Jean Noël est un enfant trouvé, lorsqu'il devient adolescent il décide de quitter sa famille d'accueil pour aller travailler. Son premier travail ne lui apporte pas les satisfactions qu'il attendait mais on lui propose de prendre du soir. Il accepte et obtient son diplome. Son premier poste l'emmène en observation dans l'usine Demazières. Il se trouve parmi les autres qui le voient d'un mauvais oeil, surtout lorsque l'on sait qu'il est né de parents inconnus. Il tombe amoureux d'Ariane, fille de l'un des directeurs : amour impossible au vue du père de la jeune fille, mais les jeunes gens ont décide de passer outre. Jean Nöel apprend que son père est le directeur du groupe des usines Demazières. Et là toute sa vie sa basculer, pourquoi maintenant découvrir ses origines ?
Un très bon livre retraçant tout à fais les rouages des entreprises et les à priori de la population vis à vis d'une personnage dont on ne connaît rien.
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Un nourrisson est déposé une nuit de Noël sur le parvis de l'abbaye d'Hautecombe. Elevé par une famille d'accueil, Jean-Noël aurait du devenir valet de ferme mais une rencontre inattendue va bouleverser son destin. Une nouvelle vie s'ouvre à lui et petit à petit, lui qui se croyait seul, sans famille, va se retrouver dans un monde qu'il était loin de considérer comme pouvant être le sien. Mais surtout, il va découvrir ses origines et cela compte plus que tout .
Cette saga familiale plait à la lectrice que je suis, car à aucun moment on ne s'ennuie, le vocabulaire est simple, le style alerte, et même si, quelquefois, on trouve tel détail inutile, on n'a qu'une envie ....dévorer le livre !
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on appelle ce style de roman des romans de terroirs et parfois j'ai l'impression que c'est un peu péjoratif. Mais pour moi c'est encore une belle histoire que je viens de lire peut-être à l'eau de rose pour certains mais moi j'ai passé un bon moment et je pense que la lecture doit être avant tout un plaisir.
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-Merci , fit Jean-Noël avec un sourire amusé. Vous comprenez tout sans explication, vous.
-Pas tout, mais un jeune homme bien mis, genre ingénieur, qu'un employé de la gare m'envoie à cette heure-ci, où voulez-vous qu'il aille, sinon à l'usine. Faudra tout de même pas être trop pressé. Ma Prospérine, elle prend son temps. C'est du bon matériel. Du matériel d'avant-guerre. Seulement, elle est comme les gens qui ressentent les effets de l'âge. Dans la montée, elle est un peu poussive. Heureusement qu'à l'aller mes bidons sont vides.
"Genre ingénieur"......Jean-Noël l'aurait embrassé.
"Est-ce que je fais ingénieur ?"