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«Sage est le père qui connaît son enfant» (William Shakespeare)

Dans un roman court et délicat, Anny Romand retrace le parcours d'une fille qui fait la connaissance de son père une fois adulte. L'occasion de revenir sur une histoire familiale marquée par l'absence d'hommes.

Annie a rédigé une lettre pour Ebel, qu'elle s'est enfin décidée à rencontrer. Accompagnée de son amie Angelica – sans doute pour qu'elle ne flanche pas en route – elle sonne à la porte cet appartement, au quatrième étage d'un immeuble ordinaire. L'homme qui habite là est son père. Un père qu'elle n'a pas connu, qui a disparu de sa vie avant même qu'elle ne voie le jour. Un vide, une absence dont on ne guérit pas. Mais peut-être pourrait-elle comprendre? La femme qui vient lui ouvrir ne semble pas surprise de la voir et ne met pas en doute son lien de filiation, la ressemblance semblant frappante.
Ebel, en revanche, ne comprend pas qui est cette jolie femme qui lui rend visite.
«Le regard vide raconte la maladie, l'échange impossible, la mémoire perdue. L'épouse, oui sans aucun doute, prend le relais, sourit un peu, déconcertée par cette affirmation directe qui ne lui donne pas le temps de réfléchir sur la conduite à tenir. le temps en profite, il entre en coup de vent dans l'appartement. le paillasson, lui, est las de leur piétinement, il le lui fait savoir, elle transmet: Peut-on discuter ailleurs que sur le pas de la porte? La femme se ressaisit, comme prise en faute.
Bien sûr, entrez.» Et alors qu'un semblant de dialogue s'installe, ce sont les souvenirs qui affluent, c'est une histoire de femmes qui se déroule.
Il y a d'abord eu la grand-mère qui a fui l'Arménie, «survivante d'un génocide, d'un exil, d'une vie précaire dans un pays étranger, veuve avec un fils à élever» et qui va se retrouver en France pour prendre un nouveau départ, alors que les difficultés s'amoncellent. Sans argent et sans père, elle va élever sa fille Rosy, souffrir mais ne rien lâcher.
Pour Rosy, la mère d'Annie, l'histoire va se répéter, mais dans un contexte très différent. Car Rosy ne veut pas supporter seule le poids de sa maternité et entend veut que le père de son enfant assume ses responsabilités. Elle n'imagine pas d'autre alternative, sinon d'abandonner leur progéniture dès la naissance.
On imagine le choc lorsqu'elle annonce cette décision à sa famille, qui elle s'est battue «jusqu'à la pointe de la mort pour amener leurs gamètes à survivre, à créer un autre humain. Ils n'ont pas lâché, ils ont souffert toute leur vie pour assurer leur descendance.» Mais la vie va finir par avoir le dernier mot et Rosy va garder sa fille.
Anny Romand, en jouant avec les temporalités et en passant d'une histoire à l'autre, tisse un lien entre ces femmes sans hommes, unies par leur souffrance et leurs difficultés, mais qui toutes vont faire de leur fille une force. Entre les lignes, on voit bien émerger un féminisme latent, ou bien plutôt la lâcheté et l'irresponsabilité des hommes qui préfèrent la fuite, qui nient la réalité ou qui ne se rendent compte bien trop tard du mal qu'ils ont fait. Une écriture délicate donne à ces drames une lumière teintée d'humour. Et ce n'est pas là la moindre de ses qualités.


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Je remercie Babelio et l'éditeur Serge Safran pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Au-delà du thème principal de l'abandon (répété) d'un enfant, le roman évoque d'autres déraillements de la relation enfant-adulte . L'idée de mettre en relation ces moments où achoppe, ou bien se dévoie, la parentalité m'a intéressée.
J'ai apprécié la manière dont les deux premiers chapitres jouent sur l'analogie de situation, nous plaçant habilement devant deux portes qui s'ouvriront sur un moment-clé de la vie d'une mère et de sa fille.
J'ai vu dans ces passages la tentative -désespérée- de faire s'incarner le Père (la fonction paternelle).
... J'ai rendez-vous avec vous... le destin peut bien basculer !
Ainsi, Annie, qui sonne chez son père qu'elle ne connait pas, voit enfin se matérialiser son géniteur... avant de comprendre qu'il n'est plus entièrement présent à cette rencontre
Quant à la porte qui s'était ouverte quarante ans plus tôt devant sa mère Rosie annonçant sa grossesse à ce même homme, elle s'était refermée
Deux rendez-vous pour le moins difficiles !
J'ai moins accroché à la suite du roman, dont le style d'écriture très « factuel » manque, à mon goût personnel, de souffle, de sel ou de piment...
Le roman est court (135 pages) et surtout les chapitres le sont également (souvent deux pages, sept au maximum) : peut-être est-ce trop bref pour pouvoir approfondir et rendre sensibles de tels sujets ?
Je suis donc restée sur ma faim, à l'extérieur malgré moi, sans être touchée par l'émotion pourtant tellement inhérente à ces vies malmenées.
Rendez-vous manqué, donc, pour moi.
Je pense ne pas faire partie de la « cible » de ce livre, qui rencontrera sûrement son lectorat !

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Annie ne connaît pas son père, il n'a pas voulu d'elle à la naissance. Sa mère lui a raconté comment il a refusé cette paternité, ça ne servirait à rien d'essayer de le contacter. Alors les années ont passées et Annie a dû grandir avec ce vide, ne savoir qu'à moitié d'où elle venait, ne voulant pas blesser sa mère. Ce n'est qu'au décès de celle-ci qu'elle ose, à 40 ans, aller frapper à la porte de ce père qu'elle a tant fantasmé, comme tout enfant qui ne connaît pas ses parents. Mais il est trop tard, l'homme frappé d'Alzheimer ne peut plus rien lui apporter.
Abandonnée est un court roman. L'histoire des trois générations de femmes de la famille s'y entremêlent cependant. Rosy, la mère d'Annie, elle-même enfant sans père, était prête à abandonner son enfant à la naissance. Et il y a la grand-mère arménienne, comme celle de l'auteure, qui raconte le génocide, l'exode, et qui berce l'enfance d'Annie de ses récits d'Arménie.
J'ai aimé ce roman tendre, pudique, émouvant mais sans pathos, au son juste. J'ai ressenti toutes les hésitations d'Annie devant la porte de son père et sa déception d'être arrivée trop tard. J'imagine qu'Anny Romand a mis beaucoup d'elle même et de sa grand-mère arménienne dans ce roman. Un seul regret, c'est trop court.
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« Pourquoi vouloir aller voir son père qui n'a pas voulu, lui, quand elle était une toute petite enfant, la prendre dans ses bras, la cajoler, la consoler, la faire rire La voir quoi ! Non, il n'a pas voulu. Alors pourquoi aujourd'hui, à quarante ans passés, va-t-elle frapper à sa porte ? C'est trop tard. le temps s'est opacifié. »
Oui, Annie veut mettre un visage sur ses rêves, savoir pourquoi, bref, le rencontrer, elle lui a donné tant de visages, de vies à ce géniteur inconnu.
Anny Romand remonte à la genèse de la vie d'Annie, soit le jour où sa mère annonce la « bonne nouvelle » au futur père « Qui me dit que cet enfant est de moi ? » Quelle belle réponse de ce jeune homme à la carrière prometteuse. Elle, la future mère attend, espère puis quitte le bureau. Que va t-elle faire ? « Je n'en veux ps, je l'abandonnerai à la naissance. Ma décision est prise ». Volte-face, Annie naît, vit entourée de sa mère et sa grand-mère. Rosy est elle-même une fille élevée sans père… le génocide arménien, la fuite en furent les causes.
Alors, « Elle frappe à cette porte, la porte sur laquelle elle aurait dû frapper toute sa vie, une porte qu'elle aurait dû ouvrir des milliers de fois pour retrouver des visages familiers. C'est étrange d'avoir rêvé de cette porte et de la voir pour de vrai ». Elle ose, elle franchit le pas, il a fallu le décès de sa mère pour oser le faire. Rosy ne voulait pas en entendre parler « Tu vas souffrir, ma fille » lui assenait-elle à chaque velléité de retrouver ce père, elle qui avait été rejetée, ne voulait pas de ça pour sa fille. « ma chère maman aujourd'hui disparue. Toi qui n'as pas su ou pu t'imposer avec cette enfant tombée du ciel, plutôt remontée de l'enfer, en ces temps difficiles pour les mères sans mari, où la virginité était respectable, honorée comme signe de sagesse, d'éducation et de bon goût ».

Les chapitres du roman alternent entre la vie de sa mère, sa grand-mère, son enfance et l'actualité à savoir sa rencontre avec son père et sa famille.
Aucune lamentation, une écriture alerte, vive. Pas de tremolos, des mots justes, des dialogues vivants… j'ai lu ce livre d'une seule traite.
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Lumineux, poignant, flamme au bord d'une fenêtre, vacillante, persévérante, « Abandonnée » est un récit profond et intime. « Elle frappe à cette porte, la porte sur laquelle elle aurait dû frapper toute sa vie, une porte qu'elle aurait dû ouvrir des milliers de fois pour retrouver des visages familiers. » Anny Romand conte. Est-elle cette enfant abandonnée ? le tragique perpétue son cheminement. Dans cette période alourdie de préjugés, où Rosy la mère de cette jeune femme devenue est elle aussi une enfant née de père inconnu. « le temps repasse pour voir s'il peut être utile mais non, tout est calme, il peut s'allonger dans une tranquillité légitimé attendue depuis si longtemps. Légitimité donnée à cette femme sans combattre. Juste parce qu'elle a eu le courage d'affronter l'inconnu. » L'histoire résiste. Les mots sont doux, caresses aériennes, furtives, mais pleines de sens et de raison. Nous sommes dans l'entrelac d'un huis-clos. le barrage ne cède pas. La veille constante d'une quête existentielle rayonne ici dans cette trame veloutée, mature et persistante. Ce qui est beau ici, c'est la fusion entre ces deux femmes, Rosy et Annie. La mère et la fille, bloc éperdu, ailes vierges d'hommes et de pères encerclés. « Rosy qui a eu pour berceau un des tiroirs de la commode de leur chambre. On n'a jamais pu retrouver le père. Parti sans rien savoir. Voilà comment Rosy est née. » Annie veut savoir qui est son père, son géniteur. Retrouver ses racines originelles et les combler de cette errance d'incertitude. Rassembler l'épars, cette quête existentielle unique et émancipatrice. « Quoi de plus terrible que de ne pas connaître son père ? » Cette jeune femme égarée dans ses abîmes recherche plus que son père mais le point qui rallie les histoires du monde. L'image la plus bouleversante de « Abandonnée » est le bain donné à la petite Rosy. Ne rien dire de plus. Retenez juste cette gestuelle, ce qui adviendra des inconscients. « Abandonnée » est un berceau universel. Chacun, chacune en ce monde détient ce double cornélien dans le coeur. « le temps bourdonne dans les oreilles. le silence essaie de se faire entendre. le silence avant l'effroi. » Annie va-t-elle trouver la clef qui brisera l'armure de ce manque du père ? Va-t-elle le revoir ? « On sait que les épouses n'osent rien faire avec les secrets de leur mari. » Ce récit de vie de femmes meurtries, mères, enfants, pères et anonymes est le notre devenu. Anny-Annie Versaire et la grâce (peut-être) (chut) au point final. Magistral. Publié par les majeures Éditions Serge Safran éditeur.
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Je tiens d'abord à remercier Serge Safran éditeur ainsi que Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique.

Anny Romand propose dans ce court roman quelques bribes de vie d'une mère et de sa fille. Elles souffrent d'un même manque : celui du père. Point de repère masculin puisque le géniteur a failli à ses devoirs dès le départ. Comment combler un tel vide ? Un point de départ commun pour deux parcours différents.

L'auteure décortique au travers d'une écriture poétique, ponctuée de métaphores, le parcours de ces deux femmes, en alternance, d'un chapitre à l'autre. Nous ne sommes pas dans un feel good, c'est pesant à lire parfois, ces vies bancales, atrophiées d'un être absent. Absence d'amour, de responsabilité, d'intérêt. Mais le récit est allégé par quelques notes d'humour issues d'un demi-frère facétieux.
Conçues dans le péché, comme on disait à cette époque là. L'entre deux guerres pour Rosy, la mère, et au tout début des Trente Glorieuses pour sa fille. le regard lourd et bien pensant de l'environnement pour ces choses qui ne se font pas et qui amène parfois au rejet.

Comment se construire en tant qu'enfant puis femme ? Choix différents pour mère et fille. Rosy tente de s'élever grâce à la lecture, avide de connaissances en tout genre. Elle est choyée par une mère courage, migrante arménienne fuyant le génocide. Au passage, j'aurais aimé que cette partie soit un peu plus développée car elle est le terreau d'où vont germer ses deux graines.
L'enfant de Rosy optera pour une quête : celle du fantôme masculin évidemment. Anny Romand en profite pour décrire les sentiments, les émotions par laquelle cette femme doit passer. Les barrières invisibles qu'elle devra franchir pour enfin avoir le courage de frapper à une porte. Pour se construire, se trouver une identité, ne pas être juste le fruit d'un moment de plaisir, un accident de la nature. C'est là le point fort de ce roman, la psychologie des personnages féminins en quête d'amour opposée à l'indifférence d'un mâle froid, campé sur ses certitudes et son égoïsme. Une histoire de femmes dans un monde d'hommes.

Toutefois j'ai eu du mal à comprendre l'évocation d'un accident domestique qui noircit inutilement le tableau ainsi que l'apparition de thèmes non développés, l'inceste notamment, qui ont tendance à exagérer la situation. Mais c'est surtout la 4ème de couverture, en déflorant un élément que le liseur n'apprend qu'en page 102 (sur 135), qui ôte une partie du plaisir.

Une lecture intéressante pour le côté psychologique des personnages et le thème de l'abandon. Cependant, des défauts évoqués et un style parfois lourd empêchent de profiter pleinement d'une oeuvre au sujet délicat.
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J'ai gardé des souvenirs extrêmement précis d'Anny Romand, comédienne précieuse qui campait le rôle de Paula dans « Diva » de Jean-Jacques Beinex, mais surtout celui d'une femme à la recherche d'expériences sexuelles singulières dans « Adultère, mode d'emploi » de Christine Pascal. Puis, elle a disparu du grand écran pour se consacrer à la télévision, en multipliant les apparitions dans les séries et les téléfilms. Chose qui ne l'a empêchée de se consacrer à la production, à la traduction et de rédiger des ouvrages qu'elle s'est empressée de proposer à des éditeurs. « Abandonnée », son dernier-né, revient sur ses lointaines origines arméniennes et nous parle une fois de plus de résilience, d'abandon et de pardon. Cette fois, il s'agit d'une gamine, repoussée par son géniteur, qui grandit sous la tutelle de sa grand-mère entre Montreuil et Marseille, qui voit les années s'écouler en imaginant les traits du père absent, en rêvant de le serrer dans ses bras et en veillant à ne pas éroder ce désir. Son quotidien s'organise sans réels plaisirs ni déplaisirs. A la maison, sa grand-mère parle du pays. Enfin, du lieu d'on elle est originaire, évoque le génocide dont son peuple a été victime, espère un retour chez elle … Puis, devenue adulte, elle remonte ses manches et décide de franchir le pas. Il s'agit d'aller frapper à la porte de celui à qui elle doit la vie, qui n'a pas souhaité l'éduquer, qui ne l'a pas reconnue devant les autorités et dont elle ne porte pas le nom. Comment va-t-il réagir et n'est-il pas trop tard pour recoller les pièces d'un puzzle qu'on a volontairement défait ? Raconter ce récit en évitant le pathos impliquait le choix d'une langue sensuelle et chatoyante, tout en veillant à ne jamais en faire des tonnes. En passant à l'acte, l'héroïne a choisi de ne plus vivre dans la douleur et d'affronter le regard de celui qui l'a fuie. Voilà l'objectif de ce roman tout en nuances et en richesse. D'une réelle humanité !
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Je remercie tout d'abord Serge Safran Editeur ainsi que Babelio pour l'envoi de ce court roman lors de la dernière masse critique.
J'avais choisi ce titre pour 2 raisons : les narratrices qui ont grandi sans père, ce qui est mon cas également, mais aussi le génocide arménien dont je sais peu de choses.
Ce dernier point est peu abordé et je le regrette. J'aurais aimé plus de détails sur ce qu'ont vécu la grand-mère et l'oncle de la narratrice.
J''ai aimé l'écriture délicate de l'autrice, cette expression des émotions et sentiments tout en subtilité, cette histoire de femmes blessées et courageuses qui souffrent du manque du père.
J'ai un sentiment mitigé sur la longueur de ce texte. Je ne suis pas habituée à lire des textes aussi courts. J'aurais souhaité qu'il dure plus longtemps, en savoir plus sur l'histoire de ces femmes, la belle-mère et la demi-soeur également, tout en ressentant l'équilibre du texte qui se termine là il devait.
Les changements de temporalité et de narratrice, alternance entre la mère et la fille, m'ont un peu décontenancée au début mais sont très intéressants pour faire le parallèle entre les histoires des 2 femmes.
En résumé, j'ai passé un joli moment de lecture aux côtés de Rosy et d'Annie.
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Aller à la recherche de l'un des principaux membres de sa famille est toujours un facteur anxiogène. Annie recherche son père. Une histoire de famille qui se renouvelle depuis deux générations: Sa mère a été, tout comme elle, abandonnée par son père. Est-ce une malédiction? Son père acceptera-t-il de la recevoir? Mieux, de la reconnaître?

Devant cette porte close qui peut influer sur son destin, Annie suppute. Elle n'ose pas sonner. Quel est cet homme qui l'a abandonnée? Sera t-il heureux de la voir? La reconnaitra -t-il au premier coup d'oeil? Mais, le temps, la maladie ont fait des ravages. Ce sont des retrouvailles tardives. Ignorées. Des retrouvailles où le maître mot est l'oubli. Pour cet homme: qui est cette femme qui dit être sa fille? Que veut-elle?

Deux histoires se chevauchent. Celle de Rosy la mère et celle d'Annie, sa fille. Nous comprenons, ainsi, toute la détresse de ces deux femmes liées par un destin pernicieux. Qui est leur géniteur? Deux histoires de femmes brisées. Puis vient le moment de la rencontre avec l'autre soeur. Un moment émouvant. Annie est une fille qui ne peut intervenir dans la vie de son père, mais, pourra t-elle intervenir dans sa mort?
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