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Commissaire Ewert Grens tome 4 sur 4
EAN : 9782258085916
336 pages
Presses de la Cité (11/10/2012)
3.35/5   23 notes
Résumé :
Deux enquêtes s’ouvrent, la première est dirigée par le commissaire Ewert Grens, qui découvre que la victime est une certaine Liz Pedersen. Divorcée, elle élevait seule sa fille, Jannike, disparue depuis deux ans. Selon Liz, son ex-mari aurait tenté d’abuser de l’enfant, ce qui expliquerait sa fugue. Peut-être était-elle à sa recherche dans les égouts au moment du drame ?
Parallèlement, Mariana Hermansson découvre que d’autres enfants ont déjà été retrouvés a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Deux enquêtes en parallèle sur lesquelles s'acharneront Grens, le commissaire -particulièrement lui car il vit des moments éprouvants dans sa vie personnelle- et ses 2 enquêteurs. Une enquête sur la découverte dans un lit de sous-sol d'hôpital d'une femme transpercée de coups de couteaux et mangée par les rats puis une autre sur 43 petits enfants laissés pour compte au centre ville de Stockholm.
Cet opus s'appuie sur des faits réels et me semble, de ce fait, encore plus accablant. Accablant parce que je vis dans un monde où on considère de petites personnes presque comme des déchets; accablant car c'est une société où il n'y a plus de place pour ceux souffrant de maladies mentales; accablant parce que des gens disparaissent et qu'il n'y a personne pour les rechercher....Oui Roslund et Hellstrom ont le chic pour nous mettre face à toutes nos lacunes sociales sans qu'ils aient besoin de nous faire la morale. Ça se passe à Stockholm mais cela pourrait être chez vous, chez moi, ailleurs, partout.
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Les romans de Roslund & Hellström sont éprouvants.
Parce que leurs polars sont toujours basés sur des faits réels. Parce que la trame part toujours de la réalité et parle de la misère et de la violence de nos sociétés occidentales.
Éprouvant, mais touchant. Ebranlant mais salutaire. Violent, mais plein d'humanité. Une fois de plus, ce roman marque et secoue le lecteur.
C'est un polar, il en a les codes, les personnages (des personnages récurrents dont ont suit l'évolution avec attention, même s'il n'est pas indispensable d'avoir lu les précédents pour s'imprégner du texte) et une vraie histoire.
C'est aussi un roman à message, comme les précédents, qui dénonce des situations inacceptables dans un monde "moderne" (ici les enfants laissés pour compte).
Encore une fois, une réussite magistrale et un ton unique dans le milieu du polar, subtil, qui fait réfléchir tout en se lisant d'une traite.
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Dans ce roman les auteurs ont mis en scène de graves dysfonctionnements des sociétés occidentales,à travers l'exemple de la Suède.
On y rencontre des enfants fugueurs suite à des maltraitances familiales,des déracinés abandonnés dans des pays dont ils ne parlent pas la langue(après avoir été drogués).Certaines associations reçoivent des Etats des sommes impressionnantes pour faire disparaître le problème ,et font fortune grâce à cela(mais sans preuve,la justice est impuissante).Il ne faudrait pas ternir le modèle de réussite sociale offert aux autres états.
On y croise des gens qui veulent que justice soit faite,qui aident ceux qui souffrent de faim,de froid,de manque à cause de la drogue et aussi de manque de reconnaissance.On y croise des SDF qui se soutiennent,qui sont comme une vraie famille de la misère.
Pour parler de tous les sujets abordés dans ce roman,il faudrait en faire un inventaire,mais où serait le charme de la découverte.
Dans la préface les 2 auteurs ont écrit:
"Dans ce roman,tout ce qui est invraisemblable est vrai".Et ça,c'est effrayant.Un grand roman.
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L'intérêt principal de ce roman est de nous faire découvrir le réseau de souterrains de Stockholm (égouts, réseau de l'armée, chauffage urbain, réseau de télécommunications…) et ceux qui y vivent ou qui y passent la nuit (clochards, drogués, déséquilibrés, ados fugueurs..). Difficile d'imaginer que dans ce paradis social qu'est la Suède, des individus de tous âges survivent dans de telles conditions: sans aucune hygiène, au milieu des rats, se nourrissant du fruit de rapines et des distributions de sandwichs par les paroisses.


Leo, ce ‘héros' des souterrains, a trouvé comment se procurer les passes qui lui permettent d'ouvrir les portes de communication d'un réseau à un autre et d'un réseau aux caves des bâtiments publics. Ainsi il a accès, entre autres, au sous sol de l'hôpital de Sankt Göran ou à celui de l'économat militaire. Il dort dans un entrepôt, qui abrite également une jeune fille qui aime bien Léo. Léo l'approvisionne en nourriture. Et une fois par semaine, elle va se doucher dans les toilettes des vestiaires du personnel du métro et va chercher dans un cabinet médical, anxiolytiques et somnifères. Qui est cette jeune fille? Et pourquoi est-elle là?


Une femme est retrouvée morte de trente trois coups de couteau au torse, allongée sur un lit remisé dans un couloir du sous-sol de l'hôpital Sankt Göran. Son corps a été trainé là et visiblement elle a été agressée quelque part dans les souterrains. le commissaire Ewert Grens et son équipe enquête. Enquête laborieuse car les habitants de ces souterrains sont non répertoriés et difficiles à trouver. Qu'allait faire cette femme dans ces souterrains? Qui a pu la tuer avec une telle rage, voire une telle folie?


Les auteurs arrivent à nous rendre sympathiques ces habitants des souterrains, surtout lorsqu'ils sont traqués par des dizaines de policiers. « Une solidarité éphémère s'était créée entre les habitants du monde souterrain; c'étaient eux contre les gens d'en haut ». Même si un meurtrier se cache parmi eux! La fin est émouvante. Plus qu'un roman policier, c'est un livre politique, un appel au gouvernement suédois pour faire plus en faveur des sans abris. Ce problème ne concerne bien évidemment pas que la Suède.
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Ayant découvert ce duo d'écrivains suédois par une collègue, je me suis attelée à lire la série de leurs oeuvres. Autant j'ai apprécié les trois premiers, autant ici j'ai eu des difficultés à me plonger entièrement dans l'enquête menée par le duo d'enquêteurs (Grens et Sundkvist). Par contre, ce qui est vraiment appréciable de ce duo d'auteurs est qu'ils partent toujours de faits réels et en tirent une morale, dont le lecteur ne pourra pas en rester indifférent (dans cette quatrième enquête : le milieu des sans-abris et de la misère des enfants roumains).
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
(Début de la postface des auteurs) :
Dans ce roman, tout ce qui est invraisemblable est vrai.
Et tout ce qui est vraisemblable est fictif.
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Ewert Grens s’impatientait. Il fallait qu’il la voie, qu’il scrute le visage de la morte; cette femme allait l’occuper pendant un certain temps. Je ne les croise jamais. En général, je ne les connais pas. Après leur mort, je dois pourtant me glisser dans leur esprit, pénétrer dans leur vie de tous les jours. Je découvrirai ce qu’ils mangeaient au petit déjeuner, avec qui ils couchaient, je saurai s’ils prenaient le métro ou leur vélo pour aller travailler. Des gens vivants, je n’en connais pas beaucoup et je m’en fous. Mais il y a tout un tas de morts que je connais mieux que moi-même.
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C’est une belle église; toutes les églises le sont, bien sûr, mais il a toujours trouvé que Sankta Clara avait quelque chose de particulier. Une église située au milieu du grouillement de la grande ville, au milieu des dealers et des paumés, de tous ces gens qui n’ont nulle part où aller. Une vieille église imposante avec trop de bancs vides, trop d’angelots joyeux en plâtre doré, glaciale en hiver et fraîche en été; un refuge pour les passants à la recherche d’un peu de silence, à l’écart des grands magasins, des arrêts d’autobus et des gens qui courent.
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Le père d’Emil était resté un moment devant la porte de la chambre de Nadja, évoquant les enfants des rues dont les autorités niaient l’existence, « vous savez », son visage était rouge d’énervement, « ces gosses sont terrifiés, ils se cachent ». Sans s’en apercevoir, il avait élevé la voix: « Vous ne les imaginez tout de même pas appeler les services sociaux? »
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Le pire, ce n'est pas d'être loin de chez soi. Le pire, c'est quand personne ne vous cherche.
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