C'est avec quelques appréhensions que je me suis attaquée à ce 17ème tome, celui venant après 2 volets excellentissimes. Si « la gardienne des clés » n'atteint pas les sommets du « maître des montagnes » et « Louve », cela reste un très bon tome qui se classe dans le haut du panier. L'histoire, pleine de magie, est très chouette. La construction est bonne même si tout ça est un peu rapide. Toutes ces péripéties, passages de dimension, usurpation de corps auraient pu donner lieu à un cycle de plusieurs tomes avec, pourquoi pas, tout un volume avec un méchant Thorgal.
Mais bon, c'est un très bon volet qui se lit avec grand plaisir.
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Cet album voit le retour de deux anciens personnages: le fourbe Volung de Nicor et la délicieuse Gardienne des clés. Ce n'est qu'aujourd'hui que je réalise à quel point cette gardienne me fait penser à Isabelle Adjani, hasard ou sympathique clin d'oeil?
Ici il sera question d'usurpation d'identité. C'est fou comme on certains thèmes peuvent se retrouver partout: en BD, dans les films, les livres, les séries, etc.
Nous avons l'occasion de découvrir un "Thorgal" méchant, calculateur, sans pitié, violent qui ose (enfin) se servir de sa force et de sa vigueur pour imposer sa loi. Ce qui nous permet de réaliser à quel point on aime le Thorgal juste, loyal et attentif au bien-être de sa petite famille. A la fin de cet album, lassé d'être sans arrêt la cible des dieux et autres démons, Thorgal quitte sa famille dans l'espoir qu'ils puissent enfin vivre en sécurité loin de lui. le début d'une nouvelle aventure se profile à l'horizon!
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Quel beau gosse ce Thorgal, même les déesses ne peuvent pas résister à son charme... Bon OK, dit comme ça, ça fait un peu caricatural.
Faut dire que ça l'est, parfois. Certains tomes plus que d'autres, mais celui-là en fait partie.
J'ai déjà eu l'occasion de le dire, les aventures totalement féériques de Thorgal, dans l'Asgaard et le Niflhel, ne sont pas celles que je préfère. Je suis peut-être un peu terre-à-terre, j'assume, mais les petits lutins et autres joyeusetés me laissent un peu froid.
Retour du fourbe Volsung de Nichor, que l'on n'avait plus vu depuis Les trois vieillards du pays d'Aran, et pour cause, normalement il était mort. Les rebondissements se succèdent très rapidement et recourent une fois de plus à de nombreuses facilités pour pouvoir tenir dans 48 pages serrées.
Ah et puis aussi, Aaricia est la dernière à comprendre la façon dont elle a été possédée, et même la déesse est une gourde qui se fait avoir par le premier mortel venu... Pas très féministe, tout ça, quand même.
Reste que c'est toujours superbement dessiné.
Mais c'est un tome dispensable, dont la principale conséquence, comme on le comprend à la fin, va être que Thorgal va repartir écumer le monde en solitaire pour ne pas avoir à faire subir sa scoumoune à sa famille.
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Toujours à son aise, Grzegorz Rosinski assure un rythme soutenu, les scènes de bravoure se succédant rapidement.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Si le final semble un peu expédié, le récit n'en demeure pas moins passionnant et la Gardienne des Clés fait partie des très bons albums indépendants de la série.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Je dois cependant t'avertir d'une chose, Volsung de Nichor.
Je t'ai choisi parce que tu es fourbe, lâche, cruel, menteur, avide et sans scrupules, toutes qualités qui me plaisent infiniment.
Mais si tu t'avisais d'essayer de me tromper, ta punition serait indescriptible!
L'étrange destin qui ne cesse de s'acharner sur moi vous fait courir trop de dangers. Je veux que toi, Jolan et Louve puissiez mener une existence normale. Tu es chez les tiens, ici. Ils sauront veiller sur toi et nos enfants.
Tjahzi pour vous servir, gente Aaricia. Nain authentique, philosophe discutable, célibataire par conviction et protecteur occasionnel de héros.
Quand les hommes se conduisent en brebis, il faut bien que les femmes leur montrent la voie de l'honneur et de la dignité
« Je t’aime, Aaricia, tu es ce que j’ai de plus précieux au monde. Et c’est précisément pour cela que je dois partir. » (p. 47)