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Divergente tome 2 sur 3
EAN : 9780062127846
544 pages
Harper Collins (01/05/2012)
4.03/5   6229 notes
Résumé :
Abandonnant une ville à feu et à sang, Tris est en fuite. Grâce à ses facultés de Divergente, elle a réussi à échapper au programme des Érudits qui a manipulé et lancé les soldats Audacieux à l'assaut des Altruistes. En trois jours, Tris a perdu sa faction, ses amis, ses parents. Pourtant, elle n'a pas le droit de baisser les bras. Elle seule peut se dresser face aux Érudits. Les combats ont repris, et le temps presse….
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Critiques, Analyses et Avis (539) Voir plus Ajouter une critique
4,03

sur 6229 notes
Après avoir échappé à Jeanine et interrompu la simulation meurtrière des Erudits contre les Altruistes, Tris, Tobias et les autres se réfugient chez les Fraternels, le temps d'élaborer un plan. Ils vont y apprendre que les Altruistes ont un secret et que Jeanine prévoit d'éliminer tous les Divergents...

J'ai un problème : je conçois que l'histoire soit à l'origine pour les adolescents (et à fortiori les adolescentes) ; je conçois que les dystopies puissent intéresser un public plus âgé, plus averti ; je conçois qu'un peu de love story ne fasse pas de mal, qu'il aide à teinter de couleurs un monde parfois trop gris.
Mais ce que je ne conçois pas, c'est que la qualité rédactionnelle soit équivalente au niveau d'expression écrite d'un collégien ; que le quotient émotionnel ne surpasse guère la passion hormonale d'une gamine de 12 ans qui glousse à la vue d'un slip ; que le coeur de l'intrigue soit noyé dans des considérations absolument existentielles j'en conviens telles que "il est trop beau, il me regarde, oh mais qu'est-ce que je dois faire ??!!!".
Niveau vocabulaire ridiculement enfantin, on est servis : "je pose/colle/presse ma bouche contre/sur la sienne" (d'un lyrisme absolu, n'est-il pas ? Et dire que le verbe "s'embrasser" n'a pas été utilisé une seule fois, misère...), "je me regarde dans le miroir. Trop moche." (oui, les phrases avec des verbes, c'est trop relou quoi !). Quant à l'utilisation de l'inversion sujet-verbe au présent à outrance dans les dialogues, ça fait plus lourdingue qu'autre chose ("pensé-je, murmuré-je, répondé-je, répliqué-je"... agaçant, hein??).
Ne venez pas me sortir que l'auteur était jeune quand elle a écrit, je vous répondrai que Victor Hugo publie ses premiers poèmes à 24 ans et 27 pour "Le Dernier jour d'un condamné", que Voltaire écrit Oedipe à 23 ans, que Zola nous offre ses premières nouvelles à 24, dois-je continuer ? Cela veut-il dire que le standard d'aujourd'hui, c'est d'écrire comme on parle quand on a 15 ans ?
Mais le pire dans tout ça, c'est de se féliciter que nos jeunes lisent plus qu'avant. Mais si c'est pour prendre exemple sur des productions d'aussi piètre qualité, ne vous étonnez pas de voir vos bambins rendre des rédactions de français aussi nulles qu'une mauvaise blague qui fait un four !!
Mais, me diront certains, il n'y a pas que le style, il y a l'intrigue et le message véhiculé ! Oui, parlons-en de l'intrigue : énormément de temps morts, de l'action qui tarde à venir, des considérations pré-pubères à la pelle, des allers et retours sans fin entre les factions histoire que les personnages puissent porter des vêtements de toutes les couleurs, une love story aussi plate qu'une planche de bois, avec des hauts et des bas complètement puérils, les tenants d'un secret complètement prévisibles... Quant au message, je l'ai cherché, vraiment. A part la condamnation du génocide via l'anéantissement des Divergents et l'incitation à accepter la différence, ça rame pas mal niveau philosophie. Et en passant, l'héroïne qui cherche son temps à crever et qui le moment venu a finalement peur de passer l'arme à gauche comme piètre traduction de "c'est trop cool la vie" fait très simpliste. Voilà, rien d'autre.
On ne bondit pas, on ne tressaille pas, notre rythme cardiaque ne s'accélère pas et on n'a pas envie de sacrifier sa nuit pour connaître la suite, surtout quand on a un peu d'estime envers soi et la littérature dystopique.
Ça se laisse lire et c'est tout, point barre. Y a nettement mieux, points de suspension...
Alors mobilisons-nous contre ces éditeurs qui cherchent le fric sur le dos de nos gamines de 13 ans ! Contre ces éditeurs qui nous font croire que même les adultes y trouvent leur compte ! Contre leurs exigences littéraires à la baisse !! Contre ces auteurs trop flemmards !! Mobilisons-nous pour l'avenir de la littérature et de nos enfants !!! Aimez cette critique si vous êtes d'accord !!!! (Applause)

Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Ce deuxième tome m'a laissé... Assoiffée. Une fois de plus Veronica Roth a su nous transporter dans l'histoire qu'elle a mise en place. Toujours autant de suspense, d'action, d'émotions et une touche d'amour. Nous voilà servis.

On retrouve nos personnages là où on les avait laissés, c'est à dire dans le train. Tris, Tobias, Caleb, Peter et Marcus vont chez les fraternels. Au début, leur passage chez les fraternels est reposant, ils sont (à peu près) laissés en paix. Mais finalement, ces gens finissent par leur taper sur les nerfs, et il est bien temps que nos personnages repartent.
Je dirais qu'à partir de là, l'histoire devient frénétique. On ne peut pas abandonner le livre. La tension monte tout au long du tome, les relations se font plus complexes, on apprend à connaître mieux certains personnages, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Et puis bien sûr, le suspense est au rendez- vous, encore meilleur selon moi que dans le premier tome.

Vraiment, ce tome 2 nous régale. On découvre les dessous d'un système sanguinaire, le tout mené par les Erudits, ce qui casse pour une fois un peu le principe "les plus cultivés sont les plus sages". Sans factions, Sincères, Altruistes, Audacieux... Complots, trahisons, découvertes, décisions difficiles... Tout se mêle et forme la trame d'une situation de plus en plus complexe pour Tris. Tris, qui est de plus de plus rongée par la culpabilité, d'avoir tué Will mais aussi du sacrifice de ses parents pour la sauver, elle va d'ailleurs avoir beaucoup de mal à se confier à Tobias et va lui mentir à de nombreuses reprises, ce qui va créer de nouvelles tensions entre eux. Tobais, quant à lui tente de faire le tri dans sa vie. Leur relation est mise à rude épreuve... A chaque coup bas qu'ils se portent entre eux, on a de plus en plus la certitude qu'ils vont finir par se séparer, tellement que le nombre de secrets s'accumulent entre eux, mais il y a toujours quelque chose qui leur arrive ou qui est là, à leur portée, pour leur donner la force nécessaire de continuer à être ensemble et finir par s'aimer réellement, à un point où l'un ne sait plus se passer de l'autre.

En gros, une écriture fluide et agréable, un univers dans lequel on se plonge totalement, des personnages complexes, que l'on déteste ou auxquels on s'attache (certaines fois contre toute attente), une histoire et un suspense extrêmement prenants, une lecture tout simplement addictive, et il me tarde de lire la suite!
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Dire que j'attendais ce second tome impatiemment est un euphémisme puisque le premier tome avait été un véritable coup de coeur et que j'avais qu'une hâte : qu'Insurgent sorte enfin ! C'est chose faite maintenant, et je n'ai pas tardé à me jeter dessus !

Ce second tome reprend directement après la fin du tome 1, rien n'a changé depuis les évènements dramatiques du premier tome, on les retrouve là où on les avaient laissé et on entre donc dans le vif du sujet sans qu'aucun 'rappel' ne soit écrit, ce qui fait que les premières pages ont été laborieuses parce que, mise à part Tris et Four, je ne me rappelais pas avec précision qui étaient les personnes avec eux. J'ai donc décidé de relire quelques passages de Divergent pour me rafraîchir la mémoire.. et je me suis retrouvée à relire entièrement le livre tellement il m'avait manqué xD. Une fois terminé, je me suis remise dans le second tome et tout allait bien mieux !

Ce tome est bourré de rebondissements, de surprises. Je me suis souvent demandé ce qu'il allait advenir d'eux après le premier tome, ce qu'ils allaient décider de faire, ou ils allaient aller, et franchement je ne pensais pas qu'il se passerait tant de choses, en si peu de temps.
L'atmosphère est étrange. Tout le monde, toutes les factions sont secoués par ce qu'il s'est passé, et même si certaines ne sont pas directement concernées, leurs dirigeants se doivent de prendre eux aussi des décisions pour le bien de tous mais surtout des leurs. Ce qui ajoute encore une couche à ce sentiment oppressant, cette impression que tout peut - et va - de nouveau partir en vrille.
On en découvre bien plus sur les différentes factions, leurs membres, mais on en apprend aussi davantage sur les sans-factions. Il y a également des secrets, des tractations politiques, des agissements et des manipulations qui ont lieu entre certaines personnes, certaines factions.. En fait il n'y a quasiment pas de moments de répits, et on en bave autant que nos héros. Ce n'est vraiment pas simple pour eux, ils sont tiraillés de toutes parts. Ça se complique très souvent, rien ne se passe comme c'était prévu, ce qui augmente cette sensation que rien n'est maîtrisé et que le pire peut arriver à tout instant.
C'est assez éprouvant à lire, surtout quand ça ne se passe pas comme on le voudrait, ou qu'un personnage ne fait pas ce que l'on attendait de lui. Mise à part ça, c'est tout bonnement excellent à lire. Cette suite est géniale et tout pleins d'évènements nous rendent complètement accro, si ce n'était pas déjà le cas avant !

Comme dans le premier tome, les personnages, Tris et Four en tête, sont excellents. C'est un énorme plaisir de les retrouver (surtout Four ok j'avoue !!). En ce qui concerne Tris, je dois dire qu'elle m'a autant impressionnée qu'elle m'a énervée par moment. Ce n'est pas facile pour elle après tout ce qu'elle a vécu dans le premier tome, tout ce qu'elle a dû faire de plein gré ou non, tout ce qu'elle a perdu.. Elle est toujours aussi forte, aussi courageuse, mais elle doit maintenant faire face aux répercussions de ses actes. Elle souffre aussi bien physiquement qu'intérieurement mais elle tient bon la plupart du temps. Néanmoins je n'ai pas toujours compris ses décisions et agissements, surtout après avoir tant perdu.. parfois elle semble tellement bornée qu'on se demande si elle ne le fait pas exprès juste pour nous énerver !
Du côté de Four, que dire mise à part qu'il est encore mieux que dans le tome précédent ? Coup de coeur confirmé en ce qui me concerne. J'ai adoré en découvrir plus sur lui, sur son passé, sa famille, découvrir encore quelques secrets qu'il gardait cachés, et j'ai détesté quand il en bavait ! Ce type est génial, la perfection incarnée, il m'impressionne tout le temps et mon petit coeur adore sa façon d'être avec Tris !
Leur relation à tous deux est plus mature, plus profonde qu'avant, plus belle tout simplement, mais elle est aussi plus tendue et chaotique avec tout ce qu'il se passe, tout ce qui n'a pas été dit ou dit trop tard, et qui, au final, leur porte préjudice à un moment ou un autre. Ils sont tellement beaux ensemble que je n'ai cessé de m'inquiéter pour eux. Veronica Roth sait comment nous faire plaisir et nous faire rager c'est certain !
Les autres personnages sont trop nombreux pour que je m'arrête dessus, mais ça a été génial d'en découvrir certains plus en détails, d'en savoir plus sur eux, d'être parfois surpris, déçus voire choqués par ce que l'on apprend..

La fin est affreuse ! Coupée au milieu d'un évènement important, sans qu'on puisse parfaitement comprendre, nous laissant apercevoir le chemin que va prendre le prochain tome.. Grrr c'est vraiment pas gentil de nous faire ce coup là. C'est frustrant comme pas possible !
Je veux la suite, je veux comprendre, je veux tout savoir et surtout je veux retrouver mes chouchous sans avoir à attendre si longtemps (Veronica Roth a indiqué sur son blog que le 3ème et dernier tome était prévu pour l'automne 2013 Arghhh !). J'aime trop cette saga, ça me rend dingue !! Vivement la sortie en VF pour que j'ai ma dose :P
Lien : http://cho0kette.blogspot.fr..
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La suite de la série de l'auteure de SF américaine, un pavé de près de 500 pages où la jeune Béatrice continue ses exploits surhumains tout en vivant une histoire d'amour hésitante.

Si le premier tome était celui du choix, celui-ci a recours au thème du doute et de la culpabilité, des sentiments qu'on ne retrouve pas que chez les ados. Est-ce qu'on a bien ou mal agi ? En faisant cela, est-ce qu'on a trahi ses parents, ses amis, ses propres valeurs ? Qu'est-ce que les autres penseraient de moi s'ils savaient tout ce j'ai fait ?

L'autre ligne de force est celle des relations familiales. On y découvre des parents qui ne sont pas toujours ce que l'on pense, des faces cachées et des secrets, mais aussi des gens bons qui agissent pour de mauvaises raisons ou des méchants qui font parfois de bonnes actions. On s'interroge aussi sur les liens entre frères et soeurs, sur l'importance de cet attachement qui ne garantit cependant pas toujours une loyauté indéfectible

Une lecture agréable, même si les tergiversations amoureuses de Béatrice m'ont semblé bien naïves, mais sans doute n'ai-je plus seize ans…
Un deuxième tome qui s'essouffle un peu dans les méandres de l'action, mais qui reprend de la vigueur avec une finale qui sert d'accroche pour un troisième volume.
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Ayant vu les films, j'avoue que j'avais mis de côté ma lecture des tomes deux et trois. Surtout que je connais la fin de la saga littéraire… Moins d'intérêt donc à lire les romans restants, cela va s'en dire. Mais j'étais tout de même curieuse de savoir comment l'auteur avait amené son histoire. Clairement, je n'ai pas rencontré le même intérêt que pour le tome un, et même si la fin nous laisse sur un cliffhanger assez brutal, je n'enchainerai pas avec Allégeance. J'ai peur de faire une overdose, surtout au vu de ce qui m'a déplu avec L'insurrection.

Le monde qu'ont connu nos héros est à jamais détruit. La guerre lancée par les Erudits a tellement secoué les différentes factions que plus rien n'est stable. Faire confiance est devenu un luxe, les trahisons s'enchaînent, les complots deviennent de plus en plus monnaie courante. Sans compter que ceux qui se sont fait manipuler doivent se remettre de la tuerie qui a eu lieu. On entre donc dans une partie très « film catastrophe » en un sens, à la limite de l'apocalypse. de ce point de vue là, je dirais que je n'ai rien à reprocher à l'auteur. Je trouve même que tous les intrigues qui y sont liées sont vraiment bien ficelées. On comprend aisément les décisions de chacun, notamment à cause de leur faction, et on est tenu en haleine tout au long du récit.

De nombreux points très intéressants sont aussi soulevés. On voit déjà clairement la limitation des factions. En temps de paix, pas de soucis, le système fonctionne. Mais au moindre conflit, le fait que les populations soient tenues à une certaine façon de penser… cela coince. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé voir les différentes psychologies. Tris, en tant que Divergente, a un esprit plus flexible, mais il y a aussi les transferts, ceux qui ont décidé de quitter leur faction de naissance. En un sens, ils sont aussi divergents pour moi à un autre niveau. Ils ont assimilé un mode de pensée durant leur enfance, pour ensuite en changer à l'âge adulte. Mais on ne peut pas vraiment renier à cent pourcent ce que l'on a appris étant enfant. D'où une dualité de comportement. Les natifs qui sont restés dans leur faction apporte un contraste assez saisissant, comme s'ils étaient cantonnés à une case sans pouvoir en sortir. Bref, un côté psychologique bien travaillé.

De là, se met en place tout un système de réflexion exacerbé par la révolution qui s'est mise en place. Doit-on agir ? Pourquoi ? Quelles en seront les conséquences ? Peut-on évoluer face à un ultimatum ou lorsqu'on se retrouve au pied du mur ? le cerveau humain peut-il rester indéfiniment dans une sorte de cadre sans évoluer ? Et cette guerre d'ailleurs, quels effets, quelles répercutions ? le bien de tous peut-il passer avant le libre arbitre ou la simple liberté ? Un côté complexe qui pousse à la réflexion et c'est vraiment ce que je recherche dans la dystopie.

Mais, il y a un mais : les personnages ! Et encore plus particulièrement, nos deux héros… le premier tome ne m'avait pas semblé aussi prise de tête. J'avais adoré le côté découverte et initiation, et l'amour naissant entre Tris et Tobias. Je suis aussi totalement consciente que notre héroïne a vécu beaucoup (trop) de choses traumatisantes : être obligée de tuer son meilleur ami, voir ses parents mourir devant elle, se savoir être différentes, être torturée, menacée de mort, trahie à de nombreuses reprises… Franchement, n'importe qui aurait fait une dépression, soyons clair mais voilà les trois quarts du roman nous montre une Tris au bord du gouffre qui n'évolue pas du tout. Nous sommes loin de la courageuse et forte jeune femme du tome un. Elle se morfond et sa relation assez compliquée avec Tobias n'arrange rien. COMMUNICATION ‼ ‼ LE mot que visiblement beaucoup de nos héros oublie. A la place de parler, d'essayer d'exorciser ses démons, elle se terre dans le silence. Je suis d'accord, elle a le droit d'avoir un manque de confiance totale en l'humanité, mais on parle tout de même de l'homme qu'elle aime. Et Tobias n'est pas en reste. Disons qu'il est un peu girouette. Pas facile de gérer Tris, là encore je suis d'accord, mais bon… Il faut rester cohérent à un moment donné.

Et pour le coup, ce sont les personnages secondaires qui sortent leur épingle du jeu. Un comble, même si c'est plutôt plaisant. Il faut dire qu'ils sont assez nombreux en fin de compte, mais chacun se détache à sa façon et cela donne à l'histoire des bouffées d'air frais.

Un second tome bien mené, mais des héros trop hésitants qui sont loin de ce que l'on a connu dans le premier tome. Un petit électrochoc serait le bien venu même si la fin du tome me laisse une note plutôt positive de ce côté-là.
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critiques presse (1)
Ricochet
20 décembre 2012
Une dystopie fort bien faite, écrite pour happer le lecteur.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (344) Voir plus Ajouter une citation
- Je t'aime.
Je l'ai dit une fois, avant de me rendre au siège des Érudits, mais il dormait, alors. Je ne sais pas pourquoi je ne lui ai jamais dit à un moment où il pouvait l'entendre. J'avais peut-être peur de lui confier une chose aussi personnelle que mon attachement. Ou de ne pas savoir ce que c'était d'aimer quelqu'un. Maintenant, je crois que le plus effrayant est d'avoir failli ne pas le dire avant qu'il ne soit trop tard. Avant qu'il ne soit trop tard pour moi.
Je lui appartient et il m'appartient, et c'est comme ça depuis le début.
Il me dévisage. J'attends sa réponse en m'aggrippant à ses mains pour me soutenir.
Il fronce les sourcils.
- Répète-moi ça.
- Tobias, je t'aime.
Sa peau mouillée glisse et il sent la sueur ; le tissu de ma chemise adhère à ses bras quand il les replie autour de moi. Il enfouit son visage dans mon cou et m'embrasse juste au dessus de la clavicule, puis sur la joue, puis sur la bouche.
- Moi aussi, je t'aime.
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Il m'effleure la joue, et sans se soucier qu'on soit au milieu d'une pièce pleine de monde, peuplée de rires et de conversations, il m'embrasse lentement.
- Hé là, Tobias, l'apostrophe mon voisin de gauche. Tu n'as pas grandi chez les Pète-Sec ? Je croyais que le geste le plus osé, chez vous, c'étais... de vous tenir la main, ce genre-là.
- Dans ce cas, tu peux m'expliquer l'existence des enfants Altruistes ? lui demande Tobias en levant les sourcils.
- Ils sont créés par la pure force de la volonté, lance la femme assise sur l'accoudoir du fauteuil. Tu ne savais pas ça, Tobias ?
- Toutes mes excuses, je l'ignorais, réplique Tobias avec un grand sourire.
Ils rient tous. On rit tous.
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- Parfait. T'as pile le look de nana fleur bleue qui gratte le banjo, me dit Christina.
- C'est vrai ?
- Non. Pas du tout. Attends... je vais t'arranger ça, OK ?
Elle farfouille dans son sac, dont elle finit par extraire une trousse remplie de tubes et de boîtiers. Je sais que c'est du maquillage, mais je serais bien en peine de m'en servir.
[...]
- Corrige-moi si je me trompe : tu as quitté l'enceinte des Audacieux pour partir en guerre... en emportant ton maquillage ?
- Ouaip. Me suis dit qu les autres auraient plus de mal à me tirer dessus si je les envoûtais par ma beauté ravageuse, lâche-t-elle en haussant un sourcil. Ne bouge plus.
Elle retire le bouchon d'un tube noir gros comme mon doigt, qui révèle un bâton rouge. Elle le passe sur ma bouche et tapote mes lèvres jusqu'à ce qu'elles soient entièrement colorées. Je le sens quand je me les mords.
- Personne ne t'a jamais parlé du miracle de l'épilation des sourcils ? me demande-t-elle en brandissant une pince à épiler.
- Ôte ça de ma vue.
- Très bien, soupire-t-elle. Je te mettrais bien un peu de mon blush sur les joues, mais je ne suis quasi sûre qu'il ne t'ira pas.
- C'est dingue, ça ! Alors qu'on a pratiquement le même teint !
- Ha, ha.
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J'ai lu quelque part que le fait de pleurer défie toute explication scientifique. A priori, les larmes ne servent qu'à lubrifier les yeux. Il n'y a pas de raison biologique pour que les émotions commandent une surproduction de larmes.
Moi, je pense que nous pleurons pour exprimer la part animale qui est en nous sans renoncer à notre humanité. Parce que, en moi, il y a une bête qui gronde et qui grogne et qui se bat pour retrouver sa liberté, retrouver Tobias et, par-dessus tout, rester en vie. Et quoi que je fasse, je ne peux pas la tuer.
Alors je pleure, le visage entre les mains.
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J’ai découvert que les gens sont constitués de multiples couches de secrets. On croit les connaître, les comprendre, mais leurs motivations nous restent toujours cachées, enfouies au fond de leur cœur. On ne peut jamais savoir qui ils sont vraiment. Mais on peut parfois décider de leur faire confiance
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