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Josée Kamoun (Traducteur)Philip Guston (Illustrateur)
EAN : 9782070341405
240 pages
Gallimard (09/11/2006)
3.47/5   33 notes
Résumé :
Parlons travail : ou comment la littérature se fait dans la conscience de l'écrivain sans cesse sollicitée par les affaires du monde.
Dans l'intimité de la rencontre intellectuelle, Philip Roth et des auteurs d'origines et d'horizons divers évaluent l'incidence du milieu, de la politique et de l'histoire sur leur œuvre, en rapportant le processus singulier de l'art au contexte souvent traumatique de sa création : Primo Levi, Aharon Appelfeld, Ivan Klima, Isaa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Malgré son titre, "Parlons travail" (en anglais, "Shop talk", "parlons boutique"), ce recueil d'essais et d'entretiens de Philip Roth n'est pas une collection de trucs et procédés littéraires, de recettes pour produire un polar nordique bien-pensant, un roman file-goude qui vous développera personnellement, ni un témoignage bouleversifiant sur le patriarcat néfaste aux petits oiseaux. On aurait pu le croire, puisque depuis les années soixante existent aux Etats-Unis des ateliers d'écriture où l'on apprend, sinon le talent, du moins l'art de raconter. Non, le "travail" de l'écrivain, c'est la rencontre des expériences de sa vie et de son art créatif du récit : si la vie de chacun est unique, il est bien rare que l'art du récit le soit, tant est grand le poids du cliché, et impérieux le désir de reconnaissance sociale immédiate. Ce qui distingue du cliché l'art du récit, c'est précisément le génie de chaque auteur, et ce livre montre bien que le génie n'est pas également partagé.

On verra à ce sujet les remarques lumineuses d'Aharon Appelfeld expliquant pourquoi les clichés de l'autobiographie étaient inutilisables pour dire fidèlement son expérience du génocide auquel il a échappé : seule la fiction romanesque convenait. "Tous mes livres sont bien, en effet, des chapitres de mon vécu le plus intime ; pour autant, ils ne sont pas "l'histoire de ma vie"... Ecrire les choses comme elles se sont passées, c'est se faire esclave de la mémoire, qui n'est qu'un facteur secondaire du processus créateur. A mon sens, créer, c'est mettre en ordre, trier, choisir les mots et les rythmes qui conviennent à une oeuvre. Certes, la matière vient du vécu, mais au bout du compte, la création est un phénomène autonome." (p. 49)

Dans un premier temps, Philip Roth va à la rencontre des génies : Primo Levi, Aharon Appelfeld, Ivan Klima, Isaac Bashevis Singer, Milan Kundera. Il ne les "invite pas sur son plateau" comme un pénible journaliste qui leur couperait la parole, mais est invité par eux et sait les écouter. Il sait aussi leur poser de pénétrantes questions, qui n'ont pas pour but de les "déstabiliser" bêtement, mais de les aider à se révéler. Ces courts dialogues sont extrêmement riches d'enseignements et de pensée, sur l'expérience historique européenne du communisme et du nazisme, vue par des écrivains (essentiellement des romanciers).

La seconde partie du recueil, avec Edna O'Brien, Marie McCarthy, Bernard Malamud et Saul Bellow, ainsi que le peintre Philip Guston, se concentre sur le monde culturel anglo-saxon, surtout américain. On y rencontre aussi des non-juifs, alors que l'essentiel du livre se consacre à des artistes juifs. C'est le second apport de "Parlons travail" : l'étude du "canon juif" de l'art moderne, de la contribution des membres de ce peuple doué pour l'écriture et l'expression, à la culture universelle. Le destin de ces survivants (Lévi, Appelfeld, Klima, Singer) ou des descendants assimilés d'émigrés et de survivants, est intéressant, car ces artistes manifestent une identité juive dégagée de l'héritage culturel religieux, même les romanciers yiddish I.B. Singer ou hébreu Aharon Appelfeld. Jusqu'au XX°s, l'identité juive reposait sur la Torah et ses langues, mais ce n'est plus le cas. Appelfeld ajoute (p. 53) : "J'ai toujours adoré les Juifs assimilés, parce que c'est en eux que le "caractère juif" et aussi peut-être le destin juif, est concentré avec la plus grande force."

La question a été brillamment traitée en 2000 par Ruth W. Wisse, dans son essai sur la littérature juive "The Modern Jewish Canon", où elle va jusqu'à imaginer "un nouveau Talmud" formé de tous les grands livres écrits par des Juifs dans toutes les langues qu'ils emploient, et non plus seulement l'hébreu, l'araméen ou le yiddish.

Le particulier, une fois de plus, se révèle universel.
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Un vrai bonheur que ces entretiens "boutique" avec des auteurs de cette classe, excusez du peu. J'ai particulièrement apprécié les vues sur Kafka, tant de Ivan Klima que de Aharon Appelfeld, ainsi que le dur rappel de Milan Kundera à propos de la prise de position d'Eluard par rapport à l'écrivain tchèque Závis Kalandra condamné à la pendaison - verdict approuvé par le "poète" au nom d'intérêts supérieurs - "Le bourreau tuait, le poète chantait." Attitude reproduite par le chanteur Cat Stevens à propos de la fatwa contre Salman Rushdie. Comme quoi il faut également se méfier des poètes - qui n'ont pas toujours raison, comme le chante Jean Ferrat. On y trouvera également des échanges avec Primo Levi, avec Edna O'brien, Mary McCarthy, Saul Bellow, Isaac Bashevis Singer, Bernard Malamud, ainsi qu'avec le peintre Philip Guston. Une Grande Librairie haut de gamme donc, et dont je doute que l'émission citée atteigne jamais le niveau - mais bon, il faut se contenter de ce qu'on a, à l'époque où l'on vit.
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J'aimerais rendre hommage à celui qui m'a conseillé de lire ce livre de Philip Roth, ouvrage publié en 2001 et en 2004 pour la traduction française, mais son nom s'est hélas perdu dans mes notes éparpillées.

Distillations de conversations avec des écrivains, Primo Levi, Aharon Appelfeld, Isaac Bashevis Singer, Milan Kundera, Ivan Klima en particulier, souvenirs de l'auteur à propos de ses rencontres avec Malamud ou avec le peintre Philip Guston, et enfin relecture des romans de Saul Bellow forment un livre passionnant sur la chose littéraire qui appelle de nombreuses lectures ou relectures.

Comme des personnages en proie à l'insatiable curiosité de Philip Roth, les écrivains sont ici replacés dans leur contexte. L'auteur retourne, à sa demande, avec Primo Levi visiter l'usine chimique dans laquelle celui-ci a travaillé. Il évoque la maison d'Aharon Appelfeld dans les environs de Jérusalem, paradis domestique aux antipodes de l'enfer qu'il a vécu dans son enfance, orphelin traqué fuyant les camps, se cachant dans la forêt en Ukraine.

Les facettes de ce livre sont multiples, creuset dans lequel se croisent et se fondent les sources de l'inspiration, les parentés littéraires avec en particulier de nombreuses pages magnifiques sur Kafka, l'identité juive, l'exil ou l'attachement à la terre d'origine, les conditions politiques avec l'évocation du régime tchèque avant la chute du mur.

On pourrait commenter ce livre très longuement tant il est riche. Parmi toutes ces richesses, Philip Roth m'a en tous cas donné envie de lire et relire tout Saul Bellow, avec ce texte évoquant ses romans qui se dévore comme un délice, qui rend si bien l'effervescence littéraire qui règne dans son oeuvre, les hauts et les bas de l'auteur qui transparaissent dans la succession de ses romans, la description brillante des facettes multiples de ses personnages en proie aux turbulences de la vie.

Voici une mise en bouche, extrait du commentaire sur Herzog : «Amant sur le retour affligé d'une vanité et d'un narcissisme colossaux, il s'aime d'un amour vache. Tourbillonnant dans la grande lessive d'une conscience de soi un rien excessive, il se laisse charmer, au nom de l'esthétique, par tous les êtres qui débordent de vitalité. Bouche bée devant les brutes et les dominateurs, le je-sais-tout caricaturaux, leurré par leur assurance apparente, leur autorité primaire, monolithique, il se nourrit de leur intensité au risque d'être détruit. Tel est Herzog, la plus grande création de Bellow… »
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Écrire, c'est tout un art.

Si vous désirez découvrir ou surtout redécouvrir d'une autre façon Primo Levi, Aharon Appelfeld, Ivan Klima, Isaac Bashevis Singer (à travers Bruno Schulz), Milan Kundera et Edna O'Brien, lisez avec attention leurs conversations avec Philip Roth.
Si vous n'avez jamais entendu parler de Mary MacCarthy, Bernard Malamud, Saul Bellow ou du peintre Philip Guston, prenez un premier contact avec leur oeuvre dans le livre de Philip Roth, "Parlons travail".
En effet, ce livre, à part dans la bibliographie de Philip Roth, peut servir d'introduction à l'oeuvre ou à la meilleure compréhension d'écrivains contemporains, surtout en tant que complément grâce à des petites touches intéressantes sur le rapport à la judéité et à la modernité.
Au total, un livre de Philip Roth sans surprise et peu enthousiasmant même s'il peut être utile dans certaines occasions. Peut-être est-ce dû au fait qu'il s'agit d'une collection de textes s'étalant sur plus de deux décennies, rassemblés a posteriori, manquant de cohésion les uns par rapport aux autres et exigeant le plus souvent une certaine familiarité avec l'ensemble de l'oeuvre des artistes concernés?
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Critique de Parution.com du 28/04/2004:

On est loin ici de l'univers romanesque de Philip Roth. Mais bien plus près de celui de sa création. Car à travers cette série d'entretiens, la plupart menés dans les années quatre-vingts, et les questionnements de Roth aux auteurs de son choix, ce sont les grands thèmes de la création rothienne qui sont abordés : la question de la judéité, celle du rapport à un passé maqué au fer rouge par l'horreur des camp et/ou l'expérience totalitaire, celle enfin de l'insertion dans une modernité «anglo-saxonne».

Il est question d'enracinement et de déracinement, d'affrontement à un siècle qui, terriblement contemporain encore du temps de ces dialogues, dans toute son absurdité (l'ombre portée de Kafka sur tous ces écrivains domine), prend aujourd'hui quelques reflets sépia, accentuant encore la réflexion historique et ontologique sans doute souhaitée par Roth. Et en retour, une réflexion sur notre temps, une occidentalité – Kundera évoque une «société impitoyablement juvénile» (p.118) - qui, souhaitée du temps du totalitarisme rouge, a apporté depuis quelques-uns de ses plus tristes revers : démagogie des médias, dureté de la loi du marché, individualisme exacerbé, etc.

La petite vingtaine d'années qui nous séparent de ces réflexions d'homme prisonniers pour la plupart des murs, permet de réaliser le grand pas en avant accompli par le dernier élargissement européen : toute une Europe centrale, brillante d'une intellectualité et d'une création littéraire, philosophique et artistique trop longtemps brimée (même si l'oppression, la «muse de la censure», est un moteur à création, admettent la plupart des interlocuteurs de Roth), a rejoint le giron européen. Ce n'est pas rien, quoi qu'en laisse penser le silence pesant autour de ce moment historique… Il faut remercier un Américain d'aider par quelques discussions à cette prise de conscience.

Ces pages choisies seront aussi l'occasion de rencontres pour qui ne connaît pas ou mal des figures littéraires comme Aharon Appelfeld ou Ivan Klima, à côté de noms plus notoires : Primo Levi, Milan Kundera. Avant chaque entretien, Philip Roth nous tire leurs portraits, en situation, dans un bureau à nul autre pareil, des ambiances d'écrivains, chacun avec ses titres de gloires, ses babioles et ses souvenirs. L'occasion également de percer un peu plus la personnalité de Roth, certes palpable dans son oeuvre, mais ici démasquée un peu mieux par ces sociabilités littéraires. On apprendra de la sorte qu'après la succès de Portnoy, l'auteur, ayant gagné une réputation d'obsédé sexuel, s'est retiré du coté de Woodstock, pour «fausser compagnie à ce vaste public qui [lui] était soudain acquis, et dont les phantasmes collectifs avaient leurs propres pouvoirs déformants.» (p.157)

Parlons travail s'adresse donc aux inconditionnels de Roth, à ceux aussi qu'intéressent les questions de création et de critique littéraires, aux amateurs de documents dans lesquels se croisent les itinéraires d'auteurs parmi les plus féconds du XXe siècle.

Bruno Portesi
Lien : http://www.parutions.com/pag..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
(Philip Roth à Milan Kundera, 1980)
Dans votre livre ("Le livre du rire et de l'oubli"), le grand poète français Paul Eluard s'envole au-dessus du paradis et du goulag en chantant. Ce fragment d'histoire est-il authentique ?
Milan Kundera. Après la guerre, Eluard a abandonné le surréalisme, et il s'est fait le grand représentant de ce que j'appellerais "la poésie du totalitarisme". Il a chanté la fraternité, la paix, la justice, les lendemains meilleurs, il a chanté la camaraderie contre l'isolement, la joie contre la tristesse, l'innocence contre le cynisme. En 1950, quand les gouvernants du paradis ont condamné son ami pragois, le surréaliste Zavis Kalandra, à la pendaison, Eluard a fait abstraction de ses sentiments personnels au profit d'idéaux supérieurs, et il a publiquement déclaré qu'il approuvait l'exécution de son camarade. Le bourreau tuait, le poète chantait.
Et il n'était pas le seul à chanter. Toute la période de la terreur stalinienne a été une période de de délire lyrique collectif. On l'a complètement oublié à présent, mais c'est le coeur du problème. Les gens se plaisent à dire : la révolution est belle, le mal, c'est la terreur qu'elle engendre. Mais ce n'est pas vrai. Le mal est déjà présent dans la beauté, l'enfer en germe dans le rêve du paradis, et si nous voulons comprendre l'essence de l'enfer, il faut commencer par examiner l'essence du paradis qui en est l'origine. Car si l'on n'a aucun mal à condamner les goulags, rejeter la poésie du totalitarisme qui mène au goulag via le paradis demeure aussi difficile aujourd'hui qu'hier. De nos jours, le monde entier s'accorde à rejeter l'idée du goulag, et pourtant, on se laisse encore hypnotiser par la poésie totalitaire, on est prêt à marcher au pas cadencé vers de nouveaux goulags pourvu que résonnent les accents lyriques d'Eluard, grand archange pinçant sa lyre au-dessus de Prague pendant que la fumée du corps de Kalandra s'élevait depuis la cheminée du crématoire.

pp. 143-144.
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(Philip Roth à Ivan Klima)
L'écrivain polonais Tadeusz Borowski a dit que la seule façon de parler de l'Holocauste, c'était de se placer du point de vue des coupables, des complices, des impliqués ; c'est ce qu'il a fait dans ses faux mémoires "Par ici pour le gaz, Messieurs-Dames". Il a peut-être même dépeint l'engourdissement moral comme plus dramatique, plus terrifiant qu'il ne l'avait vécu en tant que prisonnier à Auschwitz, justement pour révéler l'horreur du camp mieux qu'une innocente victime. Sous la botte soviétique, quelques-uns des écrivains les plus originaux d'Europe centrale que j'aie pu lire en anglais ont adopté ce même parti-pris - Tadeusz Konwicki, Danilo Kis et Kundera, pour ne nommer que les trois K, progéniture du cafard kafkaïen venue nous dire qu'il n'est pas d'anges immaculés et que le mal vit en nous aussi bien que hors de nous. Encore cette autoflagellation, malgré ses ironies et ses nuances, n'échappe-t-elle pas à l'envie de blâmer et à l'habitude morale de situer le mal dans le système alors même qu'on est en train d'observer comment ce système vous contamine. Vous avez l'habitude d'être du côté de la vérité, avec tous les risques que cela comporte de devenir imbu de sa propre vertu, bien-pensant, didactique, et de donner dans la contre-propagande obligée ; vous n'avez pas l'habitude de vivre sans avoir contre vous un mal objectif, bien défini et reconnaissable. Je me demande ce qu'il adviendra de votre littérature et des habitudes morales qui y sont implantées, à présent que le système a disparu et que vous voilà en tête-à-tête avec vous-même.

1990, p. 98.
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Ivan Klima (1990)
Né à Prague en 1931, Ivan Klima a subi ce que Jan Kott nomme une "éducation européenne", c'est-à-dire que ce rejeton d'une famille juive a connu dès sa prime enfance la déportation au camp de Terezin avec ses parents, et qu'une fois adulte, romancier, critique, auteur dramatique, il a vu son oeuvre censurée par les autorités communistes en Tchécoslovaquie tandis que sa famille était inquiétée et sanctionnée avec lui. En 1968, il se trouvait à Londres, où il faisait étape avant de gagner l'université du Michigan, pour y voir monter l'une de ses pièces et y enseigner la littérature. Son contrat avec l'université d'Ann Arbor prenant fin au printemps 1970, il est rentré à Prague avec sa femme et leurs deux enfants, et il a fait partie de cette "poignée d'hommes admirables" (c'est ainsi qu'un professeur réintégré de fraîche date à l'université Charles m'a décrit Klima et son cercle d'amis, un jour que nous déjeunions ensemble) à qui leur opposition opiniâtre au régime a valu un quotidien de tracasseries effroyables.

p. 67
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Le coup de génie, c'est l'invention de Sammler lui-même ("La planète de M. Sammler", de Saul Bellow), car son "éducation européenne" - entendons par là l'histoire de sa souffrance prise dans la souffrance de l'histoire, avec son oeil crevé par les nazis - le légitime comme témoin de la folie ambiante. Comme dans toute littérature majeure, c'est la rencontre de la situation personnelle du protagoniste avec des forces sociales particulières et la justesse ironique et profonde de cette collision qui expliquent ici l'impact du livre.
p. 224
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[Edna O'Brien] La femme, j'ose le dire, est capable d'attachements plus profonds, plus durables. Et j'ajouterai qu'elle a davantage peur d'être abandonnée [...] Les femmes n'ont pas davantage de sécurité affective que par le passé, elles s'en accommodent mieux, c'est tout. (p.164).
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