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EAN : 9782353151264
444 pages
Balland (01/09/2011)
2.98/5   44 notes
Résumé :
Sur l’île de Hamneskär, en Suède, un centre touristique est en construction. Tandis que deux maçons réparent une paroi du phare, un cadavre est retrouvé dans le mur. Karin Adler, commissaire de police, est chargée de l’affaire.
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Tremble, Camilla Läckberg ! Une concurrente dans ton domaine du polar insulaire suédois se dresse sur ton chemin ! Il s'agit d'Ann Rosman, qui a publié en 2011 en France, avec beaucoup plus de discrétion il est vrai, et c'est plutôt dommage, « La fille du gardien de phare ». Alors, l'héroïne d'Ann Rosman, Karin Adler, sera-t-elle la prochaine Ericka Falck ?

Comparaison n'est évidemment pas raison, mais on peut reprocher facilement à Ann Rosman d'avoir pris les ingrédients de son illustre consoeur pour sa propre recette : une petite île de Suède pittoresque où un meurtre datant de quelques décennies (et lié à un contexte historique propre au pays) vient remuer la petite société de céans ; des aller-retour entre deux époques ; des personnages autochtones hauts en couleur et attachants ; une héroïne qui débarque dans ce microcosme et s'y sent étrangement bien.

Petit résumé pour se faire une idée : sur l'île de Hamneskär, où un vieux phare est réhabilité, le cadavre d'un homme est retrouvé. Identifié comme étant le mari d'une femme de la haute société de l'île, il est troublant de le retrouver là alors que sa femme avait déclaré qu'il s'était noyé… La direction de l'affaire est confiée à Karin Adler, jeune enquêtrice de la Criminelle. Première mission qu'elle accepte avec joie, car elle y voit l'occasion de faire ses preuves et de se changer les idées, étant toute fraîche célibataire. Accompagnée de Folke, l'un de ses collègues un peu feignant mais très tatillon sur les règles de grammaire (running joke du roman), elle va mener à bien cette affaire, qui lui permettra de faire plus connaissance avec l'île de Hamneskär et ses différents habitants.

Malgré cela, Ann Rosman réussit à créer une atmosphère à elle avec ce roman, grâce à la description d'une société insulaire et ses personnages attachants (on sent bien qu'on est appelés à les revoir dans une suite), mais également l'évocation de sujets de société, abordés avec justesse (le burn-out, notamment) et donnant un peu plus de profondeur à ce roman policier. Quant à l'intrigue, venons-y : l'auteur alterne flashbacks et époque actuelle de l'enquête, à mon regret pas toujours très subtilement car on devine assez facilement les contours de l'intrigue et ses responsables (et pourtant, je me laisse toujours guider par l'intrigue sans vraiment chercher qui est le coupable). Cependant, « La fille du gardien de phare » se lit avec plaisir, et je lirai la suite avec intérêt.
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J'ai eu du mal à rentrer dans le roman. Ses paragraphes quelquefois peu explicites, son trop grand nombre de personnages qu'on a du mal à situer, et ses incessants retours dans le passé rendent sa lecture laborieuse. Sans compter qu'à certains moments on s'ennuie un peu. On se dit que ça va s'arranger plus tard. Donc, un cadavre a été découvert emmuré dans un cellier de la maison du gardien du phare d'Hamneskär, île située au large de Göteborg. Ce corps est celui d'Arvid, marié jadis à Siri, il y a plus de 40 ans. Arvid a-t-il été tué? Karin, policière récemment arrivée à la criminelle, se voit confier la responsabilité de l'enquête.
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Vont ensuite apparaître dans l'ordre : des scènes de ménage, une femme qui quitte son fiancé, une lettre venue d'un lointain passé, une chasse au trésor, une alliance gravée, la hache d'un marin d'une maquette de bateau, un mystérieux tatouage sur le corps du mort, des recherches sous-marines clandestines, un coupe boulon, un mort dérivant dans la mer, un vivant qu'on croyait mort, un journal de bord très convoité, un enlèvement, un message en morse écrit sur du fil à coudre, des nostalgiques du troisième Reich, un autre enlèvement, une course poursuite en mer… Un inventaire à la Prévert! Au final, tout cela m'est apparu à la fois comme de la littérature pour ados et surtout comme un grand fouillis. Trop d'histoires sont emmêlées les unes dans les autres, racontées par petits bouts, dont certaines invraisemblables. En fait, à la fin, j'ai eu le sentiment d'être passé à côté d'un bon quart du récit. À lire d'une traite, lentement et avec l'esprit d'un ado.
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Des mystères marins, une atmosphère insulaire... Les cloches de l'église de Marstrand appelaient à l'office dominical de dix heures trente, mais on ne les entendait pas sur Hamneskär où deux maçons polonais venaient de se mettre au travail. Ils s'échinaient à réparer une cloison dans l'ancien cellier lorsque, soudain, elle s'effondra. On aurait dit que le mortier n'avait plus la force de porter le lourd secret que la bâtisse gardait depuis si longtemps.
Le mur éventré révéla une autre pièce ayant jadis appartenu à la famille du gardien de phare. Dans la pénombre gisait un corps humain. Son visage était tourné vers ses visiteurs comme s'il les avait attendus. Les Polonais poussèrent un cri avant de se signer en toute hâte. Un roman d'atmosphère, à l'écriture subtile et au rythme époustouflant, qui met le doigt sur la délicate question de la position de la Suède pendant la Seconde guerre mondiale. Page de couverture.
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Au cours de travaux de réfection de l'ancien phare, les ouvriers découvrent un corps dissimulé dans une pièce scellée dans la cave, sur l'île de Hamneskar. Malgré le silence imposé par le conducteur des travaux, les deux hommes informent la police de leur trouvaille.
Carsten Heed confie l'enquête à Karin Adler, jeune recrue arrivée depuis peu dans les services de la Crim après avoir travaillé quelques années à Police Secours. Dès lors, les difficultés s'annoncent: ce week-end de printemps ayant été violent, le cadavre découvert n'est pas une priorité pour le service médico-légal de l'hôpital, mais Karin sait se faire entendre.

Finalement, il s'avère que l'homme retrouvé a été tué une quarantaine d'années plus tôt, en 1962, voire 1963. Mais pourquoi l'avoir emmuré? Pourquoi ne pas l'avoir jeté à la mer? Malgré la mise au jour d'un début de piste en la personne de Putte, capitaine de bateau, à qui son ami de jadis Karl-Axel a laissé une énigme sous forme d'une sorte de chasse au trésor découverte dans un vieux manuscrit, le commissaire clôture l'enquête, estimant qu'ils ont des affaires plus urgentes à traiter que cette vieille histoire. Mais les événements vont donner raison à l'opiniâtreté de Karin.

D'emblée, dès les premières pages, je me suis laissée séduire par la plume subtile d'Ann Rosman, forte et délicate à la fois, imprimant au récit un souffle parfois épique, un rythme soutenu grâce auquel on ne s'ennuie pas une seconde, malgré les quatre cent trente pages. Les quelques scènes d'action, le suspense, les lieux confèrent à ce roman une personnalité attachante.
Le +: les détails nombreux, disséminés çà et là, dans les recoins les plus reculés du récit, lui donnent l'authenticité de la banalité des petites choses de la vie quotidienne, formant un écrin pour la situation exceptionnelle que constitue la découverte d'un cadavre emmuré depuis plus de quarante années. La psychologie des personnages permet au lecteur de suivre les pensées, les doutes, les questionnements des différents protagonistes, les rendant plus humains, plus accessibles.
Pour en savoir plus cliquez ci-dessous:
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Ann Rosman signe ici un très bon polar ou chaque protagoniste à son importance même si au départ le nombre important de personnage peut sembler déroutant, par la suite chacun trouve sa place et la lecture se fait plus simple.
Nous assistons ici à un jeu de construction incroyable ou tout s'emboite, rien n'est laissé au hasard, karin la policière est attachante (j'imagine tout à fait me plonger avec elle dans d'autres enquetes) j'ai aussi beaucoup aimé le couple Anita et Putte et pour ne rien gâcher les paysages sont très bien décrits et magnifiques.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Göran était capitaine d'un navire marchand et partait par périodes de six semaines. Un mois et demi en mer, puis autant à la maison. Ils fonctionnaient ainsi depuis cinq ans. Göran lui avait promis que si son boulot pesait trop sur leur couple, il chercherait un emploi à terre. […] Karin se sentait coupable de vouloir qu'il change de métier, mais c'était tellement difficile d'entretenir une relation qui devait constamment être relancée à chaque retour. C'était comme si, chaque fois qu'il quittait la maison, leur histoire mourait un peu, telle une vieille lampe à pétrole qu'on rallume sans voir qu'une partie du combustible a fui depuis la dernière utilisation et qu'elle brûle de plus en plus mal parce que personne n'a taillé la mèche.
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Anita éminçait les oignons devant le plan de travail pour les ajouter à la viande hachée. […] Elle essuya ses larmes du revers de la main […]
- Tu es triste, Anita? s'enquit Putte, contrarié, en posant une main sur son épaule.
- Ce sont les oignons.
- Mets de l'eau dans ta bouche et tes yeux ne pleureront pas, déclara Putte.
- Pardon? s'étonna Anita.
- Bernhard, un cuistot de l'équipage, m'a un jour appris ce truc. […]
- Voyez-vous ça! Nous sommes mariés depuis trente-sept ans, tu aurais pu me le dire plus tôt!
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Certains rejoignaient l'arrêt de bus ou de tramway à petites foulées. Tout le monde semblait pressé de nos jours. Celui qui était pressé était important et la société avait besoin de lui. Quelqu'un attendait cette personne. Un enfant à la crèche, un recruteur pour un entretien d'embauche, des collègues pour une réunion, un médecin pour une consultation. Les gens qui se déplaçaient lentement étaient vieux, chômeurs ou malades.
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C'était peut-être les observations de ce style qui rendaient ses articles particulièrement intéressants, sa capacité à voir les petites choses, à sélectionner et montrer les détails, à apporter une partie des crépitements du bois de bouleau jusqu'aux oreilles des lecteurs, à leur faire sentir l'odeur de la soupe de pois suédoise mijotant sur le feu.
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Robban secoua la tête. Non seulement il était accompagné de trois civils, dont deux vieilles dames, mais en plus l'une d'elles avait un fusil! La situation allait de mal en pis. Il essaya de chasser l'image de sa convocation devant Carsten et les boeufs-carottes. Sans parler de Folke qui allait lui débiter le manuel d'instruction en entier.
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