Ma douce Mé

Frustrée, je suis frustrée! Je ne sais pas vraiment ce à quoi j'aspirais mais je suis en manque ! quelques bribes du journal de Marie, quelques bribes de lettres échangées entre Marie et Irène sa fille chérie, j'ai du mal à imaginer le tout mis en action sur une scène de théâtre parce que je suppose que c'est de cela qu'il s'agit au final. Bref , je suis perplexe, ni pièce de théâtre, ni recueil de textes originaux à proprement parler la grande admiratrice de Marie Curie que je suis n'a pas trouvé son compte dans ce texte ou si peu que cela frise l'inconvenance dommage , vraiment dommage ....
Je me dois de remercier babelio et les éditions Triartis pour cette masse critique non fiction , c'est chose faite .

C'est grâce à l'opération Masse Critique de Babelio que mon oeil a été attiré vers ce titre.

Admiratrice de Marie Curie depuis longtemps sans pour autant en connaître plus que les grandes lignes, j'y ai vu l'occasion de parfaire mes connaissances sur la vie de la célèbre scientifique, première femme a avoir reçu le prix Nobel en 1903.


Le titre est évocateur, j'entrevois la possibilité de connaître un pan plus méconnu de l'histoire, celui de Marie la Femme, la Mère, l'Epouse…
J'ai été un peu surprise lors de la réception de la brièveté de l'ouvrage. Je m'attendais à quelque chose de plus volumineux. Soit.

J'ai immédiatement commencé la lecture et j'avoue avoir été aussi déroutée de l'organisation des textes. Après réexamen de la couverture et de la collection (« sur la scène de Triartis« ) je comprends qu'il s'agit d'une pièce de théâtre.

On ne vante plus les mérites, la ténacité et l'abnégation dont à fait preuve Marie Curie dans les documentaires et les ouvrages d'histoire. Dans « Ma douce Mé » apparaît la femme, la mère, les sentiments, le manque, la peine aussi.

Parfois apparaît aussi un passage un peu plus scientifique, une formule ou un principe de physique auquel je n'ai évidemment rien compris. On lui doit bien ce petit plaisir et l'effort de lire également ce passage.

Je me suis laissée porter à travers les âges décrits, au fil des lettres, d'un journal reconstitué à partir de sources fiables et d'ailleurs toutes citées. Un travail remarquable a été effectué par Anne Rotenberg et Nathalie Huchette pour nous ouvrir la porte de l'intime.

J'ai entre temps été visiter le site du musée Curie, où a eu lieu en 2017 une exposition commémorative à l'occasion du 150ème anniversaire de la naissance de Marie Curie. Il y a, en outre, énormément de documents disponibles à découvrir, dont une visite virtuelle du musée que je vous invite à consulter sans tarder.

J'ai refermé le livre avec beaucoup d'émotion, mais aussi avec toute la reconnaissance que j'avais déjà pour cette grande Dame. Elle n'en est à mes yeux que grandie…
Lien : https://serialreadeuz.wordpr..

Ce recueil de lettres, de journaux intimes de Marie et Irène Curie m'a déroutée.
Je ne m'attendais pas à une mise en scène, à une pièce de théâtre. Mon esprit est resté rattaché à une scène où deux femmes se parlaient. La scénarisation a guidé ma lecture, empêchant mon imagination de s'envoler tout à fait.

Ça se lit très vite, c'est beaucoup trop court. On a l'impression de survoler la vie de Marie Curie et de sa fille. Ce sont des bribes de vies, d'instants fugaces. On ne fait qu'effleurer la grandeur de Marie Curie. C'est très frustrant. On en veut davantage !

Cela n'ôte rien au travail magnifique effectué par Anne Rotenberg et Nathalie Huchette. C'est une création formidable. Qui, à défaut de m'avoir totalement emballée, m'a donné très envie de me plonger encore plus loin dans les écrits, dans la vie de Marie Curie. Pari réussi.

Merci à Babelio et aux Éditions Triartis pour cette belle découverte.

Le livre est court mais il donne une idée de la relation complexe entre Marie et sa fille aînée par des extraits de leur correspondance. Connaissant un peu la vie de M. Curie j'ai pu remettre dans le contexte (cf. biographie de la grande physicienne aux éditions Actes Sud qui est dans mes livres).