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Critique de Galirad


Les romans policiers publiés cette dernière décennie, nous ont souvent promenés dans le Nord de l'Europe et je dois dire que c'est avec plaisir que j'ai embarqué avec « Silence radio » pour le Canada et que c'est plein d'enthousiasme que j'ai rejoint Toronto.
Dès le départ, tout accuse Kévin Brace : ses mains couvertes de sang face au livreur de journaux, sa compagne dont le cadavre ensanglanté gisait au fond de la baignoire de leur appartement, ses premiers mots où il avouait le crime et enfin son mutisme persistant face à la police, à la justice et aux médias. Pour une fois nous nous trouvons au coeur du système d'enquête. Nous côtoyons tour à tour les inspecteurs qui dévoilent leurs découvertes au sujet de l'affaire puis le juge et les avocats qui livrent sans détours leurs points de vue et enfin les journalistes qui fouillent et remuent à la recherche du sensationnel, à l'affut d'un scoop. de multiples rebondissements pimentent astucieusement cette intrigue. L'auteur a introduit beaucoup de réalisme dans ces pages qui nous font presque croire que cette histoire n'est pas née de son imagination mais que sont origine a bien été empruntée à l'actualité récente et ambiante.
Pour un premier roman, les touches de l'ordinateur de Robert Rotenberg n'ont pas failli et je reconnais que le bougre assure vraiment. Son travail est une maîtrise du genre et comblera d'emblée, à coups surs, les amateurs de polar à la recherche de toujours plus de suspens, de toujours plus de difficultés à démêler le vrai du faux et de toujours plus de personnages ambigus, compliqués et déroutants. A coup sûr, cet auteur comptera désormais dans le groupe des grands concepteurs de polar, donc à suivre !
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