Les hommes de bonne volonté, tome 8 : Province

Ce titre ne ment pas : la plupart des protagonistes de ce tome 8 quittent Paris pendant l'été et l'automne 1910. de belles descriptions de la vie provinciale s'ajoutent donc aux manoeuvres des uns et des autres.

Jerphagnon se trouve un emploi provisoire dans la campagne électorale que mène de Saint Papoul en Dordogne. Il écrit ses discours pour la course à la députation.

L'autre personnage mis en avant n'est autre que l'abbé Mionnet. Ce jeune arriviste, lui-aussi Normalien, se voit confier une mission délicate par sa hiérarchie. Il doit s'efforcer de trouver une solution pour une affaire de spéculation dans laquelle un évêque de province est impliqué. Des puissants locaux sont aussi concernés et menacent de porter plainte contre l'évêché qui a largement incité ses ouailles à investir dans ce financement d'un tramway électrique. Mionnet malgré son manque d'expérience en la matière est suffisamment retors pour arriver à des résultats. Mais son voeu de chasteté le tiraille et il pourrait bien succomber à la tentation de la chair !

Nous ne perdons pas de vue pour autant beaucoup d'autres intrigues parisiennes, évoquées ne serait-ce que de quelques lignes. Cela demande au lecteur un effort de mémoire pour revenir dans ce contexte. Je lis cette série dans la continuité mais j'ai parfois des lacunes.

Le grand plaisir de lecture est toujours au rendez-vous en ce qui me concerne. Je vais attaquer la suite, en alternance avec une autre lecture pour ne pas risquer la surdose.