Quelle bonne surprise !
Bonne, et non agréable. Ou plutôt, le livre est prenant mais tellement sombre que agréable n'est pas le qualificatif qui me vient à l'esprit. Ce polar scandinave est pour les romans policiers ce que la littérature réaliste du XIX° était aux romans : un coup de poing.
Les personnages ont toujours leur part d'ombre, même les enquêteurs et même si cette caractéristique commence à me rebuter tant je la retrouve d'un polar à l'autre. L'archétype de l'inspecteur solitaire, malmené par la vie, ça va bien un peu. Quoique,
Box 21 est tellement bien écrit que ça passe tout seul. Ce n'est qu'une fois le livre finit et que je me penche un peu plus sur lui pour écrire cette critique, que je m'aperçois de la construction similaire à bien d'autres.
Et pourtant, c'est un coup de coeur, un vrai. D'ailleurs, je vais m'empresser de lire le premier de cette série, "
La bête".
J'oubliais : quel bonheur ces constructions de phrases courtes, avec peu d'adjectifs. Comme une étude scientifique, analytique, incisive et sans concession avec la réalité.