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Critique de brigittelascombe


Loin de la pure innocence de Sous les mirabelliers d'Elise Fischer, c'est l'innocence pervertie que nous conte Marie Rouanet à travers six portraits d'enfants.
Moue Enfantine de Paule, fermée à double tour, qui souhaitant que sa mère meurre pour habiter définitivement à Nimes chez sa cousine, se voit retirer son rêve sans ménagements.
Relation Enfantine aux relents incestueux et vénaux entre Maxime et Gabriel, deux frères aux airs angéliques.
Prostitution Enfantine de Rose la Rousse, dont le seul désir, après quelques années de maison de correction, est de retourner à la Villa de son éducation pédophile.
Cruauté Enfantine de garçons "maigres comme des coucous" vis à vis d'oiseaux martyres et bêtes de tous poils.
Hypocrisie Enfantine de "la fille aux épingles" pour son souffre-douleur.
Volonté silencieuse Enfantine d'une fillette aux cheveux arrachés.
Six cas cruels d'innocence bafouée qui donnent des sueurs froides par leur passage de l'autre côté du miroir, un miroir piège et déformant qui n'a rien d'enfantin.
Talent d'écrivain aux mots percutants flirtant avec le dérapage, la faille,l'hypocrisie,la violence sournoise de Marie Rouanet (auteur contemporaine de plusieurs romans)
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