Lorsque je me rends sur la découverte d’un cadavre dont l’intervalle post-mortem est court, je ne peux m’empêcher de penser qu’une première escouade est arrivée sur les lieux avant nous, qu’elle nous guette et que la ponte a déjà eu lieu.
La première ponte intervient dans l’heure qui suit le décès et touche les orifices humides : l’angle des yeux, les narines, l’intérieur de la bouche et l’anus […] Une odeur spécifique se dégage du cadavre mais celle-ci, pas encore perceptible par l’homme, l’est par les insectes qui vont ainsi venir pondre leurs œufs dans les orifices naturels.
Il existe huit sortes d’insectes qui apparaissent successivement sur la scène d’un crime…