Alexandre, tome 2 : La malédiction de Tamerlan

e viens de terminer le deuxième volet de la trilogie d'Annette Rossi sur Alexandre :
J'avais déjà eu un coup de coeur pour le Pacte de Babylone, et bien cette fois-ci, je crois qu'avec La Malédiction de Tamerlan mon coup de foudre est encore plus fort! Pourquoi ? Annette emploi les même recettes que dans le premier volet, une érudition époustouflante couplée à un travail de recherche extrêmement pousser. Elle nous fait voyager de 1974 à 1976 dans de multiples pays, depuis Paris le point de chute des héros, à l'Égypte, la Turquie, l'Inde ...mais également l'Iran ou encore Jérusalem, Riyad, Londres, New York ou Miami... Moscou au temps de l'URSS... Et Samarcande en Ouzbékistan... Lieu mythique et fantasmagorique... le tout avec d'innombrables retours dans les siècles passés où nous suivons des événements reliés à l'histoire ( ajoutons la Perse, l'Arménie...)
Ce merveilleux voyage est un atout incontestable dans l' oeuvre, un peu le personnage central: Annette est très forte sur les descriptions, la restitution des ambiances, autant visuelles qu' olfactives ou sonores... Tous nos sens sont comblés... Pour mon plus grand plaisir, moi qui n' irai probablement jamais dans ces lieux magiques si chargés d'histoire. Mais alors, me direz-vous... Avons-nous l'impression de feuilleter un catalogue touristique ? Ou un livre d'archéologie ? Surtout pas ! Et c'est bien là que sa grande maîtrise se révèle . Elle a réussi à imaginer ce thriller historique palpitants en mélangeant des tonnes de détails véridiques sur les lieux, les personnages... Elle a tant voyagé, a tellement pris de notes dans ses carnets, s'est tellement imprégnée de ces lieux... ... Je suis éberlué de voir la façon avec laquelle elle rend ces centaines de page si agréables à lire, en mélangeant le vrai, le vérifié, à des éléments brillamment inventés que l'on prend totalement pour vrais, tout est plausible! J'ai retrouvé les deux protagonistes du premier volet avec plaisir. Ils sont devenus très amis et ce côté affectif renforce l'histoire, d'autant qu'ils cèdent enfin à leurs sentiments -ce qui donne lieu à quelques passages plus sensuels magnifiquement écrits, bravo! Cette autrice sait tout faire !
Je tenais également à souligner le rythme effréné du récit, aucun temps mort, un suspense angoissant, notamment à la fin. Je ne dirai rien de ce fameux « Pacte », de ces « Trinité » qui se succèdent dans le but de protéger un lourd secret depuis le décès d'Alexandre le Grand. On sent que ce secret est lourd d'implication, vu les découvertes des héros sur l'identité de membres historiques de la Trinité, et ce que nous lecteurs nous apprenons quant aux membres contemporains...( années 70). C'est l'équilibre géopolitique du monde qui est en jeu ! Et il faudra attendre la fin du 3e tome pour connaître ce secret...( ou pas ?)
Pour accompagner ma lecture j'ai effectué quelques recherches afin de bien me représenter les tableaux et ainsi combler une partie des lacunes que j'avoue modestement avoir en la matière, c'est dire si j'ai été intéressée ! Dans l'idéal, j'aurais même envie de me constituer une carte du monde et une frise chronologique... Peut-être un jour! Je ne vais pas prétendre avoir assimilé tous ces lieux, ces termes étrangers, ces noms mentionnés... Je ne possède pas tout ce savoir, ce qui ne m'a absolument pas empêchée de suivre cette histoire avec délectation, j'ai beaucoup beaucoup voyagé, et beaucoup beaucoup aimé! Je ne peux que le conseiller !

Après la lecture du Pacte de Babylone, le tome 1 de la trilogie ALEXANDRE d'Annette Rossi, je viens de terminer le tome 2, La Malédiction de Tamerlan et j'aimerais vous faire part de mon ressenti toujours aussi positif!
Au centre de cette trilogie, deux constantes demeurent.
1/ le Nemrud Dagi, situé en Turquie orientale, à la jonction entre la Grèce et la Perse. Autour du roi Antiochos tenant le sceptre, toutes sortes de divinités semblent trôner en majesté. Ahura Mazda, père des dieux, Apollon-Mithra, le dieu soleil, la déesse Fortuna...Les yeux de pierre des têtes des statues géantes décapitées scrutent l'immensité du royaume d'Alexandre.
2/ Et puis il y a ces mystérieuses "Trinités" qui se forment au fil des siècles, garantes du Secret, ainsi que la présence constante des "gardiens"...Mais je n'en dirai pas plus.
"Si l'on me relève de mon tombeau, la terre tremblera"
Quel est donc le sens de cette terrible malédiction inscrite au Gour Emir, le mausolée de Tamerlan?
Cela aussi, je vous laisse le découvrir par vous-même à travers la quête passionnante de nos amis Didier et Philippe, accompagnés de leurs amies Sophia et Julia. Pas un temps mort, on ne s'ennuie jamais...
Ce qui me semble au moins aussi primordial dans un excellent roman, c'est la forme et pour cela on peut faire confiance à Annette Rossi! Personnellement, j'adore les ambiances, les descriptions, les parfums...
Ainsi nous visitons l'Egypte qui sent bon le kyphi, l'encens sacré, ses café-narguilé, les hommes en galabeya bleue coiffés d'un ruban blanc et l'on entend le frémissement des palmes des dattiers. On visualise parfaitement les carrières de granite rouge d'Assouan, les eaux bleus du Nil et le mausolée de l'Aga Khan, les voiles blanches des felouques et le kiosque de Trajan au coeur de Philae, la "perle de l'Egypte".
A Jérusalem, on se recueille sur le mont des Oliviers et le mont du Temple et l'on contemple la vallée de Kidron. A l'ombre de l'imposante masse enneigée du mont Ararat, en Arménie, on découvre Artashat, capitale de la dynastie des Artaxiades; on entend la plainte nostalgique montée de la plaine brûlée entourant Ani, ancienne capitale bagratide, noyée dans un voile cuivré. Ani, autrefois rayonnante tel un mirage éclatant de lumière.
Une description d'Alexandre à Garni, sous les traits de Mithra est de toute beauté.
J'ai adoré la visite émouvante de Yazd conduite par le poète Hâfez au seuil de la mort, pour son ami Barquq et je terminerai par cette magnifique phrase tirée d'un ghazal (poème) de ce grand poète "celui qui connaît le Coran par coeur": "Prend la vie comme tu prends cette coupe, sourire aux lèvres, même si ton coeur saigne"

Je ne sais pas ce que je préfère entre l'Inde, l'Arménie, la Turquie, l'Egypte, Israël, l'Ouzbékistan, ... entre ces différentes cités qui font fantasmer, qu'elles soient fantômes ou très actuelles, New Delhi, Ani (même si elle se trouve en Turquie, elle reste une cité arménienne), Istanbul, Diyarbakir, Tell-el Amarna, le Caire, Jérusalem, Samarcande ... entre ces sites mythiques qui mettent en ébullition notre imagination d'Hommes mortels toujours en quête de piment et d'aventures ...
Je ne sais pas non plus quelle époque j'aurais aimé vivre si ce n'est que les années 70 m'ont toujours passionnée par leurs complexités politico-économiques ... mais pas grave, je voyage par le livre d'Annette Rossi, continue de fantasmer sur ces villes, cités, sites et pays que je ne verrai jamais en dévorant les pages du Tome II de la Trilogie d'Alexandre, continue de suivre avec plaisir la quête des deux héros attachants, à me perdre un peu mais avec délice dans le fil de l'histoire, à me remettre les personnages dans une frise chronologique et à me demander quel sens prend tout ce mystère autour d'une formule tout à fait obscure et une trinité dont on ne comprend toujours pas son rôle à la fin du deuxième tome et qu'il faille pour nous, pauvres lecteurs, se lancer à l'assaut du troisième, heureusement avec enthousiasme, afin de connaître la fin des fins, pourquoi cette trinité ? Quel rôle joue-t-elle encore dans les années 70 ?

J'ai déjà commencé le Tome III et ça promet, c'est déjà très entraînant ! J'ai hâte de savoir si la découverte finale de nos deux héros aboutit à la fin d'une trinité ou à une trinité plus puissante, prête à défendre les intérêts qu'elle protège encore pour des siècles et des siècles ! A moins que la fin soit en réalité très surprenante, une fin que je n'aurais pas imaginée ! Surprise surprise !

Alors hop, le formidable Tome II après un Tome I palpitant laisse la place au Tome III déjà bien sympa !

Bravo à l'auteure, ce roman en trois tomes est bien construit et prenant. L'écriture reste rythmée et simple. le plus interessant est la description magique des lieux qui sent le vécu car Annette Rossi a voyagé et beaucoup écrit sur ses carnets de voyage. Je consulte son actualité Facebook, son fil Instagram et visite son blog, c'est juste incroyable !
J'ajoute que l'ensemble est très documenté, une recherche poussée, rien n'est laissé au hasard, j'apprends toujours beaucoup en lisant cette trilogie.
Je vous souhaite à vous aussi futurs lecteurs de la trilogie une bonne lecture !

Lors de mon déplacement dans des salons du livre, je m'intéresse aux écrivains indépendants. Je rencontre de petites pépites, comme cette saga en 3 volumes : « Alexandre ».

Annette Rossi est une autrice d'origine néerlandaise qui publie des romans en Français.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, par exemple le tome 2 : La malédiction de Tamerlan.


Je ne vais pas me transformer en critique littéraire, voici ce qu'en dit Thierry Duffour (facebook : Thierry Duffour) : « Voilà nos protagonistes Didier et Philippe De retour dans ce nouvel opus, cette fois-ci accompagnés de leurs amies Sophia et Julia au coeur de leurs folles aventures.

Aucun temps mort et un rythme effréné dans cette chasse au trésors semée d'embûches et de multiples dangers. À certains moments de l'histoire, on se croirait même en plein milieu d'un film d'espionnage. Ça va à 100 à l'heure.

De nouveau un énorme travail de recherches historiques et géopolitiques, les lieux visités par les personnages (historiques ou non) sont magnifiquement décrits, de façon très précise. Ceci nous conduit à des retours à travers les siècles dans cette quête fabuleuse et mystérieuse.

Un véritable voyage depuis Paris à travers de multiples villes et pays tels que l'Iran, la Turquie, l'Égypte, Londres, New-York ou encore Moscou. »

Je n'écris jamais de chronique sur un livre qui m'a déplu. Autant dire que si je donne mon sentiment sur la trilogie ALEXANDRE d'Annette Rossi, c'est parce que les deux premiers tomes lus m'ont enchanté au sens littéral du terme et même plus que cela.
De quoi s'agit-il ? D'une histoire qui commence par la conclusion d'un pacte improbable entre trois des successeurs éventuels d'Alexandre le Grand à Babylone en 323 av JC. Et deux de nos contemporains, un linguiste-archéologue et un égyptologue qui découvrent chacun de son côté dans des lieux très éloignés un symbole étrange et une formule au sens obscur. Ce sont deux hommes aussi différents que possible que ne rapproche d'abord que la quête dans laquelle ils vont se lancer. Ils vont unir leurs efforts et devenir petit à petit, au gré d'effroyables péripéties, des amis indéfectibles.
Je n'en dirai pas plus sur cette quête, sur les rebondissements multiples, sur les belles jeunes femmes qu'ils vont croiser ou les gardiens à longue dague qu'ils vont devoir affronter. Tout cela, vous le découvrirez comme moi avec jubilation.
Ce qu'il faut en revanche savoir, c'est qu'Annette Rossi, avec une habileté diabolique nous fait voyager par des aller et retour constants de la période contemporaine au passé le plus lointain en nous faisant rencontrer les signataires du pacte et tous leurs successeurs, protecteurs d'un secret qui les fascine et les terrorise à la fois, au cours des siècles jusqu'à ceux des années 1970 dont les noms vous stupéfieront.
Cette histoire où la diplomatie secrète au niveau des chefs d'Etat joue un rôle essentiel se déroule sur près de vingt-cinq siècles. Elle est admirablement servie par les extraordinaires connaissances en histoire, géographie et archéologie de l'auteur. Somptueuses descriptions de monuments et de leurs secrets ou de paysages, hommes et femmes rencontrés, évocation des menus ou des routes que les deux héros doivent emprunter, tout est précis, détaillé et exact. Et pourtant, à aucun moment, le lecteur ou la lectrice n'aura le sentiment de lire un précis d'archéologie ou un guide touristique, ce qui serait assommant.
Pourquoi ? Pour deux raisons. On est vite saisi, passionné par la quête de Philippe et Didier et on a un besoin absolu de connaître tous les détails pour analyser en même temps qu'eux les faits et suivre les raisonnements qu'ils tiennent pour résoudre les énigmes qui s'offrent à eux. La seconde raison, c'est le style d'écriture d'Annette Rossi : il est simple, d'une clarté absolue, riche de vocabulaire, mais en phrases courtes, pour rendre totalement limpide des choses parfois ardues.
Mêler aussi habilement une intrigue complexe, mais palpitante dans un cadre intellectuellement aussi relevé et enrichissant relève du grand art et Annette Rossi a parfaitement réussi son pari.
Un mot sur l'auteur maintenant. Je ne connais pas Annette Rossi. Je ne sais d'elle que ce que disent les quatrièmes de couverture de ses livres, ce qui est peu de chose, mais c'est bien ainsi. En revanche, je suis stupéfait et comblé de son érudition historique et archéologique. J'ai connu trente ans avant elle, certains des lieux qu'elle décrit avec une éblouissante élégance et il n'y a pas une virgule à changer à ce qu'elle indique, même si le temps et les hommes ont fait entretemps leur oeuvre, pas toujours pour le meilleur.
Annette Rossi a, à l'évidence, énormément voyagé et énormément retenu. Ce n'est pas en lisant Wikipédia ou en regardant Google Earth que l'on peut rendre aussi vivants hommes et lieux. Elle a choisi la formule du roman pour s'exprimer et cette trilogie, sur ce plan, est un incontestable succès. Eût-elle choisi le classique récit de voyage, je suis persuadé que ses textes la mettraient en bonne place entre des signatures pour lesquelles j'ai une admiration sans limite : des femmes brillantes, courageuses, aventurières comme le furent Alexandra David-Néel, Gertrude Bell ou Ella Maillart. Mais de ce côté aussi, je suis sûr que les récits de voyage et les « Tapis Volants » qu'elle publie de grand coeur sur Facebook feront d'elle très vite une grande signature reconnue.
Je recommande comme une priorité absolue de lire la trilogie ALEXANDRE d'Annette Rossi.

Lien : https://philippe.ehly@gmail...