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Camille fait les marchés et les foires il vend des couteaux à huîtres, il a rencontré Nadège qui elle vend des égouttoirs-éponge ; ils sont devenus les meilleurs amis du monde.

Camille va aider une vieille dame Mme Fillolit, il lui fait ses courses mais également du petit bricolage.
Mais un beau jour il entend sur le palier une voix, et de cette voix il va tomber éperdument amoureux.

Il n'aura de cesse de trouver à qui appartient cette voix qui a chaviré son coeur.

Merveille, puisque c'est d'elle dont il s'agit va conquérir à jamais l'amour de Camille.

Une histoire de secret de famille viendra perturber leur amour.

Nadège l'amie fidèle sera là pour aider Camille a résoudre l'épais mystère qui entoure les relations de Merveille et de ses parents adoptifs.

Belle histoire d'un amour qui a commencé par le son d'une voix, ça existe !



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Camille vend des couteaux à huîtres révolutionnaires sur les foires. Il aide sa voisine, impotente et acariâtre dans de menues besognes, et est plus ou moins ami avec son voisin, un immigré colérique.
Un jour il rencontre une jeune femme dont il tombe éperdument amoureux. Merveille. Mais quel est le lien entre elle et ses deux voisins ?

Les personnages sont sympathiques et touchants, même les voisins malgré leurs sales caractères.
C'est un roman sans prétention, mais prenant, vivant, tout en dialogues, sur le thème de l'amour entaché par la calomnie et le doute qu'elle engendre.
Le suspens monte, et, comme Camille, on ne sait plus qui croire.
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Dès les premières lignes, j'ai adoré l'univers un peu loufoque dans lequel nous plonge le récit de Camille, qui raconte sa propre histoire. Sa façon pleine d'humour et d'empathie de décrire son quotidien, ses voisins hauts en couleur, son métier de démonstrateur spécialisé dans l'ouvre-huîtres révolutionnaire… Très vite conquise par la voix du personnage comme lui-même par celle de sa belle inconnue, j'y voyais déjà une histoire tendre et bizarre comme savent les faire vivre au cinéma un Jean-Pierre Jeunet ou un Pascal Thomas.

Par la suite, le roman évolue, changeant complètement de registre, ce qui m'a un peu suprise. En effet, de l'univers baroque de la rue Marcelle, on tombe vite dans un récit de passion amoureuse somme toute assez classique, avec l'emballement des débuts, la crainte de déplaire, la volonté de tout connaître de l'être aimé. Alors que j'avais beaucoup aimé le C amille conteur, j'ai moins adhéré au Camille amoureux, que j'ai trouvé un peu trop lyrique et dont certains propos m'ont parfois dérangée. La justification de ses élans charnels, la mise en avant de la virilité ont quelque chose d'agaçant, voire de menaçant. La vision de la masculinité que semble défendre l'auteur m'a paru d'un autre temps, et par contraste, le personnage féminin a perdu à mes yeux de sa consistance. J'ai eu l'impression que le narrateur, campant sur sa position d'homme qui refuse à tout prix d'assumer une quelconque part féminine, en venait à faire de la femme une simple projection de son désir. Sans doute est-ce dû aussi au fait que tout le récit soit endossé par Camille, ce qui ne permet pas au lecteur de se glisser dans la peau de Merveille.

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Lorsque l'amour chante une mélodie romanesque au détour d'un couloir sombre d'une voix cristalline et envoutante, obsédante mélopée troublant une vie où le temps s'étire entre la monotonie des habitudes et servitudes de la vie courante, Camille rencontre Merveille.
Ludovic Roubandi avec drôlerie et tendresse frisonne l'amour de coup foudre, tremble les émotions de calomnie incestueuse, de dénonciations pervers, de jalousie destructrice. Camille et Merveille où l'amour n'a pas de coeur sème l'espoir de l'amour électrique, passionnel, unique, fusionnel au détriment de la perversité humaine, miroir de l'humanité empoisonnée par ses démons les plus noirs, jalousie, mensonge acteurs récurant des sentiments des hommes. Camille devra affronter son passé perdu et celui de son aimée, combattre l'invisible rumeur puis ses humeurs vagabondes. Avec beaucoup d'humour et d'ironie Ludovic Roubaudi chavire les préjugés sur le machiste féminin, l'économie puis les autres pensées de Camille, petites pépites intellectuellement savoureuses.
Les deux personnages Mme Fillolit, vieille femme malade, toujours en colère et Dlahba, ancien maçon slave, ronchon sont les vieux grognons amusants de notre belle histoire d'amour qui vont de leur faiblesse empoisonner ce conte pour le dénaturer, le salir, détruire le merveilleux.
C 'est une belle histoire d'amour où les sourires viennent caresser vos lèvres avec tendresse, votre coeur aura cet élan de sentiment romanesque, du plaisir.
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Je suis très mitigée sur ce livre.
Rien à dire sur l'écriture, les personnages, Camille et Merveille sont lumineux.
Mais... j'ai trouvé l'histoire glauque !
Et çà m'a gênée...
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Oh que ce livre est une brise légère et agréable !
Camille est bonimenteur, pardon, vendeur-démonstrateur dans les foires. Il vend des couteaux à huitres révolutionnaires avec sa pote Nadège qui, elle, propose des égouttoirs-éponge. Sa petite entreprise, bon an mal an fonctionne. Il vit dans un local à vélos loué par Dlahba, maçon slave. Camille s'occupe de Mme Fillolit, impotente, vieille mégère pas apprivoisée Dlahba et Mme Filloli se vouent une haine sonore.
Camille était chez la mégère lorsque
« J'ai ouvert la porte brutalement et suis tombée sur elle.
Une femme
J'ai lâché un « oh » d'étonnement devant sa présence et elle a levé la main de surprise.
Je ne savais pas si je devais sortir ou la laisser passer.
Elle non plus.
On a ondulé comme ça, d'avant, d'arrière, de côté, puis elle s'est écartée.
Elle a souri je crois et dit… Je ne sais plus mais n'oublierai jamais.
Comme un souffle aspiré par ma bouche, sa voix m'était entrée en pleine poitrine. »
Coup de foudre, coup de poing dans le plexus, l'amour vient de le statufier.
Camille la retrouvera, cette fois devant chez Dlahba. Ils se revoient, tombent en amour tous les deux. Une merveille de la vie, ça tombe bien puisqu'elle s'appelle Merveille.
Comme tous les amoureux, ils se regardent, se font des promesses ; ils vont même jusqu'à se promettre de ne rien se cacher, qu'ils n'auront aucun secret l'un pour l'autre. Quelle imprudence !
Lorsque Merveille lui apprend que Dlahba et Mme Filloli sont ses parents, Camille veut comprendre et cherche le pourquoi de la séparation du trio. Mais comment lui dire puisqu'ils ne devraient rien se cacher ?
Camille va enfreindre cette loi, écouter ce que disent les parents et… la petite voix de la calomnie fait son chemin. La maison qui abrite leur amour se fissure. Pourront-ils sauver leur amour ? Sauront-ils faire les petits pas pour aller l'un vers l'autre, comprendre la démarche de l'autre ? Il faudra attendre la toute fin du livre pour connaître la vérité.
Le roman qui débute comme une conte de fée, une très belle histoire d'amour tout en pureté se transforme, avec les soupçons en une quête, une enquête sur l'Amoureuse. La fidèle Nadège l'aide, surtout depuis qu'ils ont été convoqués par la police pour des soupçons de fraude, alors que la veille au soir, Camille en avait discuté avec… Merveille
L'écriture est vive, sans faux trémolos. Il y a de l'amour dans les mots de Ludovic Roubaudi, il y a beaucoup d'humour aussi, comme l'histoire de l'hymne anglais, « God save the queen » ou la ronde du billet de cent euros. Dans la seconde partie, le suspens est bien mené.

Ludovic Roubaudi trousse une histoire où la calomnie, les secrets familiaux, l'amitié, le pardon, que je n'ai pu, pas eu envie de lâcher. Dire que ce livre reposait sur mon étagère depuis sa sortie ou presque.
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Roman reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique et j'en remercie Babélio.
Camille, 33 ans, vendeur de couteaux à huîtres sur les foires ou les marchés, partage son temps entre ses différents déplacements professionnels et la gestion des conflits entre ses voisins Dlahba, vieux maçon slave, et mme Follolit, vieille dame espagnole, acariâtre et qui a du mal à se déplacer. Tous deux ne se supportent pas et s'accrochent sans arrêt, pour un oui ou pour un non, obligeant Camille à jouer les arbitres de service. Heureusement pour le jeune homme, ses affaires vont bien. Et il est toujours heureux de partager ses divers déplacements et emplacements avec Nadège, son associée, qui vend des égouttoirs sur ces mêmes marchés.
Tout va à peu près pour le mieux donc pour Camille jusqu'au jour où il rencontre Merveille.
Le coup de foudre est immédiat. du moins pour lui. Car la jeune femme, elle, ne semble pas le remarquer, pressée qu'elle est de quitter l'immeuble et l'appartement de Mme Fillolit. Heureusement, Cupidon veille au grain et remet les deux jeunes gens en présence quelques jours plus tard lorsque Merveille se fait purement et simplement jeter de chez lui par Dlahba.
La rencontre, provoquée par Camille, a finalement lieu et une tendre idylle se crée entre les deux jeunes gens. Ce qui n'est alors pas du goût des deux anciens qui, chacun leur tour, mettent en garde Camille contre les effets néfastes que Merveille pourrait avoir sur lui. Qu'importe! Camille est amoureux et décide de vivre cette belle histoire.
Mise en confiance, Merveille lui avoue alors être la fille adoptive des deux vieilles personnes, du temps où ils étaient mariés.
Heureux, le jeune couple décide de s'installer en Provence. Mais voilà que Mme Fillolit et Dlahba viennent relancer le jeune homme jusque dans son nid d'amour et lui renouvellent leurs mises en garde. Pour en avoir le coeur net, Camille va alors se lancer dans une enquête discrète, aidé en cela par Nadège.
Qui est vraiment Merveille? La merveilleuse jeune femme dont Camille est fou amoureux ou un l'être diabolique que lui ont dépeint ses voisins.
J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman signé Ludovic Roubaudi pour les éditions Serge Safran. Tout commence d'une manière tendre et comique pour laisser la place peu à peu à un suspense bien mené et maîtrisé. Chacun, ici, a quelque chose à cacher ou à se reprocher, que ce soit dans son passé ou dans sa vie actuelle. Personne n'est vraiment innocent. Personne n'est vraiment coupable. Enfin... presque! Car bien sûr cette lecture n'est pas sans rebondissements des plus surprenants. L'humour domine, imprègne le récit mais l'inquiétude aussi, les questions qu'on ne manque pas de se poser. Notre curiosité est piquée et ça fonctionne. et même ça fonctionne très bien!
Je m'y suis laissée prendre bien volontiers et je suis curieuse à présent de lire un nouveau roman de cet auteur, à la plume sensible, fantaisiste et poignante.
Une très belle découverte donc.
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De Ludovic Roubaudi, j'avais déjà lu le 18, Les Baltringues, Les Chiens écrasés. J'avançais donc en terrain connu, ravie d'avoir des nouvelles de cet auteur grâce à Masse critique (merci Babelio). Sur quel terrain allait-il conduire son lecteur, après les forains, après les pompiers, après les journalistes abonnés aux faits divers ? Sur celui de l'amour, pardi ! Camille (le garçon, le narrateur) tombe amoureux de Merveille (la fille) tandis qu'ils se croisent dans l'escalier. Déflagration pour le jeune homme, qui ne pense dès lors plus qu'à elle... Puis l'histoire un brin loufoque se fait polar... Une première partie plus réussie que la seconde, quelques longueurs de ci de là, quelques personnages mal dégrossis... mais un bon moment de lecture malgré tout.
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Camille vendeur d'un génial couteau à huitre sur les foires et salons de France, rencontre Merveille, une mystérieuse jeune femme dont il tombe immédiatement amoureux. Mais leur histoire ne va pas être si simple, car la rumeur va s'en mêler, insidieuse et destructrice. Heureusement, Camille peut compter sur sa meilleure amie, Nadège qui vend elle des éponges miraculeuses.
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Souvent j'attends que les romans de la rentrée "viennent" à moi, pour une chronique commandée (les Notes bibliographiques, Babelio, etc.), ou exceptionnellement, par effet coup de foudre chez un libraire... ou aux Correspondances de Manosque, fin septembre.

Celui-là je l'avais repéré pour mon propre compte, longtemps avant sa sortie, pour deux raisons principalement : ses titre (Camille et Merveille) et sous-titre (ou l'amour n'a pas de coeur) séduisants (ma curiosité de midinette !), et surtout l'envie de lire du Roubaudi après avoir adoré l'inclassable Les Baltringues.

Camille, c'est le garçon ; il est camelot-bonimenteur et a du temps libre entre les foires expositions en province où il vend plutôt bien des couteaux à huîtres suisses (les couteaux pas les huîtres) ; il est serviable et se laisse exploiter par ses voisins les plus proches : Madame Fillolit (!), une espèce de Tatie Danielle impotente, et Dlahba (!) un vieil ouvrier immigré, marginal, atrabilaire et bagarreur.

Merveille, c'est la fille ; un jour Camille la croise fortuitement dans l'escalier, entend la musique de sa voix ; même sans comprendre le sens de ses mots, il sait que c'est elle, pas une autre, et ne vit dès lors que pour leur rencontre suivante ; mais Merveille est la fille de... et ce n'est pas son seul mystère.

Une pure histoire de coeur ; avec le sentiment amoureux au plein centre de l'intrigue, pas comme un ornement éditorial convenu, imposé pour attendrir ou émoustiller les lectrices ; les non-dits de Merveille finiront par instiller le doute et le soupçon dans le coeur de Camille, jusque là champion toutes catégories de la sincérité, lui pour qui "le passé doit être dit pour ne pas avoir à être découvert" ; voilà le bonheur menacé de part et d'autre par le mensonge, ou peut-être pire, le silence ; les autres s'en mêlent, et c'est la calomnie qui enfle, se répand ; Camille se démène à la recherche de la vérité au risque de perdre Merveille ; et si...

Un roman d'amour réussi (le roman, et l'amour) malgré la difficulté du genre, souvent dénigré, voire méprisé ; Ludovic Roubaudi invente (même si il semble parfois qu'il le connaisse bien) un petit univers chaleureux, une vie simple, des personnages solidaires malgré les difficultés ; quant à l'écriture, elle aussi est chaleureuse, certainement moins simple qu'elle parait ; Ludovic Roubaudi résout à merveille (!) l'équation : humour + tendresse + poésie = émotion.

Qui se plaindra que le tragique air du temps redonne aux écrivains de talent le goût de nous parler d'amour ? Un autre roman de la rentrée m'a donné le même type de plaisir de lecture et d'espoir : Repose-toi sur moi, de Serge Joncour.
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