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Annette Cesotti (Traducteur)Christiane Secretan (Traducteur)Farrah Baut-Carlier (Traducteur)
EAN : 9782707143815
264 pages
La Découverte (17/09/2004)
  Existe en édition audio
4.36/5   547 notes
Résumé :
La plupart d'entre nous avons été éduqués dans un esprit de compétition, de jugement, d'exigence et de pensée de ce qui est « bon » ou « mauvais ». Au mieux, ces conditionnements peuvent conduire à une mauvaise compréhension des autres, au pire, ils génèrent colère, frustration, et peuvent conduire à la violence. Une communication de qualité entre soi et les autres est aujourd'hui une des compétences les plus précieuses.
Par un processus en quatre points, Mar... >Voir plus
Que lire après Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
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Sincèrement, j'ai été surpris par ce livre. Il ne rentre absolument pas dans la sphère d'intérêt que je suis susceptible de manifester. Mais j'ai une connaissance qui développe une attitude, une vraie discipline centrée sur la non-violence, dans les actions et sur le contrôle de la parole associé à cette pratique. J'ai beaucoup de respect pour cette discipline même si je ne me sens pas capable d'y souscrire pleinement (en fait je ne pense pas qu'il puisse y avoir de changement profond de société sans un minimum de brutalité)
Alors, sans lui en parler, en voyant ce titre, je me le suis procuré.
Le coeur du livre : la Communication Non Violente : CNV.
Une partie initiale de blabla pseudo philosophique a failli m'arrêter. Puis, en entrant dans le vif du sujet, en passant aux exemples concrets, en faisant fi de l'emballage lénifiant, j'y ai trouvé un certain intérêt.
Les cas développés ne sont pas tous crédibles ; vocabulaire clairement réécrit (impossible de parler comme cela dans la vraie vie d'un français moyen, peut être chez les WASP ?), situations peu vraisemblables . . .
Mais...
Les enseignements décrits et mis en exergue rejoignent des observations communes à certaines réflexions philosophiques, à certaines introspections spirituelles.
Je me suis pris à réfléchir assez profondément aux points communs avec mes interrogations personnelles, à certains aspects qu'il me serait possible de développer . . .
Un exemple pour ceux que cela intéresse : « S'affranchir des anciens conditionnements » : nous avons assimilé des comportements que nous tenons de nos parents, professeurs, prêtres ou autres influenceurs souvent animés des meilleures intentions. C'est notre héritage culturel. Et nous n'en sommes plus conscients. Cela nous empêche de comprendre quels sont nos besoins. Ce conditionnement nous amène à fonctionner sous le registre de l'obéissance : aux rois, à l'autorité....
Et nous culpabilisons lorsque nous ne parvenons pas à le faire, ce qui arrange bien ceux à qui profite cette soumission. La prise de conscience de nos besoins en CNV est ainsi utile à la résolution des problèmes intérieurs et peut même permettre de sortir de la dépression. La définition proposée : « alternatives bloquées par la fonction cognitive » suggère que la dépression est un état d'aliénation de nos propres besoins.
Une participante à un stage de CNV de M. Rosenberg traversait ainsi une profonde dépression. On lui demanda de formuler ce qu'elle se disait lorsqu'elle était « au fond du trou ».
Voix 1 professionnelle : « Je devrais faire quelque chose de mieux de ma vie. Je suis en train de gâcher ma formation et mes talents »
Voix 2 maternelle. « Tu n'es pas réaliste, tu as déjà deux enfants et tu n'arrives pas à assurer cette responsabilité, comment veux-tu gérer autre chose «
Ces messages intérieurs sont truffés de termes et de tournures contenant des jugements implicites tel que :
« je devrais », « gâcher », « tu n'arrives déjà pas »
Avec la formulation CNV cela peut devenir en utilisant les items : « quand, je me sens, parce que, j'ai besoin de, par conséquent, Je voudrais maintenant » :
Voix 1 professionnelle : Quand je passe tout ce temps à la maison avec les enfants sans exercer ma profession, je me sens déprimée découragée parce que j'ai besoin de la satisfaction que me procurait mon métier. Par conséquent, je voudrais maintenant travailler à mi-temps dans ma spécialité.
Voix 2 maternelle : quand j'essaie d'aller travailler, je me sens effrayée parce que j'ai besoin de savoir que les enfants seront entre de bonnes mains. Par conséquent je devrais maintenant rechercher une garde de qualité pour mes enfants pendant que je travaillerais et trouver le moyen de garder assez de temps pour être avec eux sans être fatiguée.
En transformant par une écoute empathique nos chaînes culturelles en compréhension de nos besoins, il est possible d'agir sur nous même en conséquence et d'améliorer notre état d'esprit.
Ce n'est certainement pas la plus intéressante des idées développées dans ce livre puisque le fond est quand même axé sur la communication avec son prochain, mais cela donne une petite idée et peut inciter quelqu'un cherchant à se questionner sur les difficultés de la communication avec les autres à lire ce livre et entamer, prolonger, fortifier une réflexion.
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Comment permettre un dialogue équilibré avec n'importe quel interlocuteur et en toute circonstance ? C'est le défi que se propose de relever Marshall Rosenberg dans cet essai clairement orienté vers la pratique.

Pourtant, être Américain et parvenir à calmer un Palestinien fou de rage parce qu'il reçoit régulièrement des grenades lacrymogènes estampillées « made in USA » ne va pas de soi, on s'en doute.

Or, en se « contentant » de reformuler les paroles de celui qui l'agresse verbalement pour lui permettre de laisser sortir sa frustration et sa colère, Rosenberg réussit non seulement à l'apaiser, mais il se fait même inviter à dîner chez lui une heure plus tard. Il faut le faire !

Mais, que se cache-t-il derrière un pareil succès ? En réalité, quitte à répondre comme un Normand (ou un Galicien espagnol), à la fois peu et beaucoup. Peu parce que les principes de la communication non violente (CNV) se résument en quelques lignes :

- Être très attentif à la situation telle que la perçoit son interlocuteur, en évitant tout jugement. Juste être présent et écouter avec un maximum d'empathie
- Laisser s'exprimer les sentiments de l'autre pour autant qu'ils ne se transforment pas en opinion, sinon s'enquérir frontalement de ce qu'il ressent sur le moment
- Saisir les besoins qui affleurent derrière le malheur ou la fureur
- Autoriser son allocutaire à verbaliser une revendication concrète permettant d'atténuer sa détresse ou sa frustration.

Beaucoup, car procéder de la sorte demande un incontestable altruisme et l'entraînement suffisant pour « accoucher » les attentes d'autrui en les reformulant avec un vocabulaire précis qui évite les doubles sens.

Que ceux qui commencent à douter se rassurent. Une telle démarche est à la portée de la plupart d'entre nous, car rien qu'en faisant les exercices proposés ici on parvient déjà à comprendre les mécanismes à l'oeuvre et on brûle de les tester avec son entourage !

J'irais encore plus loin : en regardant un épisode de la série TV des fameux « Meurtres à... » qui se passait à Aix-en-Provence, j'ai éprouvé un malaise croissant en percevant la violence et la stérilité du dialogue entre deux demi-soeurs qui semblaient tout faire pour... ne pas s'entendre alors qu'elles avaient besoin l'une de l'autre pour résoudre une énigme. J'ai même fini par zapper tant la négativité assumée qui émanait des protagonistes m'empoisonnait...

Pourtant, avant de connaître les préceptes de ce psychologue clinicien étasunien, je ne serais pas parvenu à identifier les erreurs de communication involontairement produites dans ce type de dispute banal auquel chacun a hélas ! participé un jour ou l'autre.

Or, j'ai désormais pris conscience qu'il est possible de résoudre un différend de manière beaucoup plus sensée, sans tenter de triompher de son interlocuteur, mais en essayant plutôt de comprendre ses besoins sans pour autant renoncer aux siens !

Car, comme son nom de l'indique pas, la CNV est tout sauf réservée aux doux rêveurs. A contrario, il s'agit d'une technique idéale pour défendre ses convictions (aussi fortes soient-elles !), mais sans rabaisser ou agresser l'autre.

Autrement dit, à l'issue de ces trois-cents (trop) courtes pages on s'interroge : comment se fait-il qu'un savoir-faire hautement bénéfique soit à tel point ignoré dans les sociétés qui se prétendent développées ? C'est a priori juste inconcevable.

Alors, si « tuer des conflits dans l'oeuf » vous parle, n'hésitez pas à découvrir tout le potentiel de la CNV. Chacun des quatorze chapitres de ce livre mériterait à lui seul une critique !
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Un bouquin très intéressant, qui apprend beaucoup de choses sur la communication, et comment tout est lié dans les relations. Ceci dit, il n'est pas toujours évident à mettre en pratique, notamment face aux manipulateurs et, d'une façon générale, aux gens de mauvaise foi, qui, eux, méritent plutôt un bon coup de poêle à frire plutôt que notre bonne volonté bienveillante... (Référence au livre de S. Rose, "le guide des emmerdeurs, des cons et des importuns", je n'ai pas pu m'en empêcher, désolée...)

Bref, je trouve que l'auteur est très optimiste. Cette méthode ne marche pas avec tout le monde, car il y a des gens dont l'unique préoccupation et plaisir est la destruction de l'autre, psychique (plus que physique, souvent, du moins dans un premier temps), plus qu'il ne l'admet. Et pour ceux qui n'en sont pas à ce point, juste faire ch*** les autres leur est un plaisir pour lequel ils ne sont pas prêts à lâcher quoi que ce soit de leur fonctionnement, même si en face on y met toute l'empathie du monde. Et quand la satisfaction des besoins de l'autre passe par notre mal-être (au mieux, au pire notre destruction), le mieux qu'il y ait à faire, c'est de prendre la fuite...
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Voilà un livre tout à fait passionnant sur la communication non violente. A l'aide d'exemples, de petits exercices et d'arguments, l'auteur initie le lecteur à une communication bienveillante en donnant des outils simples. Au delà de cette communication, c'est tout un processus de recentrage, de connexion à soi. Si la théorie paraît simple; la pratique nécessite un entrainement du fait de notre éducation, de nos conditionnements ancrés et de notre propension à juger l'autre plutôt que de le comprendre avec respect.
En tout état de cause, le livre devrait être un livre de chevet pour ceux et celles dont la communication est centrale. Je pense aux politiques, aux enseignants, aux relations inter-professionnelles. Et plus généralement, ce livre est un véritable guide pour rétablir la communication au sens profond qui de nos jours tend à disparaître. Une méthode que chacun devrait appliquer pour tendre vers la paix.
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La Communication Non Violente ou communication bienveillante est un outil simple et puissant.
Marshall Rosenberg, son inventeur, s'est inspiré pour le créer des travaux de Carl Rogers et de l'attitude de Gandhi.

Il nous explique dans son ouvrage pourquoi nous sommes si mal équipés pour communiquer correctement et efficacement, dans la sérénité et la bienveillance. « Nous avons hérité un langage qui servait les rois et les élites au pouvoir dans les sociétés fondées sur la domination. Les masses, dissuadées de développer une conscience de leurs propres besoins, ont, au contraire, été éduquées à être dociles et soumises à l'autorité. »

C'est ainsi que, au lieu d'être à l'écoute de nos sentiments et de nos besoins, nous avons été éduqués, conditionnés, à émettre sans arrêt des jugements moralisateurs envers les autres (et envers nous-mêmes également). Cela favorise la violence qui, écrit-il, « émane d'un mode de pensée qui attribue la cause du conflit aux torts de l'adversaire et d'une incapacité à admettre sa propre vulnérabilité ou celle de l'autre – c'est-à-dire à percevoir ce qu'on peut ressentir, craindre, désirer, etc. »

M. Rosenberg propose un changement radical de nos habitudes de critiques et autres analyses pour parvenir :
- à séparer l'observation de l'évaluation ; nous ne devrions plus dire « Untel n'est jamais à l'heure », qui porte un jugement, mais plutôt « Untel est arrivé 3 fois en retard cette semaine », simple observation
- à identifier et exprimer nos sentiments, en distinguant bien les sentiments réels des mots qui expriment des jugements ou des interprétations ; plutôt dire « je me sens exaspéré quand tu fais cela » que « tu es exaspérant »
- à identifier les besoins qui ont provoqué ces sentiments ; « les actes et les paroles des autres peuvent être des facteurs déclenchants, mais jamais la cause de nos sentiments. Face à un message négatif, nous pouvons choisir de réagir de quatre façons : 1. nous juger fautif ; 2. rejeter la faute sur les autres ; 3. identifier nos propres sentiments et besoins ; 4. identifier les sentiments et besoins qui se cachent derrière le message négatif de l'autre. »
- à formuler des demandes claires et précises, des demandes, pas des exigences, car la CNV n'a pas pour but de manipuler ou changer les autres, mais de mieux communiquer ; au lieu de dire « je voudrais que tu respectes ma vie privée », préférer « je voudrais que tu acceptes de frapper avant d'entrer dans mon bureau. »

Il suggère aussi de développer notre empathie, se contenter d'être là et d'écouter l'autre de tout son être, au lieu de proposer des solutions, des paroles de consolation, des conseils, interroger, dévier sur des anecdotes, …

Un remarquable ouvrage, qui donne envie de se mettre à la tâche - tâche de toute une vie, mais qui ne peut qu'améliorer nos relations familiales, professionnelles et nous aider à résoudre des conflits de toutes sortes.
M. Rosenberg a écrit une version courte de ce livre, peut-être plus facile à aborder, La Communication Non Violente au quotidien, éditions Jouvence.

M. Rosenberg a bien sûr fait des adeptes. Je ne citerai que Thomas d'Ansembourg, pour son livre Cessez d'être gentil, soyez vrai, qu'il commente, dans une conférence passionnante, sur internet.
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Citations et extraits (211) Voir plus Ajouter une citation
LES MOTS SONT DES FENETRES
(OU BIEN ILS SONT DES MURS)

Je me sens si condamnée par tes mots
Je me sens tellement jugée et repoussée,
Avant de partir, j'aimerais savoir,
Est-ce cela que tu voulais dire ?
Avant que je ne me lève pour ma défense,
Avant que je ne parle poussée par ma souffrance
ou par la peur
Avant que je ne construise un mur de mots,
Dis-moi, ai-je bien entendu ?
Les mots sont des fenêtres, ou bien ils sont des murs.
Ils nous condamnent ou nous libèrent.
Lorsque je parle et lorsque j'écoute,
Puisse la lumière de l'amour rayonner à travers moi.
Il y a des choses qui signifient tant pour moi,
Si mes mots ne rendent pas mon message limpide,
M'aideras-tu à me sentir libre ?
Si j'ai paru te rabaisser,
Si tu m'as crue indifférente,
Essaie d'écouter par-delà mes mots
Les sentiments que nous partageons.
(Ruth BEBERMEYER)
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Traduire « je dois » en « je choisis »

1re étape : Quels sont les actes de votre vie que vous ne vivez pas comme un jeu ? Je vous propose d’écrire sur une feuille de papier toutes ces choses que vous vous dites devoir faire, toutes les activités que vous redoutez mais que vous faites quand même parce qu’il vous semble que vous n’avez pas le choix.
Lorsque j’ai d’abord relu ma propre liste, le fait qu’elle soit si longue me fit comprendre pourquoi je passais autant de temps à ne pas profiter de la vie. Je me rendis compte du nombre de choses que je faisais, dans une journée ordinaire, en me faisant croire à moi-même que je n’avais pas le choix.
Le premier point sur ma liste était « rédiger des rapports cliniques ». La rédaction de ces rapports était un calvaire, et pourtant j’y consacrais au moins une heure par jour. La deuxième obligation de ma liste consistait à « conduire les gamins à l’école ».
 
2e étape : Lorsque vous aurez établi votre liste, je vous invite à reconnaître sincèrement que vous faites ces choses parce que vous choisissez de les faire, et non parce que vous en avez l’obligation. Insérez les mots « Je choisis de… » devant chaque point de votre liste.
Je me souviens de ma propre résistance à cette étape. « Rédiger des rapports cliniques, me répétais-je à moi-même, je ne choisis pas de le faire ! Il faut que je le fasse. Je suis psychologue clinicien. Je suis obligé de rédiger ces rapports. »
 
3e étape : Après avoir reconnu que vous choisissez de faire certaines choses, tentez de trouver l’intention qu’il y a derrière ce choix en complétant la phrase de la manière suivante : « Je choisis de… parce que je veux… »
 
J’eus tout d’abord bien du mal à déterminer ce que je voulais en écrivant des rapports cliniques. Il y avait déjà plusieurs mois que je m’étais déjà rendu compte que ces rapports n’étaient pas suffisamment utiles à mes patients pour justifier le temps que j’y consacrais, alors pourquoi continuais-je à investir autant d’énergie dans leur rédaction ? Je me rendis compte finalement que je choisissais d’écrire les rapports uniquement parce que je voulais l’argent qu’ils me rapportaient. Depuis cette prise de conscience, je n’ai plus jamais rédigé un seul rapport clinique. Je ne peux pas vous dire à quel point je me sens joyeux simplement en pensant au nombre de rapports cliniques que je n’ai pas rédigés depuis lors, il y a trente-cinq ans ! Lorsque je me rendis compte que l’argent était ma motivation première, je vis immédiatement que je pouvais trouver d’autres moyens de subvenir à mes besoins financiers et que, en réalité, je préférais encore fouiller dans les poubelles pour trouver de la nourriture plutôt que de rédiger un seul rapport clinique de plus.
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Je partage les sentiments de Georges Bernanos, quand il écrit :
Je pense depuis longtemps déjà que si un jour les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l'indignation qu'éveille la cruauté, ni même les représailles et la vengeance qu'elle s'attire... mais la docilité, l'absence de responsabilité de l'homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public. Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister ne signalement pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde, mais plutôt qu'il y a de plus en plus d'hommes obéissants et dociles.
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La Communication Non Violente repose sur une pratique du langage qui renforce notre aptitude à conserver nos qualités de coeur, même dans des conditions éprouvantes. Elle n'innove pas, et tout ses principes sont connus depuis des siècles.

La CNV nous engage à reconsidérer la façon dont nous nous exprimons et dont nous entendons l'autre. Les mots ne sont plus des réactions et automatiques, mais deviennent des réponses réfléchies, émanant d'une prise de conscience de nos perceptions, de nos émotions et de nos désirs. Nous nous exprimons alors sincèrement et clairement, en portant sur l'autre un regard empreint de respect et d'empathie. - 19 -
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Témoignage :
"C'est bien dommage qu'il n'y ait pas plus de gens qui veuillent apprendre à communiquer avec bienveillance. Il me semble maintenant évident que la rhétorique et les accusations ne résolvent rien. J'aimerais travailler cela avec d'autres, commencer par apprendre autant que je peux, puis faire connaître [la CNV] dans les prisons. Pour faire cesser la criminalité, il faut, entre autres, montrer aux prisonniers une nouvelle manière d'entrer en relation avec les autres. J'espère que vous allez continuer votre bon travail. Sachez que vous avez touché un prisonnier.
D.W., détenu dans une prison du Missouri."



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Videos de Marshall B. Rosenberg (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marshall B. Rosenberg
28 mars 2013
Communiquer, nous le faisons tous constamment et tous les jours. Cependant peu sont celles et ceux qui connaissent les règles d'une communication réellement respectueuse de soi et de l'autre. Dans ce livre, Marshall B. Rosenberg propose une méthode qui permet en toutes circonstances d'accroître la qualité de la relation, la compréhension et les rapports entre les personnes, mais aussi et surtout le respect de nos différences mutuelles. "Quand nous réussissons à entretenir la fluidité de communication décrite dans ces pages - en exprimant sincèrement ce qui se passe en nous et ce que nous aimerions, ainsi qu'en écoutant les autres et ce qu'ils aimeraient de manière empathique -, j'ai constaté que nous pouvons goûter plus pleinement à la magie de la bienveillance. J'espère que, pour vous, ce livre y contribuera."
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