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Critique de Myriam3


Une petite centaine de pages suffisent pour sceller une vie dans la misère et la folie... William, exilé cubain à Miami, comme tant d'autres, et alter ego de Guillermo Rosales atterrit au dernier degré de la pauvreté avant celui de la rue: sa tante l'amène dans un "Boarding home", sorte d'asile privé qui accueille aliénés mentaux et immigrés indésirables. En l'occurrence, William est doublement concerné, malgré une carrière prometteuse d'écrivain, avant sa déchéance.

Guillermo Rosales aborde ici son expérience personnelle de l'exil politique et de l'enfermement : les descriptions de ce boarding home sont crues et difficilement tolérables tant on tombe au fond d'un inhumanité ordinaire, malgré une faible lueur d'espoir. C'est sans concession ni morale, le narrateur n'est pas blanc non plus dans ses actes, et c'est un témoignage bouleversant de comportements abjects bien réels.
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