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EAN : 9782234082618
320 pages
Stock (15/03/2017)
3.43/5   36 notes
Résumé :
« Le président était à moins d’un mètre quand il se mit à dévisager le public. Il s’arrêta net sur un jeune homme assis au deuxième rang. Ce dernier le fixa d’un sourire de Joconde. Le président baissa les yeux, puis se tourna vers son ministre de l’Intérieur. La suite, nous la connaissons tous, les images ont fait le tour du monde : à vingt-deux heures trente, devant cinquante millions de téléspectateurs, le président de la République française a littéralement perd... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà ce que l'on pourrait appeler un roman de circonstances, car il a pour sujet de départ le débat entre les deux postulants au poste de président de la République, entre les deux tours de la présidentielle. D'un côté le président Debanel qui brigue un second mandat, porté par des sondages euphoriques alors que quelques mois plus tôt, il battait des records d'impopularité, et d'autre part son adversaire de l'opposition, dont la pugnacité, l'agressivité est presque du pain bénit pour le sortant, calme et olympien. Mais un petit grain de sable va venir enrayer la machine. Soudain, pris de panique, le Président dérape et va perdre, face à des millions de téléspectateurs, toute chance de s'assurer un second mandat. Une jeune journaliste flaire alors le scoop : « Pour la première fois de ma médiocre carrière, j'avais une intuition, un indice, et la conviction d'en avoir été l'unique témoin. J'ai tiré les fils, patiemment, jusqu'à reconstituer le puzzle. Après des mois passés à écouter tous les acteurs de cet affreux quoique jouissif naufrage, celui d'un président, en voici le récit. »

Chacun se souviendra de ces joutes et de ces petites phrases qui ont, paraît-il fait l'élection « Vous n'avez pas le monopole du coeur » assené par Giscard d'Estaing à Mitterrand ou encore le « Je vous regarde dans les yeux et je vous le répète, vous êtes un menteur » de Mitterrand face à Chirac. On pardonnera à Virginie Roels d'avoir ici forcé un peu le trait et d'avoir, tout au long du livre, ajouté quelques scènes qui tiennent plus de l'invraisemblable que de la fine analyse politique, car ce premier roman sait d'une part entretenir le suspense et d'autre part nous entraîner dans les arcanes d'un pouvoir qui exacerbe d'autant les passions que chacun sait qu'il est éphémère, qu'il y a des centaines de personnes qui lorgnent une place sous les lambris de la République.
David Joli est l'un d'eux. Il a su gravir un à un les échelons jusqu'à devenir celui un sherpa du Président, rédigeant ses discours. Ou plutôt profitant de sa double casquette de prof pour faire plancher ses élèves, sans qu'ils le sachent, sur les thèmes qu'il doit développer. Pris par le temps, il donne même tel quel le texte de l'un de ses élèves, Julien le Dantec, au ministre qui le lui réclamait d'urgence, le président ayant choisi de modifier son emploi du temps. Ce texte, qui rend leur dignité aux ouvriers de Micelor, permet au Président de regagner des points. Au fil de ses déplacements, y compris à l'étranger, sa Plume fait des merveilles.
David Joli grimpe les échelons jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir tout en jouant avec le feu. Car Julien le Dantec va flairer l'entourloupe.
L'enquête de la journaliste va lui permettre peu à peu de dénouer les fils d'une intrigue qui va bientôt mêler les services de renseignements, le viol d'une enfant, une filière djihadiste, et les plus hautes personnages de l'Etat dans le financement occulte de leur campagne.
Mais arrêtons-nous là pour souligner les vertus de ce roman, à commencer par celle de nous ouvrir les yeux sur ces jeux de pouvoir ou l'angélisme n'a pas cours, ou l'éthique est bafouée par l'appât du gain, ou la morale est balayée d'un revers de main pour assouvir une soif inextinguible de pouvoir. Pour un peu, je dirais que cela me rappelle bien quelqu'un…
Au moment où la France se choisit un nouveau Président, voilà en tout cas une satire qui donne à réfléchir. Bienvenue et peut-être salutaire !

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Voilà un premier roman qui tombe bien, en plein dans l'actualité, à quelques semaines de l'élection présidentielle. Et s'il m'a plu c'est parce qu'il pose un certain nombre de questions sur la communication politique et la façon de jouer avec les images, tout en adoptant une tonalité suffisamment caustique pour rendre la lecture de ce jeu de dupes aussi plaisante que celle d'un polar.

Nous sommes donc quelques jours avant le second tour. La cote de popularité du président sortant Jean Debanel est au plus haut et personne ne parie sur une victoire de son adversaire. Pourtant, lors du grand débat qui les oppose, Debanel disjoncte sous les yeux de millions de téléspectateurs. Chrystelle Knox, journaliste pour un grand hebdomadaire TV est intriguée par un drôle d'échange de regards entre le président et un jeune homme présent dans le public, juste avant le dérapage fatal. Qui est ce Julien le Tallec ? En quoi la question qu'il s'apprêtait à poser au président était-elle de nature à le perturber à ce point ? La jeune femme voit dans cet événement l'opportunité de sortir de sa rubrique potins des coulisses de la TV et décide de se lancer dans une véritable investigation qui l'amène à remonter la chronologie des événements durant les six mois qui ont précédé ce débat. Pour cela il lui faut rencontrer les (roués) collaborateurs de Debanel et démêler les différents niveaux d'implication dans cette affaire qui va s'avérer aussi complexe que machiavélique.

Avec cette enquête menée tambour battant, Virginie Roels (elle-même longtemps journaliste dans l'univers de la télé) nous offre une belle réflexion sur le rôle des médias, les principes de la communication politique et la manipulation des opinions. Au royaume des ambitieux, il n'y a pas de temps morts mais tous n'ont pas forcément la même compréhension des ficelles qu'il faut actionner. Elle explore de manière très intéressante la façon d'exploiter les peurs des uns et les fantasmes des autres.

Ce n'est pas un hasard si l'héroïne est une journaliste spécialisée dans le milieu de la télévision, habituée du jeu des apparences, des coups de com', du décryptage des images... et c'est tout l'intérêt de l'intrigue qui prend souvent le lecteur à contre-pied, au rythme frénétique d'un univers changeant où les bonnes recettes sont rapidement obsolètes et où il s'agit d'être toujours créatif.

La plume est un roman de politique-fiction aussi divertissant que réussi grâce à un trait un peu forcé qui dédramatise l'ensemble tout en nous invitant à nous interroger constamment sur les images que l'on nous colle sous les yeux, les interprétations qu'on leur donne et les histoires que l'on nous concocte. Comme je le disais en préambule : parfaitement d'actualité.
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C'est un roman tout à fait en phase avec l'actualité nationale, entendez par-là en lien avec les élections présidentielles. La publication ne pouvait pas mieux tomber ! Nous sommes au soir d'un 2 mai, je vous laisse deviner l'année !

Viriginie ROELS explique en deux mots le contexte. Elle est journaliste, elle se retrouve sur le plateau de télévision lors d'un débat avec le Président de la République, elle lui décèle un regard singulier, elle tire le fil et découvre une affaire politique, une affaire d'Etat, qui va donner lieu à la rédaction de ce 1er roman.

Le décor est planté, il ne va plus lui rester qu'à mener l'enquête pour trouver l'origine du trouble du Président de la République. On se retrouve 6 mois avant, David Joli vient d'apprendre son recrutement comme chargé de mission auprès de Philippe Schummer, fraîchement nommé Ministre de l'Education Nationale. Une nouvelle aventure commence pour lui dans cet univers où les egos sont exacerbés. Parallèlement à sa toute nouvelle activité ministérielle, il poursuit ses interventions à l'université, c'est là qu'il va croiser un étudiant brillant, Julien le Dantec, dont il va utiliser la plume (tiens donc, ne s'agirait-il pas du titre du livre ?), un peu malgré lui... mais là commence une toute autre histoire !

Virginie ROELS nous offre une plongée dans l'univers politique, celui qui est largement médiatisé aujourd'hui, et pour cause, les élections présidentielles de 2017 interviendront dans moins de 2 semaines maintenant... Elle nous fait entrer dans les méandres des ministères, nous dévoile les codes d'un microcosme sociétal narcissique à l'envi et les moyens d'y réussir en début de carrière :

"Percer en politique implique de se construire un réseau, rien de tel que d'entamer la conversation autour d'un petit-four." P. 51

Elle met des mots sur cette guerre largement nourrie d'affaires qui opposent les hommes (terme générique) de pouvoir et les journalistes. Ces derniers sont tantôt traités "d'abrutis", tantôt de "chiens de journaleux". On entre avec pertes et fracas dans la lutte qui s'exerce entre deux univers en quête de pouvoir. le scoop est l'affaire de tous, il peut vous porter aux nues ou bien vous offrir une chute vertigineuse. Tout va très vite... il suffit de lire le roman de Virginie ROELS pour se rendre compte à quel point chaque minute peut être décisive dans la carrière d'un politique, il faut être réactif pour gagner, bienvenue dans le domaine de la compétition où tous les coups sont permis.

Et pendant que les grands de ce monde passent leur temps dans des guerres personnelles, il en est d'autres qui se développent dans l'ombre mais qui revêtent, elles, des dimensions collectives. Il s'agit notamment du phénomène de radicalisation et de l'essor du mouvement djihadiste. Julien le Dantec, aussi intelligent soit-il, va se laisser séduire par un discours, celui-là même qui sait résonner avec les aspirations de jeunes adultes en quête d'un sens à leur vie.

"Cet homme avait trouvé les mots, cerné cette noirceur qui le cloue au sol, cette incapacité à se rêver un avenir tant il sait que les murs qui se dressent devant lui ne sont pas que de béton." P. 135

Virginie ROELS montre à quel point il est facile aujourd'hui de tomber dans le piège tendu par des organisations très bien rodées.

Il faut dire que la société est en souffrance et qu'il est parfois difficile d'imaginer un avenir à la hauteur de ses ambitions, en lien notamment avec les stéréotypes qui ne manquent pas de freiner une certaine jeunesse dans son élan. Il suffit d'une remarque du ministre pour s'en convaincre :

"La banlieue, ça vous parle, non ? Pauvre con, qu'est-ce qu'il croit ? Qu'en sortant du ministère j'enfile un jogging pour aller faire du rap dans une cave ? [...] son ministre l'avait rabaissé d'un claquement de langue à un banlieusard lambda. Dégueulasse." P. 72-73

Cette phrase qui peut paraître anodine en réalité ne l'est pas. Elle renvoie l'individu dans sa condition d'origine, comme s'il en était gravé à jamais et dans l'incapacité de s'en émanciper.

"David craint de passer pour un rustre, redoute de trahir ses origines modestes, comme si celles-ci pouvaient se révéler à chacun de ses gestes." P. 140

Malheureusement, ce sont des sujets largement traités aujourd'hui dans les médias, il suffit de lire la presse, d'écouter la radio ou de regarder la télévision pour remarquer leur récurrence et risquer de tomber toujours plus bas dans le manque de respect de la dignité humaine. S'il n'y avait eu que cela, je crois que j'aurais laisser tomber ce roman assez rapidement mais non, ce qui est intéressant c'est le traitement de l'affaire, du "vertige du mensonge, l'étendue de ses conséquences...". Il est très vite devenu un page-turner, très bien écrit, fluide, dans lequel le.a lecteur.rice trouve rapidement ses repères et se fond dans un monde où les limites sont à jamais repoussées.

Après l'avoir refermé, une question me taraude bien sûr : fiction ou réalité ? Vous, vous en pensez quoi ?
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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Premier roman d'une journaliste d'investigation, « La Plume » relate le dérapage en direct d'un candidat à son second mandat présidentiel, Jean Debanel. Dans la salle, un étudiant au sourire de Joconde semble avoir produit la catastrophe.
Point de départ de l'enquête de la journaliste débutante Christelle Knox, cet incident nous emmène dans les arcanes du pouvoir, les secrets des politiques, où se côtoient sexe, drogue, argent sale, débauche, crimes sexuels couverts par des cadeaux somptueux, racket : un monde glauque, sale, sans espoir, sans grandeur, sans idéal politique, sans gloire. On ne trouve pas un homme politique, ni même un collaborateur (le joli mot...) pour redorer un peu l'image de ce milieu.

Ce n'est pas mal écrit (malgré quelques fautes de syntaxe relevées), il y a une sorte de suspens, des portraits psychologiques assez bien troussés, un regard personnel. Mais justement, c'est ce regard qui me dérange. Systématiquement négatif et goguenard, une analyse à charge en permanence, une langue qui par moments bascule dans la vulgarité , un je ne sais quoi d'arrogance parisienne ou franco-française qui va aboutir pour certains lecteurs au fameux « Tous pourris » qui fait florès en ce moment.

N'est-il pas un peu facile, de derrière son micro ou son ordinateur, de porter un jugement aussi méprisant sur les hommes qui nous gouvernent ? Tous pourris ? Non, il existe de véritables hommes politiques de qualité, soucieux du bien-être de leurs concitoyens, de l'amélioration des conditions de vie pour tous, pas seulement pour une élite du centre de Paris. Tous ne s'enrichissent pas (jetez un coup d'oeil sur leurs rémunérations), tous ne finissent pas à émarger dans de juteux conseils d'administration ou à donner des conférences très bien rémunérées. Tous n'ont pas un manoir, un yacht, un ryad au Maroc.

Il est facile, voire démagogique, et dangereux de propager une telle conception des hommes politiques La démocratie a ses forces et ses faiblesses mais, à trop décourager les électeurs, à trop répandre répandre l'idée que le pouvoir est pourri (même si je reconnais qu'il peut être corrupteur), on prend le risque de semer, arroser, et faire croître, les idées les plus simplistes, les plus populistes, les plus redoutables.

Enfin, je n'aime guère les romans dits « à clefs », car ils s'adressent à un tout petit monde de gens qui se disent « initiés » et vont ricaner en tournant les pages. Excluant de fait les lecteurs qui n'ont pas l'honneur de manger la même soupe qu'eux, dans laquelle ici on les voit cracher allègrement.
En conclusion, un livre opportunément sorti en mars 2017 (comme quoi, on peut aussi gagner son pain en le trempant dans la soupe sale) dont on aurait pu faire l'économie.

Lu dans le cadre de l'opération « 68 1ères fois »
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La politique : s'il est un mot qui revient beaucoup en ce moment, c'est bien celui-là. le premier roman de Virginie Roels "La plume" est ainsi totalement dans l'air du temps.

Ce roman de politique fiction… ou pas… raconte l'enquête menée par une jeune journaliste Chrystelle Knox, suite au débat de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle qui oppose Jean Debanel, président sortant très haut dans les sondages à Yves Cranchon. Que s'est-il passé pour que tout à coup Debanel perde ainsi les pédales ? Car oui, on peut le dire, l'expression, pour familière qu'elle soit, correspond à la réalité. En quelques secondes, ce soir-là, Jean Debanel perdit l'élection.

J'ai lu ce livre comme on dévore un roman policier. La construction du récit dans lequel se mêlent les faits et les points d'étape réalisés par la journaliste au fur et à mesure de l'avancée de ses trouvailles maintient parfaitement le lecteur en haleine. Avec brio, une écriture vive, élégante et primesautière, l'auteur nous livre une étude fouillée quant au poids des media en politique, à l'utilisation de la communication et à la manipulation des électeurs. Tout y est dit des coups tordus fomentés par des personnages tous plus ambitieux les uns que les autres, des ordres donnés à l'un et exécutés par le suivant, des consignes qui dégringolent de ministres en conseillers, de directeurs de cabinet en spécialistes de la question. Chaque personnage possède d'ailleurs une consistance certaine avec, pour ma part une préférence pour Tarrand, le fameux Ministre de l'Intérieur, et la journaliste fort bien représentée.

On sent chez l'auteur une bonne connaissance du milieu qu'elle décrit avec humour, précision, et même parfois délicatesse. J'ai aimé aussi ces petites touches de couleurs dont elle parsème son texte – celle d'un salon, par exemple, où se maria un président avec un ex mannequin – et autres anecdotes qui laissent à penser que tout n'est pas fiction. En tous les cas, des questions se posent…
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Mon rédac chef avait peut-être raison, on ne s’improvise pas journaliste d’investigation. Incapable de me remettre à la tâche, j’interrogeais le ciel, y dessinant des bonshommes à la Magritte, espérant qu’on y lâche des lanternes, une fois la nuit tombée. Les semaines passèrent sans que la presse ne soulève l’hypothèse qui était la mienne : l’implication du jeune étudiant dans le naufrage du président. J’écrivis de nouveaux articles sur les présentateurs télé, interviewai quelques acteurs de séries B, mais le cœur n’y était plus. Mon rédac chef s’en aperçut et, en fin de contrat, préféra ne pas « me garder », précisant que c’était peut-être pour moi « l’occasion de vous lancer ! ». « Par la fenêtre ? » aurais-je pu répliquer, mais la repartie, sur le moment, me manqua.
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