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Luc Rigoureau (Traducteur)
EAN : 9782012016873
237 pages
Hachette Jeunesse (13/11/2008)
3.18/5   135 notes
Résumé :
J'ai un siècle.
Mais mon esprit me ramène sans cesse à l'année de mes seize ans, lorsque j'ai découvert l'amour. J'avais déjà été renvoyé de deux pensionnats avant d'atterrir à Saint-Oswald, le pire endroit que j'avais pu voir jusque-là. Or, sans cette médiocre institution, je n'aurais jamais découvert cette hutte de pêcheurs coupée du monde. Sans elle, je n'aurais pas rencontré Finn. Sans Finn, vous ne seriez pas sur le point de lire mon récit...
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,18

sur 135 notes
Ce livre était excellent, je l'ai adoré ! Ce n'est malgré tout pas un coup de coeur comme "Maintenant c'est ma vie", de la même auteure mais je l'ai vraiment trouvé sublime. J'ai choisi ce livre grâce à sa couverture et au titre qui n'a pas manqué de m'intriguer. le résumé a eu raison de moi, et je l'ai emprunté à la bibliothèque en même tant que "Maintenant c'est ma vie". Avant ces deux bouquins je n'avais jamais lu de livre de Meg Rosoff, et je ne suis pas mécontente d'avoir commencé ! J'adorais l'histoire, j'ai tout de suite adhéré. Avec sa plume magique, Meg Rosoff, s'est parfaitement comment nous décrire les émotions de ses personnages de façon à se qu'on en soit ému et touché. Bien, qu'il n'y est pas eu trace d'aventure, de suspens ou même d'action, ça ne m'a absolument pas dérangé. Un livre à lire quand on souhaite prendre son temps, l'écriture est fluide et facile à lire. J'ai aussi beaucoup apprécié le mystère qui plane autour du prénom du narrateur, sa donnait un côté assez énigmatique au récit. Les paysages étaient aussi très bien décrit, je me sentais comme présente sur les lieux. Ce qui est quand même fort, puisque qu'on est en été et que le récit se passe en hiver, où les personnages sont frigorifiés !

Le narrateur entre dans son troisième pensionnat, et sûrement le pire. Ces camarades sont désagréables et, quand il ne le sont pas, il y a toujours Reese, un jeune pensionnaire, pour lui coller aux basques. Il se sent libre seulement quand il est seul, loin des autres et de l'humiliation. Mais, un jour, alors qu'il profite d'un de ces rares moment de répits, où il écoute avec délectation le silence, il rencontre Finn. Un jeune homme vivant dans une cabane, au bord de la mer. Finn, qui va dès lors changer sa vie. Chaque, jour, chaque heure, il ne peut empêcher ses pensées de se diriger vers Finn. Il fait tout pour le revoir en se donnant des excuses pour retourner dans sa vielle bicoque. Revoir Finn, devient pour lui, comme une passion, lui qui est tant pris en admiration devant son physique parfait. Il ferait n'importe quoi, pour être comme son ami. Il s'en rapproche donc de plus en plus, pour son plus grand bonheur.
J'ai adoré la relation entre Finn, et le héros, ce livre était vraiment magnifique !
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Contexte : je lis très peu de livres se déroulant dans des cadres "naturels" (je pense à Pêcheur d'Islande et autres livres, d'aventure ou non, décrivant une nature sauvage et la survie des hommes parmi cette nature), non que je n'aime pas la nature, mais que pour moi le roman n'est pas la meilleure forme pour la décrire (le roman est, à mon sens, l'espace des sentiments, de l'intérieur, de la société et/ou de l'intellect), je préfère de loin le cinéma ou la photographie qui arrivent à rendre la majesté des paysages, et qui sont des médias plus facilement "sensuels".

Ce roman a fait exception et m'a fait revoir mon jugement, la grande qualité de l'écriture m'a fait ressentir les conditions de vie de Finn, le pourquoi de son choix, la difficulté mais aussi le plaisir que l'on peut avoir dans des rituels simples au milieu d'un environnement de survie. La beauté de la mer aussi.

L'ambiguïté de ses relations avec le protagoniste sont le "sel" de l'histoire. Je me suis reconnu dans cette fascination que l'on peut avoir pour quelqu'un de plus débrouillard que soit, qui nous renvoie à notre sentiment de ne pas savoir quoi faire de nos mains, où d'être toujours de trop au milieu de son univers. le manque, la peur constante de la réaction, entre rejet et acceptation silencieuse, d'un être aussi imprévisible que Finn sont particulièrement bien décrits.

J'ai été, par contre, très déçu de la fin, qui vient apporter une sorte de révélation inutile alors que le charme du livre tient plutôt dans sa lenteur, son aspect contemplatif. Cela n'a pas gâché ma lecture pour autant, et "Ce que j'étais" restera pour moi un de ces livres intimes, par lequel on aime s'échapper seul, et que l'on a plaisir à relire (fait rare dans mon parcours).
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Hilary a seize ans, il est un brin désabusé d'autant plus qu'il dénigre ses parents et rejette le système scolaire. Il débarque donc dans son nouveau pensionnat Saint-Oswald, sans grand espoir de changement de vie, mais contraint de suivre les motivations paternelles. Coulant une vie monotone, il s'accorde malgré tout quelques sorties fugitives et rencontre, lors de l'une d'elles, Finn un jeune Robinson des temps modernes. Vivant seul dans un cabanon en bord de mer, débrouillard, d'humeur égale, se satisfaisant de peu de choses... il est tout ce que notre narrateur n'est pas.
Entre curiosité pour cette vie de reclus et début de sentiments inconnus, le narrateur vacille dans son amour-propre et remet en cause sa manière de penser. Explorant ses limites, il se fraie un chemin et tente d'apprivoiser ce garçon si mystérieux. Car c'est bien connu, ce qui nous dépasse nous intrigue et nous pousse à l'exploration. Mais à quelle époque sommes-nous? Oui car la temporalité reste très floue et j'ai eu besoin d'aller fouiller pour vous dire qu'on est en 1962 dans la narration. Je l'aurais vraiment placé hors du temps, hors de tout repère naturel et fixe car c'est une histoire qui sort tout bonnement des cadres.

Quelle belle histoire que ce récit ! Encore un petit roman américain sans prétention pour pré-ados? Eh non, ce roman capte les subtilités de la langue et retranscrit fidèlement les sentiments contradictoires qui peuvent agiter tout un chacun. J'ai aimé la mélancolie feinte et les mots d'une réelle justesse. Voilà de quoi vous réconcilier avec les maux adolescents. Et après avoir lu d'autres critiques j'abonde dans le sens de celles qui soulignent la réelle complémentarité des personnalités qui permet de tisser des liens solides entre eux deux. de par leurs origines, leur mode de vie, on pourrait croire que des tensions demeureraient latentes. Il n'en est rien, et c'est dans ce petit éden perdu qu'une relation hors du monde s'établit et vient vaincre les règles établies.
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J'ai rarement eu de tels frissons en lisant ce livre, autant d'émotion.
On voit ici tout le talent de Meg Rosoff, à révéler la nature des sentiments de l'adolescence avec tant de sincérité et de vérité. L'auteure nous mène au travers d'une histoire prenante et touchante, qui m'a éclairée sur l'amour, car il est ici question d'homosexualité - ce qui est d'autant plus intéressant, car on est exposé à la retenue et à la sensualité refoulée qui lui est propre, surtout dans les années 1960, où se déroule le récit, période où l'homosexualité était encore tabou.
Bercée par le rapprochement des deux personnages principaux, j'ai également été époustouflée par le décor décrit, un littoral anglais à la fois réaliste et utopique. En effet, il règne dans tout le roman un climat de confusion, comme si l'on se trouvait dans un brouillard épais.
Cet ouvrage a laissé une trace en moi qui ne s'estompera probablement jamais, et je le conseille fortement à tous les lecteurs, gays, bisexuels, ou encore hétéros comme moi, car c'est une magnifique histoire, qui mérite grandement d'être découverte, et que chacun mérite d'avoir lue.
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Une couverture assez jolie, un résumé attrayant et un titre énigmatique : ce livre rassemblait tous les éléments d'un bon roman. Malheureusement, il se révèle par la suite décevant. En effet, les personnages (surtout secondaires) sont baclés et l'action est inexistante.
Poutant avec du recule, je ne retiens de ce livre qu'un étrange sentiment de malaise. Pourquoi ? Peut-être que cela est dû à l'amitié, la fascination qu'éprouve le personnage principal pour Finn.
Pour la seule et unique raison que ce livre me laisse un étrange sentiment je lui mettrait 3/5.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Un homme âgé se souvient de son adolescence, et particulièrement de l'année de ses seize ans, celle d'une rencontre qui allait boulverser sa vie. Rebelle, et donc envoyé dans un sévère pensionnat de la côte britannique, il fait la connaissance d'un jeune garçon, Finn, qui vit seul dans une cabane de pêcheur sur la plage, ne fréquente aucun établissement scolaire, "n'existe" pour personne depuis le décès de sa grand-mère qui l'a élevé. Avec lui, il connaîtra l'aventure, la débrouillardise, l'amitié profonde...jusqu'au drame.
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Les gens d'ici ne gaspillaient pas leur salive. Les mots étaient des outils, pas un bonbon. Vous ne les faisiez pas rouler sur votre langue, vous ne vous en délectiez pas.
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Blotti dans mon pull, rêveur, absent, j’observais le soleil qui rosissait et se levait au-dessus de la mer quand, soudain, une main se posa sur mon bras, me faisant sursauter. Finn désigna du menton l’endroit où ils pêchait. Je regardai. La mer bouillonnait sur un cercle d’une dizaine de mètres de diamètre et je me demandai s’il fallait y voir l’annonce de l’apparition de notre Léviathan personnel.
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Et ici, est le point où nous nous arrêtons un moment pour que je jette une poignée ou deux de cendres et d'ossements dans le vent et que j'adresse une prière à l'esprit de la mer et du ciel. Dans ma prière, je rends grâce pour tout ce qui a eu lieu, à tout ce qui a eu lieu, à tout ce qui a lieu, et tout ce qui reste à venir, p. 238
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"Ça m'a appris qu'il en faut très peu pour améliorer ou empirer une vie.Un événement suffit,ou une idée.Quelqu'un d'autre.L'idée de quelqu'un"
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Videos de Meg Rosoff (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Meg Rosoff
Elisabeth préfère qu'on l'appelle Daisy. Au prétexte de la guerre qui s'annonce, cette new-yorkaise de 15 ans en conflit avec son père et sa nouvelle compagne est envoyée au fin fond de la campagne anglaise, chez une tante et des cousins qu'elle ne connait pas. Edmond, Piper, Tante Penn, Isaac et Osbert l'accueillent avec une gentillesse désarmante et ce nouveau cadre familial déstabilise Daisy avant de la charmer, lui faisant presque oublier la mort de sa mère... Et, surtout, il y a l'amour naissant entre elle et Edmond. Cette bulle presque rêvée prend fin brutalement à l'apparition d'une guerre que l'on ne voit pas, mais dont l'écho transforme leur vie en chaos. Daisy n'aura alors de cesse de retrouver sa nouvelle famille, et son Edmond. Récit transpirant la tendresse et l'affection portée à cette période qu'est l'adolescence, How I live Now est une aventure sensible et humaine.
Adaptation du livre éponyme de Meg Rosoff déjà transposé au cinéma, elle évoque en bande dessinée le travail de Charles Forsman (The End of the F***ing World ou I am not okay with this) et s'habille d'une douce mélancolie qui provoque autant l'apaisement que le désarroi.
How I live Now, disponible en librairie ! https://www.glenat.com/hors-collection-glenat-bd/how-i-live-now-9782344013724
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