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EAN : 978B08DYC81XV
218 pages
Librinova (30/07/2020)
3.97/5   44 notes
Résumé :
De la violence des champs de bataille du Moyen Âge, aux fêtes somptueuses d’une élite Vénitienne membre d’une société secrète, jusqu’au château hanté d’Écosse et aux landes mystérieuses de Bretagne, le lecteur est entraîné dans les aventures d’une héroïne à la forte personnalité retrouvant son amour perdu.

Ces amants romantiques sont pris dans le flot de l’Histoire, des intrigues et des intérêts de sociétés secrètes se vouant une lutte sans merci depu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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L'Ordre de Prométhée - Chronique 1 - Lu en décembre 2020.

Merci à F. Ropars C. qui m'a gracieusement envoyé son roman difficile à classer, est-ce un roman, de la Fantasy, de la Science-fiction, un peu des trois sans doute.

Athénaïs Dubreuil chargée de mission dans un cabinet d'architecture fait le même cauchemar depuis trois jours consécutifs. "Une chevauchée sauvage de nuit en armure...et le cri d'un d'enfant". Elle n'est jamais montée à cheval, sa seule monture est une vieille moto.
Une rage vengeresse l'anime, elle ne sait pourquoi.

Elle se sent épiée depuis plus ou moins un mois.
Que lui arrive-t-il donc ?

Athénaïs a l'impression de ne pas être à sa place dans ce siècle.

Aujourd'hui, elle a 25 ans, elle part dans sa Bretagne natale rejoindre ses parents, sa grand-mère Victoire et sa plus jeune soeur Artémise pour fêter l'événement.

A son arrivée, elle reçoit une magnifique moto de ses parents et part faire un tour avec son père, lui sur sa vieille Harley, elle sur son nouveau bolide.

Sa grand-mère était réfractaire à ce petit tour en moto, Athénaïs sentait bien que quelque chose n'allait pas, elle la regardait d'un air étrange.
C'est l'accident, Athénaïs qui a fait une lourde chute s'en sort. Son père a évité de justesse la camionnette.
Mais qui est cet homme derrière la vitre de sa chambre d'hôpital qui l'attire si fort et qui la fixe?
Qui est cette psychologue qui la réveille pour lui poser des questions bizarres ?

Elle a des visions, elle se revoit en 1214, sous le nom de Comtesse Isabeau, puis en 1453, sous le nom de Dame Aliénor.

Elle raconte tout cela à Victoire, sa grand-mère qui s'est beaucoup occupée d'elle petite. Un lien particulier les unis, mais pas seulement un lien de filiation, il y a autre chose que la jeune femme va découvrir avec stupeur.

Elle va découvrir l'Ordre de Prométhée avec sa hiérarchie, qui oeuvre pour le bien sur la terre et l'Ordre des Ombres, qui oeuvre pour le mal, par la finance, la corruption, la destruction de la planète pour le profit.

Des allers et retours entre les siècles passés et aujourd'hui nous expliqueront l'étonnante destinée de cette jeune femme au caractère bien trempé.

C'est une histoire addictive, je l'ai lue d'une traite cet après-midi, accompagnée d'un thé bien chaud pomme/cannelle sucré au miel. je n'ai pas vu le temps passer sous la plume virevoltante de F. Ropars C.
C'est un premier roman pour l'autrice, il aura une suite, j'ai hâte de la découvrir , même si cette partie-ci pourrait se lire seule, on sent bien que quelque chose doit encore se passer.

Je vous dis à très bientôt F. Ropars C.











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Je ne sais pas s'il vous est déjà arrivé cette sensation,- elle vaut pour une rencontre, un paysage, un objet, le sentiment que quelque chose qui vous est a priori étranger ne l'est pas totalement, comme si un souvenir lointain remontait à la surface d'une onde trouble. Oui, je vois, cela vous est familier...
Cela m'est arrivé pas plus tard qu'avant-hier... Sur ce site extraordinaire qu'est Babelio, nous avons souvent la chance de faire des rencontres parfois inattendues. Derrière les amitiés qui se forment et qui ne sont pas du tout virtuelles contrairement à ce qu'on laisserait entendre, il y a aussi des rencontres avec des auteurs... Je vous prie de croire tout ce que je vais vous raconter et je vous jure, - Pardon Maman, je sais que tu n'aimais pas que j'emploie ce mot, je vous conjure de me croire : je suis dans mon état normal à l'heure où j'écris cette chronique et au moment où j'ai vécu cette histoire...
Je venais d'entrer en relation avec une énigmatique F. Ropars C., bretonne de surcroît, qui m'avait aimablement proposé de m'adresser son premier roman sous format numérique publié sur Librinova et intitulé L'Ordre de Prométhée. Tout ceci était bien mystérieux, fascinant aussi... L'auteure donna l'impression de se raviser un instant, semblant hésiter, voyant que le thème de son récit, proche de la fantasy, un genre dont je ne sais pas bien définir les contours, n'était pas forcément mon sujet de prédilection. Je la rassurai immédiatement, rappelant que mon profil me présentait comme un lecteur éclectique, l'invitant à cet envoi et que je me faisais fort d'appliquer cette règle d'or de la bienveillance au regard de son texte, tout en étant sincère. Je pense que cela la rassura et à ma grande joie je reçus le texte ce soir-là, ce fameux soir...
Je l'ai lu d'un trait, agrippé par le texte au rythme trépidant, envoûtant et addictif. J'avais presque toute la nuit pour cela.
Le lendemain, je ne travaillais pas... En effet, très vite je me suis aperçu que je n'ai pas forcément l'habitude de lire ce genre de récit, ou plutôt j'en ai perdu l'habitude. Je me suis souvenu qu'il y a très longtemps j'aimais les contes propres à la région où je suis né, la Bretagne. J'aimais aussi les récits de la mythologie gréco-latine, celtique aussi forcément. Les récits des Chevaliers de la Table Ronde... Plus tard, des récits recueillis par Anatole le Braz, dans La légende de la mort.
Celui-ci, je l'ai lu d'un trait sur ma tablette... Je me suis endormi plus tard...
Je me suis réveillé brusquement, j'ai regardé l'heure, ahuri : il était presque midi, j'étais en nage, les draps étaient mouillés. J'avais un mal de crâne terrible et surtout j'avais l'impression de sortir d'un rêve terrifiant qui m'avait sans douté réveillé. J'étais au milieu d'un champ de bataille, il y avait des soldats partout, j'étais parmi eux, habillé comme eux, c'est-à-dire il me semble me rappeler une tenue qui évoquait quelque chose datant du Moyen-Âge, quelqu'un près de moi a crié : « Attention ! Derrière vous ! » Je me suis retourné et j'ai vu un sabre balayer l'air et venir jusqu'à mon visage... C'est alors que je me suis réveillé... Je me revois encore être ployé sur mon buste, presque comme un enfant qui tente de se protéger, mes mains étaient posées sur mon cou qui me faisait horriblement mal...
Je me suis précipité dans la salle de bain, j'ai observé mon visage défait, j'ai eu l'impression d'avoir brusquement vieilli de cent ans ! J'examinai mon cou. Rien, aucune trace... L'air était humide et moite comme si quelqu'un venait de prendre une douche... il y avait un peu de buée sur le miroir qui évoquait une psyché. Au moment où j'effleurais la peau de mon cou, j'ai senti qu'une autre main faisait le même geste que moi en même temps, derrière la buée, effleurant mes doigts... C'était beau, c'était doux, j'ai cru deviner un visage féminin qui m'était certes inconnu, mais pas totalement. J'ai cru entendre une voix douce : « N'aies pas peur, Mathieu ». Je me suis retourné aussitôt, il n'y avait personne d'autre que moi dans la salle de bain... Bizarre, en plus je m'appelle Bernard...
C'est alors qu'on sonna à la porte. J'ouvris, trois personnes aux aspects patibulaires, mais presque, se dressaient devant moi. « Bonjour Monsieur. Police Nationale ! Vous avez dû recevoir tout récemment un texte étrange sur votre tablette d'une certaine F. Ropars C. Ce texte relève d'un danger pour vous et aussi pour la Nation. Nous voudrions pouvoir le consulter. Nous vous remercions par avance de votre collaboration. Pourrions-nous entrer Monsieur, s'il vous plaît ? ». J'étais abasourdi, un peu ahuri, ils sont entrés dans le salon. C'est là qu'un des trois hommes a désigné l'épée que j'avais achetée la veille dans un magasin de brocantes, elle était encore près du canapé. « Regardez ! La preuve, c'est lui ! ». Je ne sais pas pourquoi, j'ai été plus prompt qu'eux, j'ai eu le réflexe de me saisir de cette arme. Alors il s'est passé quelque chose de presque surnaturel, au moment où je m'en saisissais j'ai ressenti une force éblouissante m'envahir. Je pense que les trois protagonistes, qui n'étaient pas plus policiers que je suis chef de gare, l'ont remarqué. Ils ont eu peur et se sont aussitôt enfuis comme une volée de moineaux... J'ai reposé l'épée près du canapé et je suis allé me faire un café. Je trouvai que la journée démarrait un peu trop vite à mon goût.
Plus tard, j'ai regardé de plus près l'épée, sa lame, sur le fourreau il y avait gravée une date : 1214. Et aussi un nom, celui de Pierre de Saintonge...
Dans l'après-midi, je suis retourné à la brocante. J'y étais entré la veille, j'aime farfouiller parmi les vieilles choses, souvent plutôt à la recherche de livres. Je me souviens être resté figé devant cette épée qui semblait interpeller mon regard. Je n'aime pas les armes, mais celle-ci happait mon regard. Elle était enfermée dans une armoire vitrée, j'ai demandé à la propriétaire du lieu si je pouvais la regarder de plus près. Lorsque je l'ai eu en main, j'ai vu des paysages défiler, des ruines d'un château qu'on prétendait hanté où je courais enfant, des marais peuplés de monstres, des forêts habitées par les sortilèges,... Contre toute attente, je l'ai achetée. La dame très âgée m'a offert ce grand sourire que je n'oublierai jamais. « Vous faites une belle affaire, Monsieur.» « Merci Madame ! ». « Appelez-moi Victoire... ».
Je suis retourné aussitôt dans l'après-midi sur le lieu de la brocante. Bizarrement, il m'était impossible de retrouver l'endroit. À la place, il y avait un fast-food. Dans la rue, une femme semblait attendre, elle se retourna et sourit en me voyant. C'était la femme dont j'avais aperçu le visage dans le miroir. Elle m'appela : « Mathieu ? ». « Non, je m'appelle Bernard ». Elle a eu un air étonné, incrédule, se reprit : « Oh, pardon, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre ».
« Je pense vous connaître », lui ai-je dit alors. « Moi aussi », me répondit-elle. Puis elle se ravisa comme pour se protéger, remit une mèche de cheveu en arrière d'un geste d'agacement. « Ce n'est qu'une coïncidence ». Alors je lui ai dit d'un coup comme ça, direct : « Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous ». Elle a souri d'une moue presque moque, mais qui en même temps m'a fait plaisir : « C'est de vous ? ». « Non, c'est de Paul Éluard, mais j'ai découvert cette citation sur Babelio, grâce à une amie qui s'appelle Nathalie ».
« Oh, Bernard ? Alors, c'est vous, Bernard de Babelio ? Notre organisation vous observe depuis quelques temps. Je comprends pourquoi vous êtes ici. Je vous prie de m'excuser de cette confusion ». Je me suis approché d'elle. Elle s'est présentée, disant s'appeler Athénaïs. Ô Athénaïs! Ce nom résonnait en moi comme celui que j'avais lu dans le récit la veille, ce personnage principal, contemporain, qui découvre par l'entremise d'un accident qu'elle a eu au moins deux vies ancestrales qui lui reviennent... Ô Athénaïs! Il y avait dans ce nom quelque chose d'à la fois empli d'amour et guerrier... Comme une promesse, comme un désir... Je ne savais pas s'il fallait évoquer le texte que j'avais lu la nuit précédente... Elle me rassura en me disant que oui c'était bien elle et c'était bien parce que j'avais lu le roman en question qu'elle surgissait ainsi à moi... Elle le savait donc.
Je lui ai dit que je cherchais une brocante, elle s'est mise à rire en me disant que ce magasin n'existait plus depuis plus de cinquante ans. Je me suis alors approché d'elle, de son visage, je lui ai demandé si elle connaissait une certaine F. Ropars C., elle a alors posé un doigt léger tendu en travers de mes lèvres comme pour me dire que nous partagions déjà un premier secret. Elle m'a conseillé de rentrer chez moi, de me protéger des mauvaises ondes, celles propagées par les personnes venues ce matin. « Ce ne sont pas des policiers, ils appartiennent à une organisation ennemie, l'Ordre des Ombres. Prenez soin de vous Bernard. »
« Pourrons-nous nous revoir, Athénaïs ? » Je pense que ma voix ressemblait à une supplication et j'en ai eu presque honte. Elle attendit avant de se retourner et eut ce sourire simple et chaleureux avant de dire ces mots : « Oui, bien sûr, ce rendez-vous est déjà prévu, dans huit cents ans précisément. Saurez-vous être patient, cher Bernard ? ». Je n'eus pas le temps de lui répondre, de lui demander qui j'étais, qui était cette fameuse F. Ropars C., elle disparut aussitôt, comme un fantôme.
Je suis revenu chez moi, j'ai relu le texte de bout en bout, j'y ai vu ce que je n'avais pas vu auparavant. On a sonné encore à la porte, j'ai regardé l'heure, il était plus de minuit. C'était elle, transie sous la pluie qui s'abattait sur Brest. Elle semblait pressée : « C'est la dernière fois que je vous importune ».
Nous avons bu plusieurs verres ensemble. Je me souviens qu'elle m'a souhaité le bonjour d'une certaine F. Ropars C. avec laquelle elle s'était promenée durant tout l'après-midi en presqu'île de Crozon. Je me doutais bien qu'elles avaient discuté toutes deux de moi, de ce que je pouvais écrire sur ce récit qui m'avait fasciné...
Elle m'a demandé : « Alors, c'est quoi ton premier ressenti ? ». Je lui ai répondu que j'avais beaucoup aimé... « Mais encore, donne-moi des détails, des preuves... L'amour, ce sont avant tout des preuves d'amour... ».
Je lui ai dit alors dit que j'avais été pris par l'addiction du texte, ses complots, ses secrets, ses masques vénitiens, une qualité narrative, que j'aimais cette idée que nous avions existé avant et que nous existerions après, que j'adorais l'idée de s'appeler d'un rêve à l'autre, que je trouvais cela beau. J'aimais cette idée de voyage intemporel, cette sorte de rêve où nous pouvions tomber comme dans une sorte de trappe. J'aimais beaucoup le rythme addictif construit par l'auteure et l'empathie qui se dégageait des personnages. L'amour aussi...
Je lui ai alors évoqué les châteaux hantés de mon enfance, les ruines où je courais les dimanches avec mon père comme seul ami, les marais d'apparence glauque où je voyais surgir des insectes et des volatiles quasiment inconnus sauf dans les livres. Elle me dit alors « Ne crois pas à tout ce qui est écrit dans les livres. La vie est bien plus riche. Elle est faite de prophéties et de prémonitions. Il suffit d'y croire ».
Elle dit alors une chose étrange que je n'oublierais jamais : « Les rêves sont des trappes qui s'ouvrent sous l'ignorance de nos pas. Pourquoi nos pas sont parfois si hésitants et ont besoin de trappe pour faire surgir l'inattendu ? »
Elle me dit que nous avions plusieurs vies, avant, pendant et après... Nos vies continuaient ainsi dans un ordre qui les distribuait de manière équilibrée entre le bien et le mal. Deux organisations s'en chargeaient dont l'une s'appelait l'Ordre de Prométhée, à laquelle elle appartenait, celle du bien. L'autre s'appelait l'Ordre des Ombres. Oui, tout ceci confortait ce que j'avais découvert dans le texte lu la veille. Je lui demandai alors : « Mais qui est-ce alors cette fameuse F. Ropars C. ? ». Elle s'approcha de mon visage, un instant j'ai pensé qu'elle m'embrasserait, innocemment je lui ai tendu mes lèvres. Mais non, elle posa de nouveau ce doigt que j'ai trouvé encore une fois doux, bienveillant en travers de mes lèvres, comme un geste vertical implacable et en même temps protecteur, qu'on pose sur les lèvres d'un enfant... "Ne soyez pas triste Bernard, il y aura une suite à cette histoire..." Je fermai les yeux, je voulais savourer cet instant et lorsque je les rouvris, elle avait disparu.
Je ne sais pas s'il vous est déjà arrivé cette sensation, elle vaut pour un roman aussi...
Merci F. Ropars C. pour cette rencontre emplie d'enchantements qui m'a entraîné aux portes de l'imaginaire...
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J'ai lu d'une traite ce roman fascinant, envoûtant, qui m'a entraînée dans mes périodes favorites grâce à un soupçon d'ésotérisme dont le trait n'est pas forcé. Si, habituellement, je ne suis pas friande des histoires se passant à différentes époques, je dois dire que là, je me suis laissée embarquer sans efforts.

L'écriture est d'une telle fluidité que j'ai tourné les pages frénétiquement, voulant savoir ce qu'il allait arriver à l'héroïne, la jeune Athénaïs. Celle-ci, après un accident, se retrouve à l'hôpital, point de départ de toute l'histoire. Elle voit un homme la regarder derrière la vitre de sa chambre, puis une infirmière lui demande si elle n'a pas eu des songes… Bizarre tout ça… Athénaïs se confiera alors à sa grand-mère, Victoire, qui lui révélera qu'elle appartient à l'Ordre de Prométhée.

Qui est donc réellement la jeune fille ? Quel rôle joue son aïeule ? Vous le saurez en lisant ce roman addictif. Mais attention, prévoyez un peu de temps devant vous car une fois ouvert, vous ne pourrez plus le quitter jusqu'à la dernière ligne.

J'attends la suite avec impatience !

Je remercie F. Ropars C. qui m'a si gentiment proposé de me faire lire son ouvrage. Ce fut une très belle découverte !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Sur Babelio il arrive de faire de belle rencontre, F. Ropars C. l'auteure de ce roman fut de celle-là cette année, elle m'a très gentiment offert au format numérique son tout premier roman L'Ordre de Prométhée que j'ai fini par dévorer hier matin n'ayant plus lâcher le roman une fois ce dernier commencer.

Je venais de finir la veille un pavé de 600 pages que j'avais trouvé bien trop souvent long et dans lequel j'ai d'ailleurs fini par lire quelques passages en diagonale un peu exaspéré par la lenteur de l'intrigue et des passages ne servant strictement à rien pour faire avancer celle-ci. Une lecture courte telle que L'Ordre de Prométhée n'était donc pas pour me déplaire voyant en celle-ci une excellente lecture de transition avant de me tourner de nouveau vers un autre pavé ayant accumulé ces derniers dans ma PAL cette année.

Je dois dire que cette lecture fut une chouette découverte, j'ai vite été happé par l'histoire que propose ici F. Ropars C. On fait la connaissance d'Athénaïs, un prénom peu commun. Par curiosité à la fin de ma lecture je suis allée voir sur internet l'origine de ce prénom qui vient apparemment étymologiquement du prénom Athéna, nom de cette déesse de la guerre réputé pour sa sagesse et son intelligence. Cela m'a fait sourire j'ignore si cela était volontaire de la part de l'auteure quand elle a choisi ce prénom mais cela colle plutôt bien avec son personnage. Cette dernière apprend à la suite d'un accident qu'elle n'est pas tout à fait comme tout le monde, en effet Athénaïs apprend qu'elle est une élue, des souvenirs de ces vies antérieurs vont peu à peu lui revenir et avec eux autant de connaissance et compétence acquise lors de ses vies antérieures. Guidée par sa grand-mère elle apprend l'existence de l'ordre des prométhées destinée à oeuvrer pour le bien tout en luttant contre l'ordre des ombres qui s'avère bien moins sympathique.

J'ai eu une petite appréhension au début en me disant que c'était ici quelque chose de très manichéen avec les gentils d'un côté et les méchants de l'autre, j'ai vite été rassuré sur ce point car la hiérarchie de L'Ordre des Prométhées s'avère vite plus obscure, opaque au fil de la lecture : qui prend les décisions, pour quelles raisons ? et on finit par se demander si les gentils sont tous vraiment gentils. L'intrigue est dès le départ rempli de mystère et ne manque pas de rebondissement et de petite touche d'humour tout en étant parsemé de bonne idée, le tout est finalement assez simple mais parfaitement exécuter, en place, rien n'est laissé de côté, on sent que l'auteure sait parfaitement ou elle veut aller. J'ai aimé les va et viens entre présent et passé bien maitrisé et la romance mise en place par l'auteure. Je ne suis pas fan en général quand celle-ci a une place trop importante dans le récit comme c'est le cas pourtant ici, mais c'est bien fait, bien amené et le tout est un vrai plaisir à lire.

J'ai donc vous l'aurez compris passer un chouette moment à la lecture de ce court roman et n'ai plus qu'à attendre patiemment la suite de ce premier tome aussi envoutant que distrayant.
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Je tiens tout d'abord à remercier l'auteure pour m'avoir gentiment proposé de découvrir son livre.
J'ai été très intrigué par le résumé alors je n'ai pas hésité à le lire.

On retrouve Athénaïs, une jeune fille ordinaire qui, après un accident de moto découvre que ses rêves ne sont autres que ses vies antérieures. S'ensuit de nombreuses péripéties et rebondissements.

J'ai trouvé les thèmes abordés très originaux. On rentre dans l'histoire assez rapidement et l'intrigue était plutôt prenante.

J'ai cependant regretté une certaine rapidité dans l'intrigue. Certaines scènes auraient mérité peut-être un peu plus de description et de détails. de même pour les personnages dont on a finalement pas tellement de descriptions.

Mise à part ça, le livre est plutôt sympa. Il se lit rapidement et facilement.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Une première étrange sensation qui me foudroie, le bruit de mes pas dans les couloirs sombres du château de mon père en 1214 où je n'ai pas peur.
Mes pas claquent contre la volée de marches que je gravis qui mène à la
tourelle de garde, les velours de soie pourpres et les voiles de ma robe
virevoltant dans ma course haletante vers la coursive qui mène aux murailles. Le Chevalier Pierre vient de me prévenir, nos ennemis qui ont ravi mon père et ma sœur Isaure, exigent ma présence sous nos murs.
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Quoi qu’il en coûte
*
Le cri déchirant d'une enfant perce le silence sépulcral de la nuit.
Mon cœur cognant dans ma poitrine.
Le halètement et le souffle rauque de mon étalon galopant sur le chemin où la neige et la boue se mêlent dans une danse dangereuse.
La rage qui me brûle le cœur, bientôt assouvie.
La lame froide de mon épée sur ma cuisse.
Je chevauche en armure sous la lune rousse, ivre d'une vengeance obscure qui me broie tout entière.
Bientôt. Oui, très bientôt.
Je pourrai les pendre à mon pilier de justice.
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La peur, la terreur, en y songeant à nouveau, c'est ce que j'aurais dû éprouver lorsque cet inconnu tentait de me ravir.
Mais il n'en fut rien, bien au contraire. Fût-ce ses mots, ses gestes tendres qui produisirent cet effet ?
La vérité est qu'il fut à cet instant terrible, ma brise apaisante, mon refuge au milieu de cette tempête de douleur.
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Hier encore je n'étais qu'une chargée de mission dans un minuscule cabinet d'architecture, j'avais un boulot, un appartement, des amis, j'étais quelconque.

Et maintenant, je suis sur le point de devenir membre d'une organisation ultra secrète et puissante.

A la lueur de la révélation de mes vies antérieures, je comprends à présent que mon âme implorait une autre vie.

Je vivais la mienne comme si elle était une erreur, comme si j'attendais plus de ma destinée, tout me paraissait si terne, sans saveur.
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...des arbres gigantesques bordent la voie qui mène au manoir. On aperçoit les étoiles au travers des feuillages formant une cathédrale végétale majestueuse.
Une magie mystérieuse, une alchimie envoûtante émane de cet endroit.
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