Dans ce cas,
Moka, c'est une couleur, la couleur d'une Merco, une auto.
Un vieux modèle de Mercedes 500SL renverse Malcolm, un ado.
Déboule à fond et s'enfuit avec presque sa vie…Coma profond.
Justine est défaite. Que justice soit faite.
Cette mère entame une descente aux enfers, un calvaire.
Trop de douleur et police-lenteur, c'est elle qui va faire.
Sans pathos, seul demeure l'esprit vengeur du mousquetaire.
Retrouver ce chauffard. Un espoir, un cauchemar aussi.
Est-ce une lumineuse idée ou une sombre connerie ?
Les tortures endurées par Justine, la mère accablée du roman de Tatiana de Rosnay jette un trouble sur le lecteur que je suis. Je me suis également souvenu de la détresse dans les yeux expressifs, déterminés d'
Emmanuelle Devos pour l'adaptation cinématographique.
L'impact de chaque page me projette dans sa torpeur avec l'impression de porter sa croix.
Comment aurais-je réagi en pareil événement ?
De femme comblée à mère brisée en un choc, c'est comme sauter brutalement à l'élastique émotionnel du haut de son bonheur au bout de sa vie.
Se venger seul, c'est surement aller de justicier gonflé à créature ratatinée sans passer par la case raisonnable. le soulagement se mesure-t-il ?
C'était mon premier « de Rosnay » au sujet pesant et opprimant mais à la lecture aisée et plaisante. J'y retournerai surement un jour.