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EAN : 9782203207264
88 pages
Casterman (30/10/2019)
3.69/5   71 notes
Résumé :
Comment galvaniser les troupes quand le moral sombre, que l’on pressent l’enlisement dans l’horreur ? Un capitaine du contingent canadien, dépêché sur le sol français, forme un commando de snipers amérindiens, dont le fameux soldat Odawaa, matricule Tomahawk. Très vite ses faits d’armes, surhumains, d’une violence inouïe, sèment la panique dans les lignes ennemies.
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Intéressant

Un sniper d'élite amérindien issu d'un bataillon canadien au cours de la première guerre mondiale en France. Une chasse au trésor sanglante opposant les Allemands et les alliés.

En dehors du fait que c'est historiquement plausible, nous avons un album visuellement réussi. L'immersion se fait. Je pourrais reprocher une image un peu sombre, mais je soupçonne fortement que c'est fait exprès et que cela contribue à l'atmosphère de l'oeuvre.
L'histoire est intéressante et ce mélange guerre des tranchées – Western réaliste est abouti.
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Mais quel con fais-je !
Confondre le soldat Odawaa avec le mythique groupe Ottawan, y en a des, j'vous jure.
Ceci dit, à la lecture dudit récit, je pourrais facilement chantonner "t'es ok, t'es bath, t'es in !" en l'honneur de ce fringant et téméraire amérindien devenu, l'espace d'une sale guerre, une véritable légende.

14-18.
Il pleut des balles, des obus, des corps, sur le champ de bataille.
C'est en février 1915 qu'un contingent d'amérindiens prendra part au conflit face aux allemands.
Joseph Odawaa, de la nation Cree, sèmera l'effroi et le chaos dans les lignes ennemies, inscrivant, dans l'histoire, son nom en lettres de sang.

À la lecture de la quatrième de couv', tiens, comme un p'tit air du mémorable chemin des âmes de Boyden, que je me suis dit.
Finalement, pas de quoi se lancer dans un jeu des 7 erreurs tant les similitudes se comptent sur un doigt de whisky.

La sublime couv' annonce la couleur et l'ambiance générale du récit.
Violent, sombre, temps maussade et crachineux avec des températures en baisse sur le nord-est du pays, ça fout le bourdon d'entrée de jeu.

L'intro est d'une violence homérique.
Action directe, pas le groupe, le personnage, est posé, le ton donné. Ça va chier grave pour les teutons !
Et puis non, car ce récit, plutôt que de focaliser sur un chasseur sachant chasser... va se démultiplier, le perfide coquinou.
Faire dans la poupée gigogne tout en maintenant une certaine homogénéité au final.
Où il y est question d'honneur bafoué, de trésor caché, de pédagogie indienne, de références ciné (Stalingrad, Le Bon la Brute et le Truand) l'histoire n'en finit pas de rebondir (trop, peut-être), portée par un graphisme précis aux couleurs ténébreuses.
De plus, l'emploi systématique de l'allemand sous-titré accentue le phénomène d'immersion.

Dans un autre style, j'avais adoré la ballade de Jim.
La petite musique d'Odawaa est un hymne sanguinaire, véritable hommage aux moult ancêtres de la nation Cree. Et j'aime autant vous dire qu'en matière de témoignage, Odawaa ne fait pas dans la dentelle de Calais.

Merci à Babelio et aux éditions Casterman pour la ballade sur le chemin des drames...
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Lors de la Première Guerre Mondiale en France, il y a eu également des guerriers natifs indiens venant des plaines du Nord-Canada pour prêter main forte aux armées françaises contre les allemands. L'un d'eux dénommé Odawaa était particulièrement cruel avec ses adversaires. Il a entretenu une certaine légende sur le terrain militaire des combats.

Cette balade du soldat Odawaa ne sera pas forcément bucolique entre les tranchées mais plutôt assez sanglante. On se passerait bien même d'une telle ballade ou je dirais d'un tel carnage. Mais bon, il s'agit de montrer qu'après avoir massacré les indiens en Amérique du Nord, les blancs les ont utilisé pour leur sale guerre. Encore une fois, c'est basé sur des faits historiques plutôt méconnus.

Le dessin est très austère et les couleurs sont sombres et ternes pour souligner un côté désespérant dans ce théâtre macabre des opérations.

Une trouvaille est d'associer le fameux olifant de Roland de Roncevaux qui aurait été retrouvé et qui est convoité par les allemands. La dernière case réservera d'ailleurs une surprise de taille à ce sujet.

Le récit devient un peu alambiqué à un moment donné dans une sorte de surenchère au retournement de situation. Je n'ai pas plus apprécié que cela mais c'est un travail tout à fait honnête et satisfaisant qui pourra sans doute plaire.
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"La ballade du soldat Odawaa" est une BD de Cédric Apikian et Christian Rossi parue aux éditions Casterman. C'est un western impitoyable sur fond de Première guerre mondiale, au croisement de Sergio Leone et Sam Peckinpah. C'est violent, addictif car le scénario de Cédric Apikian nous tient en haleine, les illustrations de Christian Rossi (dessins) et de Walter (couleurs) sont pleines de sauvagerie et décrivent parfaitement ce no man's land de février 1915. On y suit la chasse à l'homme menée par le fameux soldat Odawaa, matricule Tomahawk, de père indien Cree et de mère française, il sert dans les troupes canadiennes et sème la mort par le biais de son fusil à lunette car il est l'élément central d'une unité de tireurs d'élite amérindiens. Il va devoir retrouver le commandant allemand von Schaffner, un criminel de guerre de la pire espèce. Difficile de s'ennuyer lorsque l'on est à pareil fête. Là, on est très clairement face à une BD majeure à l'univers sombre et déchirant s'inspirant librement des faits d'arme des héros de guerre canadiens, notamment Francis Pegahmagabow et Henry Norwest. Crépusculaire, ensorcelante "La ballade du soldat Odawaa" est indispensable dans toute bonne BD-thèque.

Lien : https://thedude524.com/2020/..
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Magnifique !
Cet ouvrage signé Rossi (dessin) Apikian (scénario) sans oublier Walter (couleur) est tout simplement sublime.
France. 1915.
Au coeur des tranchées et des combats.
Un commando de snipers amérindiens est formé au sein du contingent canadien. Parmi eux, un héros,  une légende ? le soldat Odawaa dont on ne cesse de vanter les exploits.
On ne compte plus les scalpes à son palmarès.
Véritable fantôme, il traque et il tue l'ennemi.
On lui octroie une nouvelle mission, mettre fin aux pillages auxquels se livre un groupe de soldats allemand.
Tout est dans le dessin, les dialogues sont réduits, intelligemment, au strict nécessaire.
Peut-on reprocher à ce soldat Odawaa de garder tout son mystère ?
Après tout, même dans les BD les fantômes peuvent être invisibles...


 
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critiques presse (6)
BoDoi
17 décembre 2019
Cédric Apikian développe un scénario de fiction en forme de thriller poisseux dans les tranchées qui, au gré des nuages de gaz, des duels dans le no man’s land et de chasse à l’homme dans les cités en ruines, se mue en western terrifiant, à la limite du fantastique. [...] Christian Rossi lui offre son trait réaliste puissant, sans fioriture, brossant d’un trait un regard désespéré ou le souffle d’une vie volée.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
16 décembre 2019
La ballade nous balade aux basques d’une poignée de personnages qui refusent d’être de simples pions, réfractaires par nature à l’embrigadement nationaliste. Pour son premier scénario en bandes dessinée, Cédric Apikian fait mouche.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
19 novembre 2019
Au fil des pages, le scénario se concentre bien plus sur Keating que sur Odawaa et nous découvrons ainsi un homme passionné et intègre, qui protège ses hommes, construit avec eux une vraie relation forte, même s'il pourrait, lui aussi, être plus creusé, moins en retrait. C'est beau, assez prenant, mais on reste sur notre faim en refermant la dernière page !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
19 novembre 2019
La ballade du soldat Odawaa se révèle à la fois une entrée remarquée dans le 9ème art pour Cédric Apikian et une occasion de plus de donner envie de suivre la carrière, de profiter une fois de plus du talent de Christian Rossi.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
12 novembre 2019
Christian Rossi ne se contente pas d’être l’un de nos meilleurs dessinateurs réalistes, il se remet continuellement en question graphiquement, et ceci album après album. C’est encore le cas avec cette étonnante histoire d’Indien Cree, tireur d’élite d’un contingent canadien sur le front de l’Ouest pendant la Première Guerre mondiale.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Auracan
06 novembre 2019
De nombreux albums évoquant le premier conflit mondial ou certains de ses épisodes ont été publiés aux alentours de son centenaire mais La ballade du soldat Odawaa s'en détache par son approche aussi différente qu'originale. A découvrir pour les admirateurs des auteurs...et ceux des références précitées !
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Qu'est-ce que tu es venu faire dans cette guerre, l'Indien?
- Me prouver que j'étais libre
- Libre ? ... LIBRE ? De quoi ? De mourir pour ton roi anglais et moi pour mon Kaiser ? C'est ça que tu appelles être libre ?
Tu sais qu'ils sont cousins et qu'ils se font la guerre ? Pour que des tas de crétins comme nous aillent à l'abattoir... C'est une partie d'échecs familiale dont nous sommes les pauvres pions..
Ni toi ni moi ne sommes libres dans cette histoire, l'Indien, sinon nous n'aurions pas choisi cet enfer.
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Vous avez crée une légende qui vous dépasse... et il est hors de question que cela cesse !
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Excusez mon emportement, Keating, mais je suis fou de rage d’avoir vu tomber mes Hommes ! 27 000 en une journée d’août… descendus comme à la foire, dans leurs pantalons rouges… des coquelicots dans un champ de blé !
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On m'a dit que vous aviez sous vos ordres des scouts indiens extrêmement efficaces...
- Euh... Ce sont des soldats à part entière, Colonel...
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Je vous quitte pour deux braves accusés de mutilation volontaire que ces messieurs de Paris me demandent de fusiller... Quelle misère!
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Vidéo de Cédric Apikian
Bande annonce LA BALLADE DU SOLDAT ODAWAA
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