Le
Diabolus in Musica était, au Moyen Age, le nom donné à un intervalle de trois tons. Cet intervalle procure une sensation de malaise chez l'auditeur et fut donc ainsi nommé car contraire à la quinte ou à la quarte utilisées dans les musiques religieuses. A noter que le chiffre trois a toujours été lié au Diable, qui plus est (je remercie mes longues conversations avec mon ami compositeur Frédérick Martin, d'ailleurs auteur d'une bible sur le black metal). "
Diabolus in Musica" est aussi le titre d'un album du groupe de thrash metal Slayer... et de ce livre qui, à la différence de ce disque, ne restera pas dans les mémoires. Résumons : Yann est un jeune homme solitaire, qui se sent différent des autres... eh bien parce qu'il est différent. Il est un Empfand (de l'allemand "empfinden" = ressentir) et par conséquent traversé par plein de sensations que le commun des mortels ne sent même pas passer (ah les nuls !). Il est thésard en allemand (forcément ! la langue des dépressifs... Werther, Faust, etc... La licenciée ès littérature allemande que je suis a bondi sur son fauteuil) et joue dans un groupe de black metal (forcément ! bis). Après le suicide étrange d'un de ses amis et l'agression mystérieuse de sa meilleure amie, Yann se rend compte que quelqu'un semble avoir invoqué des forces obscures pour nuire à la scène du black metal français (tin tin tin !!)... Un style poussif, genre premier roman amateur (tous ces emplois lourdingues de l'imparfait du subjonctif), des personnages caricaturaux et une intrigue à deux balles. le moins qu'on puisse dire, c'est que les mânes de Satan n'ont pas présidé à l'écriture de ce livre !
Commenter  J’apprécie         10