Dés 1552,
Ronsard veut illustrer la langue française dans le domaine de la poésie amoureuse, érotique dit-on alors.
Il commence avec
les Amours de Cassandre, belle au nom évocateur pour tout féru d'Antiquité comme l'est un Humaniste digne de ce nom. Imitant les Anciens et les poètes italiens, il va petit à petit trouver ce que l'on nommera la veine gauloise, c'est-à-dire un esprit français qui fera son bonheur littéraire.
Dès lors le succès est au rendez-vous et la poésie se fait plus libre, les accents se font plus frais alors que le poète vieillit. On passera aux louanges d'Hélène qui malgré sa vieillesse "à la chandelle" semble n'avoir cure de
Ronsard.
Ode à l'amour, à la nature, ces recueils n'en demeurent pas moins de réels monuments à la gloire de la poésie et de l'oeuvre littéraire que le Vendômois construit pour sa propre gloire.
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