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EAN : 9782362316593
576 pages
BIGBANG (16/09/2020)
4.25/5   1491 notes
Résumé :
Tous les sorciers sont maléfiques.

Elisabeth, élevée au milieu des dangereux grimoires magiques d'une des Grandes Bibliothèques d'Austermeer, le sait depuis son plus jeune âge. D'ailleurs, peu de temps après le passage à la bibliothèque du sorcier Nathaniel Thorn, un des ouvrages se transforme en monstre de cuir et d'encre, semant mort et destruction. Et c'est Elisabeth qui se retrouve accusée de l'avoir libéré.

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Critiques, Analyses et Avis (380) Voir plus Ajouter une critique
4,25

sur 1491 notes
J'ai d'abord connu Margaret Rogerson avec An enchantment of ravens (que je vous conseille vivement si lire en anglais ne vous fait pas peur). Quand Sorcery of thorns est sorti, je n'ai guère attendu pour me le procurer, mais… j'ai attendu sa sortie française pour me lancer. Et je suis franchement une idiote d'avoir attendu si longtemps.

Si vous avez lu le premier roman de Margaret Rogerson, on y découvre la même trame qui m'avait tout de suite charmée : une héroïne qui découvre un univers dont elle ignorait tout, un compagnon revêche, une prise de conscience. Mais contrairement à Isobel, Elizabeth a quelque chose d'original : sa naïveté. Si dans certaines histoires, cela me fait souvent grincer des dents, dans Sorcery of thorns (dont on notera le jeu de mots), cela m'a au contraire fait sourire et a rendu ma lecture bien plus intéressante. Car notre petite terreur (surnom que j'ai adoré) a tout à découvrir et part, malgré son éducation, avec une vision moins biaisée. Un choix qui pouvait ne pas être judicieux, mais qui ici, rend notre héroïne encore plus attachante et courageuse.

Autre point qui m'a absolument envoutée : les bibliothèques. Car dans Sorcery of thorns, les livres ont une âme, ainsi que les lieux qui les habitent. Quand on aime lire, c'est un peu voir un rêve devenir réalité. Tout l'univers construit ici est riche et original, et si cela ne suffisait pas, Margaret Rogerson y ajoute de la sorcellerie et des démons, en partant encore une fois sur un socle bien solide qui tient parfaitement la route et dont la genèse est maitrisée. Pour un one-shot, c'est une réussite totale pour moi.

Un bon roman a forcément de bons personnages. J'ai déjà parlé d'Elizabeth qui par sa candeur nous offre une héroïne, certes naïve, mais avec ses convictions, un esprit érudit, du courage, et une volonté de fer. Elle est maladroite, peu sûre d'elle, mais cela ne gâche en rien l'attachement que l'on peut avoir, bien au contraire. En face d'elle, nous avons un duo : Nathaniel et Silas. le premier est un jeune lord sorcier, sûr de lui, plus que doué mais qui cache une blessure profonde. Certes, il y a moins d'originalité dans la construction de ce personnage, mais il n'en reste pas moins que son évolution est très intéressante à voir. Au contact d'Elizabeth, il reprend goût à la vie. Et puis il y a Silas. Que dire… un être complexe, drôle à sa manière, touchant et… terrifiant à la fois. Si la relation entre Eli et Nathaniel était charmante, celles de nos deux héros avec le serviteur du jeune lord avait quelque chose de bien plus profonde.

Car Sorcery of thorns va bien au-delà d'une histoire de fantaisie avec une quête et un méchant à vaincre. Il y a cette acceptation, ce regard différent sur le monde, cette leçon de se faire ses idées par soi-même, aller au-delà des idées reçues et des préjugés. L'époque, le début du dix-neuvième siècle, n'est pas propice aux femmes, mais l'auteur bien qu'elle le mette parfois en avant, va creuser encore plus loin dans une critique de la société. Et voir ces genres se mélanger et ce que j'affectionne de plus en plus, surtout quand il n'y a pas de côté moralisateur dans les prises de conscience, ni de jugement.

Comme vous pouvez vous en douter, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Et pourtant, certains passages me faisaient peur, car amenant des situations qui ne me plaisent guère en général dans les romans. Et pour l'auteur parvient à changer la donne. L'action est là, l'humour également, la romance est douce sans prendre trop de place, l'univers solide. Margaret Rogerson nous avoue que ce second roman a été une épreuve, mais je suis heureuse qu'elle ait pu la surmonter.

La fin est pour moi parfaite, certains diront peut-être trop, mais j'ai quitté le roman avec le sourire et la sensation que l'histoire était close, sans regret. Et il est toujours plaisant de fermer un roman de la sorte. J'espère que Margaret saura nous charmer encore longtemps, et j'ai hâte de lire ses prochaines histoires.
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C'est une lecture qui a frôlé le coup de coeur. Ça faisait déjà un certain temps que je le voyais et que j'avais vraiment hâte de le lire alors quand j'ai vu qu'il avait été traduit en français je n'ai pas hésité et je ne suis vraiment pas déçue.

J'ai trouvé le livre très original, l'univers et vraiment envoûtant et immersif.
On est plongé dans un monde où les livres sont animés et occupent une très grande place. La société est quant à elle séparée entre les humains d'un côté et les êtres magiques de l'autre, dont des sorciers et des démons.
On retrouve Elizabeth, une jeune fille qui a grandi dans une des bibliothèques du pays et qui aimerait devenir gardienne afin de protéger les livres. Ces rêves vont être compromis après que plusieurs bibliothèques aient été saboté.
Elle va finalement découvrir le saboteur mais ne peux l'accuser sans preuve car c'est une personne haut placée.
L'intrigue va donc tourner autour de ça, on va découvrir au fur et à mesure les plans et motivations de ce saboteur.

Ce livre a énormément de bons points, notamment des personnages forts.
J'ai trouvé que Elizabeth était un personnage courageux qui défend ces idées et les intérêts des autres avec détermination. J'ai cependant trouvé dommage qu'on ne sache pas plus sur ses origines.
Nathaniel qui au premier abord semble mystérieux et distant s'avère en réalité totalement différent et devient attachant.
Quant à Silas c'est vraiment un personnage très intéressant, même s'il ne veut pas l'avouer c'est un personnage très dévouer et loyal envers Nathaniel.

J'ai énormément apprécié ce livre, je suis très vite rentrée dans l'histoire et j'ai très vite accroché. C'est un livre qui retient notre attention tout au long de la lecture, surtout avec une telle fin ouverte.
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Gros coup de coeur pour ce roman lu en compagnie de Srafina. Nous l'avons dévoré pour notre plus grand plaisir !

Ce livre est incroyable... de la couverture (j'adore le graphisme et les couleurs) à la dernière ligne.

L'écriture de Margaret Rogerson est fluide et agréable à lire. Son intrigue est prenante (sur la fin c'est pour ainsi dire impossible de lâcher le livre) et très bien ficelée. Les révélations d'usage tombent au bon moment (ni trop tôt, ni trop tard).

Elisabeth Srivener a 16 ans et est apprentie bibliothécaire à la Bibliothèque d'Estive. Dans cet univers de fantasy, les bibliothèques gardent entre leurs murs des grimoires vivants – attention aux doigts! En fonction de leur catégorie, ils sont plus ou moins dangereux.

J'ai adoré l'idée de livres vivants qui ont une âme et qui peuvent avoir le coeur brisé, refuser de s'ouvrir et où l'encre peut s'effacer en coulant sur les pages comme des larmes. Ils peuvent aussi faire d'autres choses bien plus étonnantes mais je vous laisse le découvrir !

Elisabeth n'est pas une jeune fille ordinaire, c'est d'ailleurs armée d'une épée du nom de Tueuse de Démons qu'elle va être amenée à affronter un grimoire de catégorie 8 (ce n'est pas le pire).

Accusée à tort d'un crime, elle est escortée par un sorcier (Nathaniel Thorn) et son serviteur (Silas) à Pont-l'Airain pour y être interrogée.

C'est le début d'une époustouflante aventure !

Dans l'ensemble, j'ai aimé tous les personnages mais j'ai trouvé le trio particulièrement attachant. Bon, j'avoue que j'ai préféré Elisabeth et Silas qui est un personnage qui vaut le détour.

Le final m'a ravie et l'épilogue laisse la porte ouverte à l'imagination…



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« Sorcery of Thorns » : La sorcellerie des épines. Je me suis dit au début, mince un livre en anglais … pas pour moi !!! Mais non, la parution en français s'est faite en septembre 2020 et grâce à Fifrildi qui me l'a proposé en lecture commune, je viens de le terminer avec un gros coup de coeur.
Nous voici dans le pays d'Austermeer en 1824, pays imaginaire, pays de sorciers, de magie, de grandes bibliothèques recelant des livres et grimoires magiques. Ces grimoires ont différents degrés de dangerosité du 1 inoffensifs à 10 extrêmement dangereux et mortels. Ils peuvent même se transformer en monstruosités qui tuent tous ceux qui se trouvent devant eux.
Elisabeth Scrivener est habituée depuis toute petite à évoluer dans ce milieu, jeune orpheline elle a été adoptée par la directrice Irena de la bibliothèque d'Estive. Elle a évolué toute sa petite vie parmi les livres et grimoires, et les poux de livres, cauchemars des bibliothécaires..
C'est un univers très riche qui nous est conté là, une histoire remplie de vieux grimoires qui ont leur propre vie, avec de l'aventure, de l'amour, de la magie : bonne et mauvaise, des manipulations vieilles de plusieurs siècles qui remettent en question l'ordre établi, des démons servants attachés à leur maîtres sorciers dont ceci retirent grand pouvoir.
L' écriture très imagée nous fait vivre l'histoire, on se croirait dans un film à grand spectacle. Les illusions sont magnifiques et les scènes de bataille au fil du livre haletantes et surprenantes. J'ai adoré. Et je pense pouvoir dire que Fifrildi ne me contredira pas.
Margaret Rogerson nous écrit là, un roman fascinant, original et sans temps morts. On est pris au piège de son écriture, qui est agréable, poétique et descriptive. On peut dire, que pour des lecteurs comme nous, passionnés par les livres se retrouver plonger dans cet univers très particulier de ces vieilles bibliothèques recelant des trésors littéraires est un vrai bonheur.
Il ne faut pas oublier bien sûr, le chevalier servant : le Magister Nathaniel Thorns issu d'une grande famille de sorciers et Silas son démon-servant. Mystérieux, plein de ressources, ce dernier nous réservera de belles surprises.
Notre trio est vraiment très attachant et on se met à vibrer pour eux dans toutes les situations critiques qui se présentent à eux.
La narration se fait à la troisième personne à travers Elizabeth et avec l'emploi du passé, cela donne une force à l'écriture qui nous tient en haleine.
En somme vous l'aurez compris, j'ai adoré, je vous le conseille et vous invite à le découvrir. Pour les amateurs de fantasy et de belles histoires n'hésitez pas.
Merci à toi Fifrildi, pour cette excellente lecture que tu m'a proposée et pour nos échanges très enthousiastes.
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Défi lecture que m'a lancé mon ami Srafina cet été, je la remercie car j'ai beaucoup apprécié.

Si vous aimez les histoires de sorciers et de démons avec une jeune héroïne courageuse, vous devriez vous régaler avec ce petit pavé. Sorcery of Thorns est un roman de fantasy, plutôt young adult, très réussi.

Elisabeth est une jeune fille orpheline qui a grandi dans la bibliothèque d'Estive, une bibliothèque pas comme les autres car les livres que l'on trouve dans ses rayonnages sont des grimoires que viennent consulter les sorciers. Suite à la tentative d'évasion d'un grimoire dangereux transformé en Malefict, Elisabeth se retrouve embarquée dans une aventure périlleuse pour découvrir l'auteur de ce sabotage…

L'histoire est bien ficelée, la lecture est rythmée avec de nombreux rebondissements, il n'y a pas de temps morts.
J'ai trouvé original et génial cette idée de bibliothèque de grimoires. L'auteure a su donner une ambiance magique à ce lieu en rendant vivants ses occupants souvent caractériels, amusants et parfois aussi effrayants.
J'ai aussi apprécié les personnages, le trio fonctionne bien entre Elisabeth avec son énergie, Nathaniel Thorn qui évolue et se dévoile au fil des chapitres, et Silas avec sa personnalité plus complexe mais je dois dire la plus intéressante.

L'ensemble est certes assez convenu () mais a néanmoins répondu à mes attentes.
Une lecture qui fut parfaite pour moi cet été sur la plage, ce défi était vraiment un cadeau, merci Srafina. ;)
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critiques presse (1)
Syfantasy
16 juillet 2021
Sorcery of Thorns chez Big Bang est un des romans à conseiller pour découvrir la fantasy. Une intrigue simple mais possédant des enjeux, une romance passionnée et réaliste, des personnages attachants et des grimoires vivants, que demander de plus ?
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (241) Voir plus Ajouter une citation
— Bonjour, petite terreur.
Elle rit, le corps tremblant de soulagement. Elle caressa en arrière les cheveux de Nathaniel pour les dégager de son front collant, submergée par une tendresse insoutenable.
— Moi aussi, je vous aime, lui murmura-t-elle.
Nathaniel détourna la tête et cligna plusieurs fois des paupières.
— Le ciel soit loué, dit-il enfin. Je ne crois pas qu’un amour déçu m’aurait convenu. J’aurais été forcé de me mettre à écrire de la poésie.
Elisabeth continua à lui caresser les cheveux.
— Cela ne me semble pas si terrible.
— Oh, je vous assure que pour le public, cela aurait été plus déplaisant encore que la nécromancie.
Elle rit de nouveau, envahie d’une joie légère et scintillante, pareille au soleil d’un matin printanier après la pluie, quand le monde vous paraissait neuf, pur et lumineux, transformé en une meilleure version de lui-même, d’une beauté à vous serrer le cœur. L’immensité de cette joie qui lui emplissait la poitrine pesa contre ses côtes. Elle essuya les larmes qui coulaient sur ses joues, consciente du regard de Silas sur eux.
— Scrivener, dit Nathaniel, je sais que je suis terriblement séduisant, là, couché sur le sol et couvert de sang. Il paraît que c’est le genre de choses qui a de l’attrait pour certaines jeunes filles ; ce que je trouve assez curieux, pour tout dire, mais si vous en faites partie, je ne vous jugerai pas. En revanche, s’il vous plaît, cessez de pleurer. Ce n’est qu’une égratignure. Je serai de nouveau en état de combattre le mal d’ici quelques instants, je vous l’assure.
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— Je ne veux pas d’un autre endroit où vivre ! cria-t-elle vers l’escalier.
Nathaniel monta encore une marche et s’arrêta, le dos rigide. Il ne se retourna pas, comme s’il ne pouvait pas supporter de la regarder.
— J’aime être ici, dit-elle, surprise elle-même de cette vérité. J’ai presque l’impression d’être… d’être chez moi. Je m’y sens en sécurité. Je n’ai pas peur de vous ni de vos cauchemars.
Nathaniel émit un rire bref, amer et sans joie.
— Vous me connaissez à peine. Et vous n’avez pas vu ce dont je suis capable, enfin, pas vraiment. Quand cela arrivera, je parie que vous changerez d’avis.
Elisabeth repensa à cette nuit dans la Noirée, quand il s’était assis pour contempler dans la forêt l’œuvre de son ancêtre, une blessure vieille de plusieurs siècles et toujours béante. Était-ce cela qu’il craignait ? Que la malfaisance de Baltasar survive au fond de lui ? À chaque battement de son cœur, Elisabeth sentait sa poitrine transpercée par une vive douleur.
Elle ramassa une rose sur le sol. Ses pétales étaient mouillés, et les épines lui picotèrent les doigts. C’était un symbole d’amour, de vie et de beauté, tellement incongru dans le manoir désert et sinistre de Nathaniel, même si cela faisait un moment qu’elle n’avait plus considéré l’endroit de cette façon. Elle comprit que ces roses avaient été apportées pour elle. Elles représentaient une lueur d’espoir, l’éclat rougeoyant d’une braise au milieu de cendres froides.
— Je n’ai peut-être pas vu ce dont vous êtes capable, dit-elle, mais j’ai vu ce que vous avez choisi de faire. (Elle releva les yeux vers lui.) N’est-ce pas le plus important ?
La question toucha Nathaniel au cœur. Il vacilla et se retint à la rambarde.
— J’ai choisi de ne pas vous aider à combattre Ashcroft.
Le cœur d’Elisabeth se serra. Elle détailla la ligne raide de ses épaules et de son dos qui trahissait si clairement sa peine.
— Il n’est pas trop tard pour changer d’avis. 
Nathaniel se pencha et appuya le front sur son bras. Le silence tomba sur le hall qui empestait la combustion éthérique, mêlée au discret parfum des roses.
— Très bien, dit-il finalement.
La joie éclata en elle avec la vivacité d’une gorgée de champagne, mais elle n’osa pas trop en espérer pour l’instant.
— Je peux rester, alors ?
— Bien sûr que vous pouvez rester, petite terreur. Comme si je pouvais vous en empêcher, quand bien même je le souhaiterais. (Il marqua une nouvelle pause. Elisabeth attendit en retenant son souffle qu’il se décide à dire la suite.) Et c’est d’accord, je vous aiderai. Mais pas sous l’impulsion de quelque noble sentiment, ajouta-t-il aussitôt, alors qu’Elisabeth se sentait soudain pousser des ailes. Je continue à penser qu’il s’agit d’une cause perdue, et que nous allons probablement nous faire tuer. (Il recommença à monter les marches.) Mais tout homme a ses limites. Et s’il est une chose que je ne peux tolérer, c’est de rester là sans rien faire, à vous regarder détruire d’irremplaçables antiquités.
Le sourire d’Elisabeth n’aurait pu s’épanouir davantage. 
— Je vous remercie ! cria-t-elle après lui.
Sur le palier, Nathaniel balaya son remerciement d’un petit geste dédaigneux, mais avant qu’il ne disparaisse au coin du palier, elle vit qu’il souriait lui aussi.
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- Allons, insiste-t-il avec une pointe d'impatience. Je ne vais pas vous transformer en salamandre.
- Vous pourriez faire cela ? murmura-t-elle. Vraiment ?
- Bien entendu. (Un éclat malicieux s'alluma dans ses yeux.) Mais je ne transforme les jeunes filles en salamandre que les mardis. Fort heureusement pour vous, nous sommes mercredi, le jour où je bois un gobelet de sang d'orphelin pour mon dîner.
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Je crois... Je crois que j'étais déjà un peu mort, avant que vous n'arriviez. (Il tourna la tête pour la regarder.) C'est un honneur de me battre à votre côté, Elisabeth, pour le temps que cela durera. Vous m'avez rappelé ce que c'était que d'être en vie, et combien il est précieux d'avoir quelque chose à perdre.
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- Est-ce lui ? Le prince Leopold ?
Nathaniel hocha la tête.
- Vous ne le croirez sans doute pas, mais j'ai eu un faible pour lui dans le temps. Puis il est parti et s'est laissé pousser la moustache. Ou il a assassiné une gerbille pour se la coller sur le visage. Sur ma vie, je ne saurais dire quelle hypothèse est la bonne.
Élisabeth lui glissa un regard surpris.
- Je n'avais pas compris que... Voulez-vous dire que...
- J'aime aussi les filles, Scrivener, précisa Nathaniel, une lueur amusée dans les yeux. J'aime les deux. Si vous devez fantasmer sur ma vie amoureuse, j'insiste pour que vous le fassiez correctement.
- Je ne fantasme pas sur votre vie amoureuse, se rembrunit Élisabeth.
- Ah, voilà qui est étrange. Je me retrouve en territoire inconnu. Les jeunes femmes sont généralement ravies de consacrer une part conséquente de leur temps à rêver à l'homme merveilleux que je suis.
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Vidéo de Margaret Rogerson
Coup de coeur de libraire ! Marion vous conseille Sorcery of Thorns de Margaret Rogerson aux éditions BIGBANG, "une lecture incroyable pour tous les lecteurs."
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