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Citations sur Tout ce qui est sur terre doit périr - La dernière licorne (57)

"L'estimation dépend uniquement de la rareté de l'objet. Pourquoi l'or, l'argent, les diamants, les émeraudes valent-ils une fortune ? Ce sont des métaux et des pierres comme les autres, de vulgaires cailloux. Leur seule valeur, c'est leur rareté. Réfléchis, Dimitri, on paye des types des millions simplement parce qu'ils sont les seuls au monde à savoir faire quelque chose, n'importe quelle connerie. Une façon différente de balancer un ballon dans un but, de gueuler dans un micro, de se foutre à poil devant une caméra. N'importe quoi, ce qui compte, c'est l'unicité."
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"La terre n'était qu'une île, minuscule. D'autres rivages existaient, forcément, au-delà de l'océan galactique. Seuls les imbéciles ne pouvaient l'admettre."
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En se documentant, Zak avait appris que tous les tours de grande illusion, des malles des Indes aux femmes coupées en deux, se fondaient sur le même principe : la capacité du corps humain à se contorsionner pour entrer dans un espace minuscule. Une simple question d'entraînement et de volonté. Depuis un mois, dans son appartement [...], Zak dormait dans un buffet Ikea de la taille de l'étagère de la bibliothèque.
(p. 30)
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"_Les superstitions ont la vie dure, vous savez. Cinq mille ans, vous rendez-vous compte ? Vous n'êtes qu'un moucheron, Kyrill [...].
N'ayez aucun regret, Kyrill. Personne ne vous aurait cru. Personne n'aurait eu envie de vous croire. On ne croit que ce qui nous arrange."
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[Il] prit quelques secondes pour réfléchir. Il pouvait se permettre de tuer douze Arméniens, des femmes, des enfants, un prêtre... Cela déclencherait une vive émotion dans tout le pays, mais ils auraient alors passé la frontière depuis longtemps... La communauté internationale se ficherait de ce massacre, une boucherie presque quotidienne chez ces barbares orientaux.
Mais en revanche, s'il tuait un Français...
Il avait beaucoup appris de ses longs séjours en Europe. Les hommes politiques occidentaux étaient prisonniers des médias et les médias prisonniers de l'émotion publique. Un Français assassiné en Arménie... Il connaissait l'engrenage. [...]
Ils ne lâcheraient pas l'affaire avant d'avoir un coupable à livrer en pâture à l'opinion occidentale.
(p. 29)
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- Et vous, Padma. Que pensez-vous de toutes ces histoires?
- Quelles histoires, président ?
- Le Déluge. La légende. Les prédictions...
L’œil de Padma brilla. L'effet d'une unique goutte de larme parfaitement isolée.
- Dans mon pays, président Hunor, le Bangladesh, cent cinquante millions de personnes vivent dans des maisons construites à moins de dix mètres au-dessus de la mer... Si le niveau des océans montait, ne serait-ce que d'un seul mètre, plus de la moitié des terres de mon pays serait inondées. C'est d'ailleurs ce qui se produit pendant les cinq mois de mousson, et provoque chaque année, dans indifférence internationale générale, des centaines de morts. Pour être franche, président, si le Déluge, c'est le fléau envoyé par un Dieu courroucé qui se venge des hommes, pour les Bengalis, ce Dieu est un peu, comment dire... caractériel ?
Viorel Hunor adorait la franchise de sa secrétaire.
- Merci, Padma.
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"Dans quelques jours, quelques semaines, le visage aurait retrouvé son charme angélique. Le destin n'était pas aussi patient [...]."
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Ils se turent, épuisés nerveusement. Un assourdissant tempo techno résonnait jusque dans la voiture.
-Ils écoutent vraiment ça, les jeunes? S'inquiéta Parella.
-Nom de Dieu, Arsène, il y a des tueurs dehors et vous pensez à la techno?
-A choisir, j'aurais préféré être abattu sur la troisième symphonie de Brahms...
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-Oui Gana, tu as raison, cela se mange. Ce sont des graines. Lorsque les herbes, ou les fleurs, sont trop vieilles, elles se courbent, comme Avo, et ces boules vertes tombent dans la terre. Elles y dorment, longtemps, très longtemps, puis elles finissent pas s'ouvrir, comme le ventre d'une femme qui attend un enfant, et d'autres herbes, plus hautes et plus fortes, repoussent au même endroit.
Gana aimait bien ce que lui racontait son frère. Les herbes pouvaient revivre...
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Elle frissonna. Il faisait un froid glacial dans cette cathédrale. Le soleil derrière les vitraux ne les réchauffait pas, l'astre se contentait de traverser le verre pour faire pleuvoir sur Arsène et elle un incroyable arc-en-ciel.
Cécile leva les yeux et admira la prodigieuse cathédrale. Le scénario de la Bible ne valait pas un clou, mais il fallait reconnaître que les producteurs avaient mis le paquet sur la promotion !
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