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Patrick Besnier (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070377640
434 pages
Gallimard (13/10/1986)
3.74/5   121 notes
Résumé :
Vienne, Schönbrunn, Metternich, un empire qui se croyait éternel malgré l'ombre de Napoléon qui pèse encore sur l'Europe à travers un jeune homme irrésistible de charme, de fragilité et de mélancolie, une sorte d'Hamlet androgyne qui fut le grand rôle de Sarah Bernhardt et qui était le duc de Reichstadt, le fils de l'Ogre et de l'Aigle : le roi de Rome, l'Aiglon.
Les ailes de l'Aiglon naissent, s'ouvrent, palpitent au souvenir de tant de puissance et de gloir... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Cyrano de Bergerac étant un de mes livres (et personnages) préférés, j'ai découvert avec intérêt et plaisir cet autre personnage historique, qui n'est autre que le fils de Napoléon, celui qui devait devenir Roi de Rome, mais qui termina sa vie dans un rôle subalterne à la cour de son grand-père l'empereur d'Autriche.

La pièce est construite en 6 actes, tous intitulés de manière symbolique, par "les ailes", avec un adjectif adapté, selon les étapes de l'intrigue et le destin peut-être superbe qui se présente au Duc de Reichstadt, Napoléon II. La pièce commence alors que, jeune homme fragile de santé, gâté à la Cour bien qu'un peu abandonné par sa mère, Marie-Louise, l'ex-impératrice, il prend peu à peu conscience de son sang, et organise une sorte de résistance pour cultiver le souvenir de son père. Hélas, il souffre d'un manque de confiance en lui, couplé à une conscience cruelle de sa nature, si différente de celle de son père - et Metternich, le froid chancelier, ne se prive pas d'alimenter ses doutes...

A l'approche d'une fête mémorable au château de Schoenbrünn, le jeune homme fait des rencontres surprenantes, parfois au sein même de sa maison, comme le grenadier Flambeau, infiltré parmi les agents de police qui surveillent le Duc, et qui cache bien son secret, ou encore sa tante, la Comtesse Camerata, Napoléone, qui lui propose de l'aider à s'enfuir. le régime de Louis-Philippe ne plaît pas à tous, nous sommes en 1830, et l'aura d'un Napoléon ferait le plus grand bien au moral de la France. Pétri de doutes et d'incertitudes, Franz, duc de Reichstadt, accepte de redevenir le fils de Napoléon, et sent grandir en lui des promesses d'avenir. Mais Metternich et le policier en chef Sedlinsky veillent, et c'est dans un bal masqué que les conspirateurs devront se trouver, déjouer les pièges et agir. Lorsque le complot les amènera à la plaine de Wagram, le Duc reverra-t-il son pays et son peuple qui l'attendent ?

Le destin du jeune Duc est éminemment romantique, d'une part, et son personnage complexe, son ironie et son auto-dérision touchent le coeur et attirent la sympathie, autant que sa vie peut émouvoir ; pour autant, le vrai panache est assuré par des personnages plus secondaires, mais qui donnent à la pièce une allure de roman d'aventures, de cape et d'épée, aussi héroïque qu'il est nécessaire : la Comtesse Camerata, hardie et déterminée, qui prend les risques les plus fous et se révèle aussi invincible que son illustre frère ; Flambeau, enfin, l'obscur, le sans-grade, le témoin de première main de ces soldats fidèles qui ont tant aimé leur chef.

Certaines scènes prennent une force proprement hallucinante, comme les visions de Franz sur le champ de bataille de Wagram, et, comme un fil rouge, le vers de Rostand occupe la scène avec la même chair, le même naturel, que dans Cyrano. J'ai retrouvé avec émotion la façon unique qu'il a de découper un alexandrin en plusieurs répliques pour faire fuser le trait d'esprit. Je n'oublierai pas non plus la gouaille alliée au sublime dans les répliques de Flambeau, celui qui aime "le luxe", le gratuit d'une belle action jusqu'à griller sa vie (ne rappelle-t-il pas quelqu'un non plus ?).

C'est une pièce forte qui, malgré des longueurs, ou un manque de dynamisme dans certaines scènes intermédiaires, doit produire de l'effet sur les planches. J'aimerais vraiment la voir au théâtre, et je la relirai très certainement : la langue, l'esprit de Rostand est un refuge brillant où l'on peut tout oublier.
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Tellement en-dessous de l'illustre Cyrano de Bergerac du même auteur, que, prise de pitié pour cette pièce oubliée, négligée, moquée, je voulais simplement dire qu'il faudrait arrêter de la jouer aux matinées scolaires : ma grand- mère m'y avait emmenée,toute jeunette, et j'ai vu l'Aiglon joué par un très vieux monsieur maquillé comme une voiture volée, avec une voix de vieille dame!!

Même impressionnable comme je l'étais alors, je dois dire qu'il ne m'a pas bouleversée et m'aurait fait plutôt rire...mais je me souviens de mes larmes à la mort de Flambeau, le fidèle grognard: "Flambé, Flambeau!"

Pour cette scène, pour ce personnage, pour ces larmes, discrètes qui allaient devenir torrent , un peu plus tard, quand j'ai lu, puis vu, puis relu, puis revu, la mort de Cyrano, je dois bien quelque lignes de reconnaissance à ce pauvre Aiglon tombé du nid, et qui, de toute évidence, ne sera jamais un aigle..
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"Qui sera le sauveur de la France?"
Sûrement pas le Duc de Reichstadt, Franz pour les uns, François pour les autres, homme écartelé entre deux nationalités, deux visions politiques opposées, qui bien que fils de Napoléon I, ce "Petit Bonaparte" triste et sans grande envergure, n'en est pas moins fils de Marie Louise d'Autriche dont le père autoritaire est l'Empereur d'Autriche (soutenu par son chancelier Metternich, ironique, méprisant et décourageant).
" Alea jacta est!" L'Aiglon, même promu Napoléon II, ne serait-il qu'un cygne sacrifié sur l'autel du pouvoir et de ses complots?Voilà, à mon avis, le point de vue romantique que nous donne à voir Edmond Rostand (poète et dramaturge du XIX° siècle, académicien) dans cette pièce de théâtre (en six actes et en alexandrins), ce drame héroïque dont l'action se situe en 1830 à Baden près de Vienne.
"Saperlipopette!" Sacré Flambeau! le bon vieux grognard est là pour rebooster les neurones en berne de ce dit prisonnier dépressif (mais pourtant utopiste) dont le courrier est censuré,dont la porte est gardée et qui n'a pas de vie propre mais surtout, Flambeau, fervent bonapartiste soutenu par moult partisans est là pour ranimer la flamme du trop résigné fils d'un défunt vainqueur.
"Tara tata!" "La Marseillaise a des favoris" pas des moustaches! Dur, dur, d'être empereur. Qu'Edmond Rostand excuse mes impertinences peu académiques mais les divers passages de Flambeau (familier, impertinent,théâtral, grandiose et lyrique) au langage pittoresque, m'ont distraite quelque peu des angoisses de ce jeune homme romantique, tout droit issu des générations succédant au poète allemand Goethe,(dont les tourments intérieurs sont équivalents aux souffrances du jeune Werther).
Edmond Rostand, dont Cyrano de Bergerac reste le chef-d'oeuvre, produit avec L'Aiglon, une pièce basée sur un fond historique intéressant. L'ambiance du palais est bien rendue.Le portrait de l'Aiglon, surnommé perfidement "La Gloriette",qui "ne se sent pas prêt" à être empereur, qui joue avec des soldats de plomb mais ne manie pas les vraies armes, qui doute,qui n'est que "le souvenir d'un fantôme",qui ne peut vivre sa vie d'homme amoureux, est émouvant.
Edmond Rostand sait rendre cet exilé mélancolique attachant car pitoyable.
La satire, en filigrane (car Edmond Rostand dédie ce drame "à mon "fils Maurice,à la mémoire de son héroïque arrière grand-père Maurice, comte Gérard, Maréchal de France) dénonce l'impérialisme autrichien.
On pense alors bien que l'époque soit différente à L'homme sans qualités de Robert Musil (qui ironise sur l'aveuglement de la société viennoise bercée par l'impérialisme de François-Joseph et fête ses 70 de règne alors qu'elle a subi la défaite de la première guerre mondiale).
"Que suis-je?" "Vivre a bien un prix". Voilà aussi des questions existentielles que pose l'auteur, élevant ainsi son Aiglon à un discours plus général quant à l'identité d'un homme.
A lire, un classique incontournable!
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Edmond Rostand pose une énigme. A son époque il a été adulé, comme le plus grand auteur dramatique. Aujourd'hui encore, il est célèbre pour ses trois pièces les plus connues : « Cyrano de Bergerac » (1897), « L'Aiglon » (1900) et « Chantecler » (1910). Mais, en dehors de ces trois chefs-d'oeuvre, que sait-on de lui ? Pratiquement rien. On a oublié qu'il a écrit d'autres pièces qui ne sont pas négligeables (« Les Romanesques », « La Princesse lointaine », « La Samaritaine »), qu'il a été un poète raffiné et agréable (vous souvenez-vous du « petit chat » : « C'est un petit chat noir effronté comme un page… »), et que pendant la guerre il fut un des soutiens les plus sûrs et les plus constants des soldats français.
Il est vrai que le succès de Cyrano a quelque peu jeté un voile sur le reste de l'oeuvre. le panache, qui était la marque de fabrique de l'auteur dans cette oeuvre légendaire, a du mal à se renouveler dans les autres pièces. Il y a de beaux passages dans « l'Aiglon » et dans « Chantecler », mais ce n'est plus le feu d'artifice, les pétards sont mouillés. Pourtant ces pièces, parfaitement originales sont très honorables.
« L'Aiglon » fut créé le 15 mars 1900 au Théâtre Sarah-Bernhardt. C'est la grande actrice qui tint le rôle-titre, et Lucien Guitry tint le rôle de Flambeau.
L'histoire se passe entre 1830 et 1832 au château de Schönbrunn. Il relate les deux dernières années de la vie du duc de Reichstadt, le fils de Napoléon 1er. C'est un jeune homme mal dans sa peau, coincé par ses obligations auprès de sa mère (l'ex-impératrice Marie-Louise) et les rêves de gloire qu'il tient de son père. Il cherche à s'affirmer, mais se heurte à l'étiquette et aux manoeuvres du duc de Metternich, maître de la diplomatie autrichienne. Les offres de partir se multiplient. Un vieux grognard, Sébastien Flambeau lui fait miroiter l'épopée napoléonienne. Un complot est organisé pour favoriser une évasion, mais il tourne court. Flambeau se donne la mort et l'Aiglon sombre dans une sorte de folie, dont il ne sortira que pour mourir.
Avec Cyrano et l'Aiglon, Edmond Rostand passe pour être un néo-romantique. Ce n'est pas faux dans la mesure où les canons romantiques sont respectés : liberté de ton, mélange du grotesque et du sublime, alternance de scènes de foules et de scènes intimes, mise en scène somptueuse et grandiose (6 actes en alexandrins, une cinquantaine de personnages, décors et costumes à foison) … le thème est également très romantique : un jeune homme en quête d'identité, qui sera écrasé par le système politique d'une part, mais aussi par ses propres hésitations : l'aiglon est condamner à rester un aiglon, il ne déploiera jamais ses ailes.
Ne nous le cachons pas, il y a un monde entre Cyrano et l'Aiglon. Mais on y trouve cependant de belles envolées, telle la tirade de Flambeau :
« Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grades,
Nous qui marchions fourbus, blessés, crottés, malades,
Sans espoir de duchés ni de dotations ;
Nous qui marchions toujours et jamais n'avancions ;
Trop simples et trop gueux pour que l'espoir nous berne
De ce fameux bâton qu'on a dans sa giberne… »

Et le final quand l'Aiglon meurt et que Metternich dit :

« Vous lui remettrez son uniforme blanc »

Si Rostand reste un auteur attachant, c'est certainement à cause de son style, direct, parlant, sans fioriture et très expressif, mais aussi à cause de la charge d'émotion qui traverse ses pièces : la mort de Cyrano peut être mise en parallèle avec celle de l'Aiglon : toutes deux sont spectaculaires, certes, mais toutes deux sont bouleversantes.


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L'aiglon était une découverte totale, se déroulant dans un contexte historique parfaitement inconnu de moi : le post-napoléon.

Et j'ai beaucoup, beaucoup aimé. J'ai lu ça un après-midi, sur le balcon, d'une traite. La langue est folle d'émotion et cette histoire m'a beaucoup, beaucoup touchée. Toute la complexité des sentiments, des situations, sont traduites avec un luxe de subtilité très appréciable La psychée du héros est très joliement dessinée, un peu immature : passant de la révolte, au doute, de l'espoir enthousiaste, a la dépression mélancolique... On s'attache presque à tous les personnages, même les antagonistes, ce qui est quand même une performance. Ça vaut vraiment le coup. Je ne vous en dit pas plus : tenter votre chance.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grades,

Nous qui marchions fourbus, blessés, crottés, malades,

Sans espoir de duchés ni de dotations;

Nous qui marchions toujours et jamais n'avancions;

Trop simples et trop gueux pour que l'espoir nous berne

De ce fameux bâton qu'on a dans sa giberne;

Nous qui par tous les temps n'avons cessé d'aller,

Suant sans avoir peur, grelottant sans trembler,

Ne nous soutenant plus qu'à force de trompette,

De fièvre, et de chansons qu'en marchant on répète;

Nous sur lesquels pendant dix-sept ans, songez-y,

Sac, sabre, tournevis, pierres à feu, fusil,

-Ne parlons pas du poids toujours absent des vivres!-

Ont fait le doux total de cinquante-huit livres;

Nous qui coiffés d'oursons sous les ciels tropicaux,

Sous les neiges n'avions même plus de shakos;

Qui d'Espagne en Autriche exécutions des trottes;

Nous qui pour arracher ainsi que des carottes

Nos jambes à la boue énorme des chemins,

Devions les empoigner quelque fois à deux mains;

Nous qui pour notre toux n'ayant pas de jujube,

Prenions des bains de pied d'un jour dans le Danube;

Nous qui n'avions le temps quand un bel officier

Arrivait, au galop de chasse, nous crier :

"L'ennemi nous attaque, il faut qu'on le repousse!"

Que de manger un blanc de corbeau sur le pouce,

Ou vivement, avec un peu de neige, encor,

De nous faire un sorbet au sang de cheval mort;

Nous...

LE DUC (les mains crispées aux bras de son fauteuil, penché en avant, les yeux ardents.)

Enfin!

LE LAQUAIS

...qui, la nuit, n'avions pas peur des balles,

Mais de nous réveiller, le matin, cannibales;

Nous...

LE DUC (de plus en plus penché; s'accoudant sur la table, et dévorant cet homme du regard.)

Enfin!...

LE LAQUAIS

...qui marchant et nous battant à jeun

Ne cessions de marcher...

LE DUC (transfiguré de joie)

Enfin! J'en vois donc un!

LE LAQUAIS

...Que pour nous battre, et de nous battre un contre quatre,

Que pour marcher, et de marcher que pour nous battre,

Marchant et nous battant, maigres, nus, noirs et gais...

Nous, nous ne l'étions pas, peut-être, fatigués?
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L'aiglon, c'est le fils de Napoléon, le roi de Rome, devenu duc de Reichstadt, que tourmente, malgré la pression de son entourage autrichien, la nostalgie de l'épopée paternelle.
Mais le drame est dominé par le personnage de Flambeau, ancien soldat de la Garde, une des plus brillantes créations de Rostand : la scène où le duc l'écoute avec exaltation évoquer son passé est un des sommets de "L'aiglon".
Voici le moment où, emporté par sa ferveur napoléonienne, Flambeau laisse percer le grognard sous la livrée de laquais qui lui sert de masque, car il a été envoyé à Schoenbrunn par les bonapartistes français pour contrecarrer l'influence autrichienne.
L'ex-maréchal Marmont, duc de Raguse, autrefois traître à son maître, vient d'évoquer, pour sa défense, la fatigue des officiers de Napoléon et ce qu'il appelle la démence de l'Empereur. C'est alors qu'éclate le lyrisme épique de Flambeau.
(extrait de "Lagarde et Michard" - XX° siècle - Le Théâtre avant 1914)
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Marie-Louise:
- J'aime le sentiment!... Je suis femme, après tout!
Bombelles:
Avant tout!
Marie-Louise:
C'est mont droit!
(d'une petit ton sec et léger)
On s'est mis en colère
Pour un mot qui j'ai dit quand ce bon Saint-Aulaire
M'annonça le désastre, à Blois. J'étais au lit;
Mon pied nu dépassait, et sur le bois poli
Posé comme ces pieds que cisèle Thomire,
Du meuble Médicis faisait un meuble Empire.
Soudain, voyant glisser les yeux de l'envoyé,
Je souris et je dis: "Vous regardez mon pied?"
- Et malgré les malheurs de sa patrie, en somme,
C'est parfaitement vrai qu'il regardait, cet homme! -
Je fus coquette?... eh bien! le grand crime! Mon Dieu,
Que voulez-vous? C'est vrai, je restais femme un peu,
Et dans l'écroulement de trop prévu de la France,
La beauté de mon pied gardait son importance!
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Metternich
Mais pourquoi cet argent?

Gentz respirant un flacon de parfum
Pour faire la débauche.

Metternich
Et vous passez pour mon bras droit?

Gentz
Votre main gauche
Doit ignorer ce que votre droite reçoit.
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Nous nous figurions
- Que la vague immobile et lourde des sillons
- Ne laissait rien flotter! Mais les plaines racontent,
- Et la terre, ce soir, a des morts qui remontent !


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Vidéo de Edmond Rostand
Le « vrai » Cyrano, qui a inspiré Edmond Rostand pour écrire sa pièce Cyrano de Bergerac, était un libertin, refusant les conventions et défendant la liberté de penser. Passionné par les sciences, il prônait l'athéisme, le fait de ne pas croire en Dieu. Son oeuvre reflète en partie sa pensée. Il a notamment écrit Les États et Empires de la Lune (1657) qui raconte un voyage fictif sur la Lune, et Les États et Empires du Soleil (1662).
Pour en découvrir davantage : https://LLS.fr/CL9Video
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