'origine.

Ça tourne à l'obsession aussi bien pour Denis que pour le lecteur, comme l'ont écrit d'autres lecteurs sur Babelio. On n'envisage pas de refermer l'ouvrage sans savoir ce qui lui est arrivé.

Frustration & agacement car...
Même la dimension métaphorique, je ne la perçois pas vraiment.
Si je me souviens bien, 'La Moustache' d'Emmanuel Carrère m'avait autant déroutée. L'avantage ici : c'est plus vite lu.
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La Cicatrice est un roman graphique haletant et météoritique. Gilles Rochier est probablement parti d'un concept simple : un homme découvre subitement qu'il a une large cicatrice sur le corps, savoir d'où elle vient va l'obséder. Une broutille en somme, mais tourné diablement efficacement, car j'en ai fait une lecture nette et sans bavure, d'une seule traite haletante. Avec son dessin crayonné en bleu et blanc, l'auteur réussit à garder le lecteur tendu et aux aguets du moindre indice pour comprendre d'où peut bien venir cette mystérieuse cicatrice... Pour le lecteur comme pour le personnage principal, ça nous bouffe de ne pas savoir !

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Un dessin brut, au stylo, un peu raide, comme improvisé et posé directement sur le papier, rehaussé à posteriori de deux nuances d'un même bleu en aplats pour donner un peu de relief. le récit est un impromptu sur le sujet du monde du travail, de la vie sociale qui en découle. Denis travaille à fond dans son entreprise, il ne vit que pour le boulot, son épouse, c'est la même chose, leur vie familiale n'existe pratiquement pas, c'est le grand vide. Un jour, il découvre une cicatrice sur son corps, dont il n'a aucun souvenir. Une cicatrice qui va le faire perdre pied, une histoire d'un pétage de plomb, ou d'un lâcher prise. La cicatrice comme catalyseur d'un mal-être ou alors comme la disparition d'un organe, les oeillères de la vie… À chacun d'imaginer, critique sociale, dénonciation, c'est bien mené, mais je ne suis pas totalement comblé par cette lecture. L'ensemble est un peu timide et anecdotique, peut-être à cause d'un manque d'ambition, de la modestie de l'engagement, du graphisme, ça reste un exercice de style intéressant, mais sur un tel sujet, j'aurais aimé y trouver plus de poigne, plus de caractère.
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Voilà une BD assez inclassable.
Un homme découvre par hasard une cicatrice sur son corps. Une cicatrice bien nette et bien visible mais dont il ne sait vraiment pas d'où elle peut venir. Cette cicatrice va devenir son obsession...sa paranoïa.
C'est un véritable page turner, il faut le dire. On ne pose pas son livre, qui par ailleurs se lit très vite, tant on est avide de connaitre le fin mot de l'histoire.
Le dessin est nerveux et n'est pas vraiment dans un style que j'apprécie mais rend bien le climat oppressant de l'histoire. de plus, la mise en page est assez "claustrophobique" avec des cases très pleines et où, souvent, les phylactères occupent une grande partie de l'espace comme pour mieux nous faire ressentir la pression des conversations alors que la seule vraie question est : "mais d'où viens cette foutue cicatrice!!!".
C'est bien là que le bât blesse, cette BD se termine bien trop tôt, avec une fin ouverte qui me laisse très frustrée.
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Un jour qu'il prend une douche, Denis se découvre une cicatrice sur le torse. le hic, c'est qu'il ne se souvient absolument pas à la suite de quoi elle est apparue, presque par magie. Parce qu'il n'en avait pas avant. En est-il sûr ?
Cette BD en bleu et blanc m'a vraiment fait penser, de par le tourment qui va habiter le personnage principal, au roman d'Emmanuel Carrère La moustache (qui a aussi donné lieu à un film avec Vincent Lindon.) En effet dans ce roman, un homme se rase la moustache pour faire réagir son entourage. Sauf que personne n'y prête attention, pire, quand il le fait remarquer, on lui dit qu'il n'en a jamais eu… Dans cette BD, les interrogations de cet homme vont le tarauder et le ronger intérieurement jusqu'à le couper peu à peu des autres. Personne ne semble s'intéresser à cet homme en plein désarroi, ses tentatives pour en parler font chou blanc parce qu'il n'insiste pas tant qu'il le devrait. le graphisme m'a fait penser au manga « Soil », avec des personnages au physique plutôt ingrat, pas trop travaillé et des cases bien remplies par les illustrations. Il faut quand même souligner 7 ou 8 fautes d'orthographe dont on aurait pu se passer… J'ai trouvé que la fin était extrêmement frustrante !!
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L'auteur introduit un processus assez intéressant. Nous avons un homme qui est bien ancré dans la vie avec une jolie femme et un boulot de cadre. Certes, ses parents sont divorcés et il faut se taper ses beaux-parents mais concrètement tout va bien. Or, cette mécanique bien huilée va totalement déraper à cause d'une cicatrice ou plutôt l'absence de souvenir. D'autres diront que c'est la pression du travail ou de la famille.

Je le dis tout net : je n'ai pas aimé la fin car on ne saura sans doute jamais. Ou du moins, nous devinons la métaphore du basculement vers une certaine forme de maladie psychiatrique. Je laisse toujours une place importante au besoin de comprendre. L'irrationnel me fait peur comme à Denis, le personnage principal de cette BD intimiste dont le thème est la crise identitaire dans un monde où l'on écoute plus les autres.
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En prenant sa douche un soir, Denis découvre une cicatrice sur son torse. Il n'a pas souvenir d'une quelconque blessure qui pourrait l'expliquer. Il tente d'en parler à son entourage, mais personne n'a l'air de comprendre.

Les dessins m'ont vraiment posé problème. Je les ai trouvés affreux et ne suis pas parvenue à passer outre. L'histoire, il est vrai, est intéressante, mais pour moi, elle n'a pas rattrapé les illustrations.
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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Pris dans sa vie, Denis et sa compagne vivent plus l'un à coté de l'autre que l'un avec l'autre. Tant et si bien que lorsque Denis découvre une cicatrice dont il ne se souvient pas de l'origine il n'arrive même pas à trouver un moment pour en lui en parler. Il va donc chercher auprès de collègues et autres personnes de son passé, une quête qui tourne à l'obsession.

Toute une ambiance dans cette bande dessinée, l'angoisse qui monte au fil des pages dans la quête de l'origine de cette cicatrice. On sent toute la tension du personnage principal ainsi que l'incompréhension de l'entourage.

Une lecture intrigante mais intéressante.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Cette BD m'a beaucoup attirée par le titre et les traits torturés....mais j'ai été extrêmement déçue. Il ne se passe rien. Tout reste en suspens et rien n'est abouti : ni les personnages, ni l'histoire.... on aurait pu tomber dans quelque chose d'obsessionnel, ce qui aurait pu être interessant, mais tout à été bâclé. Jusqu'à la page de « fin » qui a raisonné en moi comme un doigt d'honneur au lecteur. Je ne recommande pas.
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