Un tome clôturant cette trilogie encore plus décevant que ses précédents. Déjà, je l'ai dit et je ne le répèterais jamais assez, avoir séparé ce roman en trois romans courts/formats de nouvelle est complètement inutile et porte préjudice à l'histoire. Mais quand en plus, on attend encore et toujours une quelconque action de la part de ce fameux Prince Berserk qui est censé changer la donne de l'histoire, mais qu'en fait il ne se passe rien, ça laisse au lecteur une sensation décevante d'inutilité.
Ophrys est toujours « enfermé » au Palais, attendant des nouvelles de sa famille et de son peuple. Il est manipulé par le roi mais par le même temps entraîné, et Ishayu est toujours à ses côtés.
Et c'est tout. C'est ce qui résume bien ce dernier tome.
Et pourtant, il est miraculeusement acclamé par le peuple comme étant le vrai Prince alors que ce dernier n'a strictement rien fait pour mériter ce titre. Je dirais même qu'il continue à être naïf envers ses frères aînés et sa mère qui ne lui rendent ni son amour, ni son respect, ni rien du tout.
de plus, du côté relationnel, ça n'évolue pas beaucoup entre Ishayu et Ophrys (alors que c'est ce qu'on attend, logiquement), ou au moins avec son frère Béryl dont Ishayu est tombé sous le charme de façon immédiate depuis le début. Sans compter la conclusion de cette trilogie, où Ishayu porte une marque d'âme-soeur sans savoir pour qui elle est… On pourrait penser pour Béryl vu l'attirance quasi-mystique qu'il éprouve pour lui et pourtant, on soupçonnait un début de marque chez Ophrys dans le second tome alors qu'il a déjà eu une âme-soeur.
Bref, il n'y a rien qui plaît en conclusion dans cette histoire, trop de coquilles, une trame avec un intérêt potentiel complètement négligé, une conclusion et un développement des plus merdiques, etc…
Vous savez à quoi vous attendre si vous tentez l'expérience.
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