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EAN : 9791090627765
Editions du chat noir (01/06/1900)
3.65/5   13 notes
Résumé :
Yann est un être solitaire pour qui seule la musique compte, ses projets Sjel et Totentanz représentent tout son univers. Si sa timidité et son esprit rêveur ont toujours suscité l’incompréhension et le rejet, le jeune homme sait aussi que ce caractère a forgé sa créativité. Aujourd’hui, alors que les ombres menacent, sa différence pourrait être un don encore plus précieux, bien au-delà de son talent musical, car Yann perçoit une présence qui plane autour de la scèn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Diabolus in Musica est un roman atypique qui m'a emporté de bout en bout. Il est pourtant très court, mais que ce fût intense.

J'ai immédiatement été subjugué par l'ambiance sombre que Céline a installée, et par la façon dont elle fait s'exprimer Yann. C'est un personnage mystérieux et fascinant, je me suis vite retrouvé en lui. Il a une personnalité bien singulière et est très marginal, mais sa vision du monde et de la société m'ont tout de suite plu. Il dresse un portrait acerbe mais très juste de cette dernière. Sa marginalité peut paraitre un peu excessive au premier abord, mais au fur et à mesure de l'avancement du récit, je comprenais pourquoi. Son don est quelque chose de puissant, mais également de très troublant. J'ai par ailleurs adoré la proximité qu'il a avec la nature, m'emportant avec lui dans ses pensées et ses sensations. Il se révèle être quelqu'un de paradoxal, car s'il est très froid, il est également extrêmement sensible, et cette complexité n'a fait que renforcer mon attachement envers lui.
Son approche et sa passion de la musique m'ont également fasciné, car étant moi-même passionné par cet art extraordinaire, je ne pouvais qu'adhérer. le fait que l'univers musical soit en partie tourné vers le Black Metal ne m'a pas posé problème, car même si je ne suis pas un habitué de ce style, je suis tout de même parvenu à mieux le comprendre grâce à la manière dont Céline l'a retranscrit, apprenant des petites choses intéressantes (j‘ai d‘ailleurs apprécié le fait qu‘elle explique son histoire à la fin). Il n'a pas forcément une place centrale, car l'accent est vraiment mis sur la création musicale, sur le pouvoir que la musique possède, et c'est vraiment cela qui m'a plu.

L'intrigue en elle-même est captivante. le fait qu'elle se déroule autour d'un univers musical, qui plus est dans une ambiance délicieusement sombre, m'a envoûté. Je me suis demandé, dans cet acharnement à détruire l'inspiration des musiciens, s'il s'agissait de quelqu'un ou d'une entité en particulier. En cela, je trouve que Céline a inséré un bon suspense, car j'avais du mal à savoir de qui ou de quoi pouvait provenir cette aura maléfique et si elle était contrôlée. Néanmoins, la motivation qui en découle n'a pas été très difficile à deviner.

Au niveau des personnages, si Yann est évidemment bien développé, je trouve dommage que les autres le soient peu, car certains ont leur importance dans le déroulement du récit. Cependant, il est fait état de certains éléments les concernant, ce qui fait que j'arrivais tout de même à imaginer ce qu'avait pu être leur vie auparavant, et pourquoi ils étaient ainsi. Ce qui fait que malgré leur manque de développement, je suis parvenu à m'attacher à certains d'entre eux, notamment Nyx et Cédric. Tout comme Yann, ils m'ont touché par leur amour de la musique, mais aussi parce qu'ils luttent contre leurs démons intérieurs. Même s'ils n'en donnent pas l'air, ce sont des personnages meurtris, qui ont je pense peur d'être trahis, en plus de se sentir rejetés, mais qui souhaiteraient malgré tout être compris.

Je parlais plus haut de l'ambiance sombre que Céline a installée… et bien elle est retranscrite d'une très belle manière. J'avais l'impression que c'était un personnage à part entière, notamment quand il s'agissait de la nature. Cette dernière me donnait la sensation d'être vivante, d'avoir une âme, un chant unique même. Il y a vraiment une ode à celle-ci, dans ce qu'elle a de plus sombre mais aussi de plus beau, ne demandant qu'à être comprise et contemplée. le tout est sublimé par l'écriture de Céline, que je trouve vraiment très belle. À la fois incisive, précise, poétique, et un brin lyrique même.

Je vais m'étendre sur les messages du roman.
Cette histoire a quelque chose de très personnel pour l'auteure, cela se ressent. À travers le thème du Black Metal, qui est sujet encore aujourd'hui à pas mal de controverses, je pense que l'auteure a voulu avant tout faire comprendre ce qu'est véritablement ce style musical, et aussi lancer un appel à la tolérance. le personnage de Yann est la preuve que quelle que soit l'apparence de la personne, elle ne définit pas qui elle est vraiment, et qu'être sombre ne veut pas forcément dire être mauvais. À l'image de ce que ce dernier dit de la société, celle-ci ne voit pas plus loin que le bout de son nez, ne cherchant pas à connaitre, à comprendre ces personnes et ce qu'elles veulent dire à travers leur musique.
Concernant la musique justement, j'ai aimé le fait que Céline mette en avant l'inspiration et la création musicale avant tout, faisant comprendre que peu importe le style musical ou ce que les gens en disent, l'important est que nous fassions ce que nous aimons, avec passion, persévérance et sincérité. Bien sûr, certaines personnes pratiquent volontairement la provocation à outrance, mais c'est là qu'il faut bien faire le distinguo entre celles-ci et celles qui pratiquent la musique avec sincérité, sans se soucier de l'effet de mode. D'ailleurs, j'ai aussi aimé retrouver cette critique de ce qu'est la musique pour certains artistes aujourd'hui, à savoir un pur produit marketing, et que les médias nous vendent à chaque fois comme étant des « phénomènes ». Pourtant, je pense sincèrement que la musique est ce qu'il y a de plus beau en ce monde. C'est un art indescriptible, d'une puissance et d'une beauté évidentes, capable de guérir nos maux.
J'y ai vu aussi une sensibilisation par rapport au lien ambigüe qui lie le black metal à la religion. Il n'y a pas de critique de cette dernière, mais toujours est-il que le message qui est avancé est qu'il ne faut pas se fier aux apparences et aux rumeurs. Comme pour la musique, ce n'est pas la religion elle-même le problème, mais plutôt les humains et ce que certains en font.

Si je devais exprimer quelques regrets, c'est que l'ensemble du roman, à l'instar des personnages, ne soit pas encore plus développé. J'ai aussi trouvé que certaines fins de chapitre n'étaient pas finalisées dans leur action, passant directement à un autre décor. L'univers proposé est pourtant vaste, et le roman est humainement plus riche qu'il n'y parait. Ce bémol n'a cependant pas entaché mon appréciation, car il est minime par rapport au reste.

Diabolus in Musica m'a vraiment marqué, et c'est assurément un coup de coeur. Il y a une influence certaine de la littérature allemande dans les thèmes abordés par Céline, notamment pour cet amour de la nature, sa contemplation et ses légendes. Les noms évoqués ne sont pas non plus un hasard. Malgré son côté noir, l'histoire n'est pas tout à fait dénuée d'espoir, entrevoyant de trouver la lumière dans les ténèbres.
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Ce court roman terreur fait partie de la collection Griffe sombre des excellentes Editions du Chat Noir.

La plume de l'autrice est d'une telle efficacité qu'en quelques phrases nous sommes déjà embarqués dans le psychisme du protagoniste principal, Yann. Elle décrit la solitude et l'angoisse des bains de foule avec brio et met en avant le paradoxe d'aimer tout en ayant peur du contact avec une rare subtilité.

Ce court roman nous plonge dans la terreur mais il est construit de façon à ce que ce ne soit pas tant les évènements qui nous effraient que les ressentis et les pressentis de Yann. de boucles émotionnelles en vagues émotionnelles, le lecteur baigne dans un flux non stop d'émotions diverses et variées qui nous entraîne et nous rejette au rythme de sa marée émotionnelle et des flux et reflux de ses sentiments contradictoires.

Ajoutez à cela une belle immersion dans le black metal avec tout ce que ce thème permet de jeu terrifique et cela offre une lecture entraînante et agréable.

L'aspect terreur est bien mené, il prend vie par touches énigmatiques puis en se concrétisant en conséquences physiques et mentales sur les personnages du roman.
C'est un court roman d'à peine 150 pages donc il faut prendre en compte que la situation évolue rapidement mais le tout est fait dans la cohérence excepté un point dont je reparlerais plus tard.

J'ai aimé le message à peine déguisé qui prend la défense d'un genre musical qui est souvent honni par les biens pensants oubliant ainsi que chacun est responsable de soi-même et qu'aucune musique n'incite à rien, elle exprime seulement parfois un mal être dans lequel on peut se reconnaître. Même si certains modèles sont douteux, il serait injuste de les accabler des choix et des malheurs individuels qui ne font finalement que se perdre dans leur propre abyme.

Cependant, je regrette que l'autrice, qui avait si bien su décrire l'anxiété sociale de Yann, l'oublie quasiment en cours de route. C'est l'élément principal du début du roman et puis comme par miracle elle n'entrave presque plus le protagoniste principal dans ses interactions et ses mouvements au milieu de l'intrigue. C'est bien dommage d'avoir cassé son propre effet, ça l'est d'autant plus que ça aurait amené un vrai plus à l'intrigue la rendant plus dense. C'est vraiment le seul bémol que je peux avoir.

Autre élément que j'ai regretté un peu, c'est d'avoir donné corps aux créatures. C'était parfait d'avoir des présences intangibles et, dès lors qu'elles ont eu un corps, j'ai eu la sensation d'avoir une version édulcorées des détraqueurs de Harry Potter… cependant, il faut bien que je nuance mon propos parce que la fin donne une raison à cet aspect. Il s'agit donc là avant tout d'un avis très personnel, parce qu'avec tous les terreurs que je lis, je trouve juste plus efficace d'avoir soit une menace intangible soit une bestiaire complet.

Malgré ce bémol et cette préférence toute personnelle, je dois dire que ce roman aussi court soit-il a un sacré atout, celui d'avoir une fin, une vraie, une travaillée comme il faut, de façon à ce qu'à aucun moment on ne reste sur sa faim en refermant le livre. La fin, c'est souvent un reproche que je fais à la grande majorité des romans, souvent trop rapide souvent déséquilibrée, c'est difficile de faire une vraie bonne fin à un roman, ça l'est d'autant plus dans un roman court et j'aurai compris ici qu'en 150 pages l'autrice ait fait vite mais j'ai, au contraire, été très très agréablement surprise par une fin bien structurée, une fin qui prend le temps de bien clôturer évènements et sentiments. C'est donc, selon moi, un très gros point fort de ce roman.

En conclusion, nous avons ici un roman terreur qui, bien que bref, a de très gros atouts : son univers musical baignant dans le black métal, la plume de l'autrice qui vaut largement le détour et qui surtout donne envie de la suivre, une intrigue basée sur les émotions et les ressentis, une fin vraiment bien travaillée, c'est assez rare pour le souligner. J'aurai tendance à dire qu'il a les maladresses d'un premier roman, il n'en reste pas moins une agréable lecture dans un univers mélancolique et triste qui parle surtout de la détresse humaine.
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Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et les éditions du Chat Noir pour la confiance et l'envoi de ce livre !

Avec ce roman, nous faisons la connaissance de Yann, être solitaire à la sensibilité exacerbée. Passionné de musique, c'est dans l'univers du black metal qu'il évolue. Souvent incompris, rejeté, il n'est pas rare que le jeune homme perçoive des présences, ait des intuitions, etc. Si tout cela est resté sans conséquences jusqu'à présent, lorsqu'une aura maléfique semble planer au-dessus de différents musiciens, et que plusieurs drames se produisent, Yann comprend vite que lui seul pourra arrêter cela …

J'ai beaucoup aimé l'intrigue de ce roman, et la personnalité de Yann, que j'ai trouvé très intéressante. Sa psychologie est bien travaillée, et l'on arrive assez facilement à comprendre ce qu'il ressent. J'aurais bien aimé en savoir plus sur ce qu'il est, ce monde, ce don qu'il a ; sur Nyx également qui est quand même un personnage important du roman mais qu'on découvre finalement assez tard. J'ai beaucoup aimé découvrir cette intrigue dans un cadre artistique, musical, et par la même occasion découvrir un peu plus le black metal et différentes nuances entre les différents groupes (d'ailleurs, on a un petit mémo à la fin, ce qui est pas mal quand on ne connaît pas trop l'univers). C'est la première fois que je lis un roman prenant place dans ce contexte, et c'est une bonne surprise globalement.

Une atmosphère sombre, des remises en question, un personnage qui évolue, un univers fantastique riche, un style fluide et travaillé, bref, que du bon dans ce premier ouvrage que je lis de Céline Rosenheim, que j'aurais même aimé voir un peu plus développé parfois quand même !

A noter que la couverture de Mina M. est vraiment belle, et aussi pleine de noirceur que le roman !
Lien : https://lheuredelire.wordpre..
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J'ai découvert Diabolus in Musica et son auteure grâce à la Masse Critique de Babelio et aux éditions du Chat Noir. Sans même connaître l'auteure, c'est surtout le résumé et la magnifique couverture qui m'ont intriguée et poussée à vouloir lire ce roman. Je peux déjà vous dire qu'il est très court et se lit très vite.

Ce roman nous raconte un passage de la vie de Yann, notre héros : un homme solitaire et misanthrope. Je dois dire que j'ai eu un peu de mal avec ce personnage au début. En effet, celui-ci est vraiment renfermé et ne laisse personne l'approcher et il a une personnalité vraiment particulière. Mais on apprend très vite les raisons de son isolement.

En plus d'être solitaire et misanthrope, Yann est un musicien de black metal : il joue de la guitare et du violon, ce qui ajoute encore quelque chose à son isolement. Il est donc considéré comme étrange par les personnes "normales" et les autres musiciens de black metal. En peu de mots : il n'est vraiment à sa place nulle part.

On fait aussi la connaissance de Nyx, bassiste dans un groupe de black metal qui essaie de vivre au travers de la musique, fait assez rare pour une femme dans le milieu. C'est aussi la seule amie de Yann même si celui-ci se comporte de manière assez étrange avec elle.

On rencontre aussi plusieurs membres de groupes tout au long du roman mais surtout les musiciens de Totentanz, le groupe dans lequel joue Yann, et plus particulièrement Cédric, le leader.

En ce qui concerne l'intrigue, j'ai trouvé que le début était assez hermétique : on ne sait pas trop de quoi il est question et on apprend à connaître le héros petit à petit. En effet, celui-ci s'ouvre peu à peu au lecteur au fur et à mesure de la lecture, c'est du moins ce que j'ai ressenti pendant ma lecture. La première partie est donc une sorte d'introduction à l'univers que l'auteur met en place.

L'histoire devient vraiment intéressante dans la deuxième partie du roman, soit après l'agression de Nyx. Yann se lance alors dans une sorte d'enquête pour découvrir qui pousse les musiciens de black metal à se suicider. L'intrigue est donc plus tournée vers la dimension fantastique. On découvre quels sont les véritables pouvoirs de Yann et de quelle manière il s'en sert.

Un dernier point d'intrigue : l'univers du black metal. J'avoue que, personnellement, je ne connais pas grand chose à cet univers et remercie donc l'auteure d'avoir fournis un petit mémo sur ce genre de musique à la fin du roman, cela m'a beaucoup aidée. J'ai aussi trouvé l'idée d'une intrigue centrée sur cet univers vraiment originale et c'est sans doute la raison pour laquelle j'ai eu envie de découvrir ce livre. L'auteure maitrise vraiment bien son sujet et on lit ce petit roman avec plaisir!

Je vais finir ma chronique sur un point positif : les illustrations. Elles sont tout simplement magnifique! La couverture nous met tout de suite dans l'ambiance du livre : à la fois sombre et mystique. L'illustration intérieure illustre très bien la scène finale du roman (je n'en dirais pas plus pour ne pas vous spoiler). En tout cas, le travail fait sur ces deux illustrations est vraiment très beau!

En conclusion, ce roman a été une très belle découverte. J'ai pu découvrir un nouvel univers auquel je ne connaissais vraiment rien, mais aussi de nouvelles créatures fantastiques. Bien que le début soit assez hermétique, cela ne m'a pas posé de problèmes pour comprendre l'univers, bien au contraire. C'est un livre que je ne peux que conseiller pour passer un bon moment de lecture.
Lien : http://reveuseeveillee.blogs..
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Le Diabolus in Musica était, au Moyen Age, le nom donné à un intervalle de trois tons. Cet intervalle procure une sensation de malaise chez l'auditeur et fut donc ainsi nommé car contraire à la quinte ou à la quarte utilisées dans les musiques religieuses. A noter que le chiffre trois a toujours été lié au Diable, qui plus est (je remercie mes longues conversations avec mon ami compositeur Frédérick Martin, d'ailleurs auteur d'une bible sur le black metal). "Diabolus in Musica" est aussi le titre d'un album du groupe de thrash metal Slayer... et de ce livre qui, à la différence de ce disque, ne restera pas dans les mémoires. Résumons : Yann est un jeune homme solitaire, qui se sent différent des autres... eh bien parce qu'il est différent. Il est un Empfand (de l'allemand "empfinden" = ressentir) et par conséquent traversé par plein de sensations que le commun des mortels ne sent même pas passer (ah les nuls !). Il est thésard en allemand (forcément ! la langue des dépressifs... Werther, Faust, etc... La licenciée ès littérature allemande que je suis a bondi sur son fauteuil) et joue dans un groupe de black metal (forcément ! bis). Après le suicide étrange d'un de ses amis et l'agression mystérieuse de sa meilleure amie, Yann se rend compte que quelqu'un semble avoir invoqué des forces obscures pour nuire à la scène du black metal français (tin tin tin !!)... Un style poussif, genre premier roman amateur (tous ces emplois lourdingues de l'imparfait du subjonctif), des personnages caricaturaux et une intrigue à deux balles. le moins qu'on puisse dire, c'est que les mânes de Satan n'ont pas présidé à l'écriture de ce livre !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je détestais souvent les groupes qu'ils écoutaient, de Children of Bodom à Amon Amarth en passant par Dimmu Borgir et Cradle of Filth, mais tout le monde ne pouvait pas tout connaître d'emblée et je m'évertuais à les mener vers ce que j'appelais le droit chemin, à savoir celui des groupes discrets, mais habités par leur art.
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Je sais que vous pouvez comprendre, la musique est ma raison de vivre, la seule chose qui m'apaise. Grâce à elle, j'ai appris à avoir de l'estime pour moi-même. Elle est la quintessence, la plus jolie partie de mon être, la seule. Sans elle je suis vide, et je veux désormais rejoindre ce vide qui m'appelle
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Je crois que j'aspire à un temps révolu, lorsque la nature n'était pas encore lacérée par les griffes de notre orgueil. Peut-être ce monde-là n'a-t-il jamais existé. Il me semble que, dès les prémices de son histoire, l'Homme a voulu s'imposer au mépris de tout. Mais pourquoi dis-je notre orgueil ? Je ne me reconnais pas dans ce chaos de béton que certains nomment progrès. Une fuite en avant, voilà ce à quoi je résumerais le cheminement humain.
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Je pourrais commencer par vous murmurer mon prénom et peut-être même mon nom, vous pourriez connaître l'année de ma naissance et je vous direz de quelle ville j'arpente les rues. Vous sauriez comment je gagne ma vie et je vous confierais le nombre de mes amis. Peut-être cela a-t-il de l'importance pour vous.
Mais pas pour moi.
Je voudrais commencer mon récit par une note de musique et je crois que ce livre s'écrira en sol mineur.
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Et l'on revient toujours au même sujet : la musique. C'est le langage des gens qui, comme moi, sont un peu autistes sans vouloir l'admettre, de ceux qui vivent au-dedans plutôt qu'au-dehors et qui remarquent à peine les êtres qui évoluent à la périphérie de leur monde.
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Videos de Céline Rosenheim (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Céline Rosenheim
A l'encre de tes veines de Céline Rosenheim à paraître chez Rebelle Editions en mai 2012. http://www.facebook.com/Alencredetesveines http://rebelleeditions.com/BOUTIQUE2/index.php?route=product/category&path=72_81
Photos par Céline Rosenheim sauf image n2 : modèle et concept/ photographe Etienne Pernoud. Modèle sur images 4 et 5 : Cell'este von Sin.
Musique composée et interpretée par Céline Rosenheim. Enregistrement musique et montage video : Guillaume
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