j'avais le sentiment d'avoir voyagé seule toute ma vie.à présent dans ce brouillard blanc,je venais enfin de trouver mon ame soeur,mon autre moitié,ma meilleure moitié
Faire le deuil de quelqu'un est comme avancer dans un tunnel obscur. Pensez-y comme à un train composé de plusieurs wagons communiquant entre eux. Chaque wagon représente une émotion vive qu'il faut gérer avant de pouvoir passer à la suivante et avancer dans la vie.
Faire le deuil de quelqu'un est comme avancer dans un tunnel obscur.
En niant la douleur (...) on reste simplement en gare, à attendre le prochain train. Ce voyage doit être entrepris, de toute façon, car les ravages du déni peuvent se révéler irréparables.
Ainsi que je l'explique à mes patients;lorsqu'ils s'interrogent sur la pertinence de fouiller leur passé et dé déterrer d'anciens traumatismes;c'est en se rappelant les événements et en les admettant que l'on y met un terme,qu'on les surmonte et qu'on avance,libéré de ce bagage émotionnel.C'est le processus de guérison.
J'allais ramasser une poignée de neige duveteuse quand Jade, un doigt devant les lèvre, me conduisit sur le côté de la maison où un tapis de neige moelleuse s’étendait au loin jusqu’à une barrière. Dans un silence respectueux, nous restâmes côte à côte, à contempler la blancheur virginale de la neige : une toile n'attendant que les premiers coup de pinceau de nos bottes. Fugacement, je me dis que c'était là ma vie : une page blanche sur laquelle je posais des mots, des gestes pour la première fois ; une toile vierge qu'aucun passé n'entachait. La table rase qu'était ma vie s'étalait irrésistiblement devant moi.
" Collée contre son torse, j'essayai de copier son rythme, de ne faire qu'un avec lui, pour alléger son fardeau.
Tandis que sa poitrine se soulevait et s'abaissait avec régularité, mon propre souffle se mêla au sien.
J'aurais aimé rester toujours ainsi, le corps entrelacé au sien, parcouru de picotements, s'embrasant sous le froid intense.
Mais quelque part dans les recoins troubles du tunnel, j'entendis des voix et des cris.
On me bouscula, me bougea."
Etre vivante ici et maintenant était sans aucun doute une chose à apprécier.
Du bout des doigts, je suivis les contours du pansement que Tara avait collé sur ma coupure. Ce n'était pas si terrible que ça, en dépit du bleu qui s'épanouissait tout autour. Comme il était étrange de contempler ce visage : ce n'était pas celui auquel je m'attendait.
ils étaient comme les deux partis abimées d'un ensemble parfait.Aucun des deux ne fonctionnait pleinement sans l'autre.Trouverais-je un jour un etre qui serait ma moitié perdue?