MariStef Rouchy/5
1 notes
Résumé :
Le soupçon fait-il la culpabilité ? Aveuglé, ne risque t-on pas de passer à côté de la vérité, à côté de l'essentiel. Au risque de se perdre de manière... radicale. L'annonce disait : « Bienvenue chez Serenity, un havre de paix pour des seniors qui misent sur l’avenir. » Une offre séduisante pour certains, mais sous la surface croupissent des secrets noirs et cruels. Ella en est convaincue. Sur les rivages de l'atlantique, Math Lestage nouvellement à la tête de l'ag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Le commentaire de Cathy :
Quel plaisir de retrouver la plume de Maristef Rouchy, et surtout d'avoir la chance de découvrir un nouveau roman avec Mathias Lestage, cet homme déjà rencontré lors de mes deux précédentes lectures. Après avoir vécu un temps à Paris dorénavant la vie de Mathias est à Coursac, où il a pris la tête d'une agence immobilière. Marissa Batista veut agrandir le domaine de Serenity et pour cela, elle va se tourner vers l'agent immobilier, mais lorsque le corps du médecin du centre est découvert. Cet endroit si paisible va basculer dans l'horreur. Mensonges, secrets, escroqueries et vengeances vont être au coeur de cette histoire. Encore une fois, la lecture de ce roman est un coup de coeur pour moi, cette histoire m'a embarqué de la première à la dernière page. L'auteure a décidément une plume que j'adore, très rythmé et dynamique et qui me plaît beaucoup. J'apprécie de pouvoir retrouver des personnages récurrents à chaque nouveau roman que je lis de cette auteure, cela me donne l'impression de faire partie de leur vie, de les connaître et surtout, ils sont encore plus attachants. Ce troisième roman de Maristef est très réussi et il a su me tenir en haleine jusqu'au bout. Encore merci pour les moments de lectures que vous me faites passer, j'en veux encore et j'espère pouvoir à nouveau retrouver Mathias, Franck, Malou et l'énigmatique Ella sur laquelle j'ai été contente d'en apprendre un peut plus.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
Quel plaisir de retrouver la plume de Maristef Rouchy, et surtout d'avoir la chance de découvrir un nouveau roman avec Mathias Lestage, cet homme déjà rencontré lors de mes deux précédentes lectures. Après avoir vécu un temps à Paris dorénavant la vie de Mathias est à Coursac, où il a pris la tête d'une agence immobilière. Marissa Batista veut agrandir le domaine de Serenity et pour cela, elle va se tourner vers l'agent immobilier, mais lorsque le corps du médecin du centre est découvert. Cet endroit si paisible va basculer dans l'horreur. Mensonges, secrets, escroqueries et vengeances vont être au coeur de cette histoire. Encore une fois, la lecture de ce roman est un coup de coeur pour moi, cette histoire m'a embarqué de la première à la dernière page. L'auteure a décidément une plume que j'adore, très rythmé et dynamique et qui me plaît beaucoup. J'apprécie de pouvoir retrouver des personnages récurrents à chaque nouveau roman que je lis de cette auteure, cela me donne l'impression de faire partie de leur vie, de les connaître et surtout, ils sont encore plus attachants. Ce troisième roman de Maristef est très réussi et il a su me tenir en haleine jusqu'au bout. Encore merci pour les moments de lectures que vous me faites passer, j'en veux encore et j'espère pouvoir à nouveau retrouver Mathias, Franck, Malou et l'énigmatique Ella sur laquelle j'ai été contente d'en apprendre un peut plus.
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Citations et extraits (34)
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Patricia était une maigrichonne, sale et sournoise. Elle était mauvaise à l’école et se bagarrait tout le temps, même avec les garçons. On avait beau la punir, on n’est jamais arrivé à lui imposer une quelconque discipline. Elle n’avait pas d’ami, sauf Marise, et ça, je n’ai jamais réussi à comprendre comment c’était possible. On aurait dit le mariage de la carpe et du lapin ! Marise était une gentille fille, un peu simplette mais docile, tandis que l’autre, c’était une sale engeance !
— Qu’est-ce qui s’est passé avec Victor ?
— Victor suivait un traitement médical pour son cœur, le cardiologue a changé son traitement suite à des analyses préoccupantes et l’en a averti par courrier, mais Victor n’a jamais reçu sa nouvelle ordonnance et aurait pris une surdose de l’ancien médicament. Il a fait un arrêt cardiaque. Fin de l’histoire.
— Qu’est-ce qui s’est passé avec Victor ?
— Victor suivait un traitement médical pour son cœur, le cardiologue a changé son traitement suite à des analyses préoccupantes et l’en a averti par courrier, mais Victor n’a jamais reçu sa nouvelle ordonnance et aurait pris une surdose de l’ancien médicament. Il a fait un arrêt cardiaque. Fin de l’histoire.
Il y a deux ans, j’avais partagé mon infortune avec cette jeune femme qui avait fait irruption dans ma vie, à coups de gros godillots. À nous deux, nous avions traversé des moments difficiles alors, pour aller de l’avant, j’avais jugé préférable de tirer un trait définitif. En plus, elle m’avait vexé comme un pou en disparaissant sans donner de nouvelles. Oh, qu’est-ce que je fais ? Il faut que j’arrête de ressasser toutes ces histoires… J’ai cru la reconnaître derrière les carreaux, cependant, ce n’était pas elle. Voilà tout ! Ella est un prénom commun et Martin un nom de famille très répandu. De toute façon, son vrai nom est Anne-Charlotte. C’est moi qui l’avais appelée Ella, comme elle refusait de me donner son identité.
Un individu porteur de gènes déficients va pouvoir survivre et même se reproduire. Il y a donc un risque de transmettre des gènes non pertinents, entraînant une possible régression de notre espèce. Évidemment, je dis ça d’un point de vue purement scientifique : si j’avais un gosse atteint d’une maladie de naissance, je ferais tout pour que la médecine l’aide à vivre normalement ou pour qu’on détecte sa maladie et qu’on l’éradique avant même sa naissance. Le transhumanisme dit qu’il faut cesser de voir le génome humain comme un sanctuaire et qu’il n’y a aucune raison d’interdire de le modifier, du moment que ces modifications vont dans le sens de la liberté et du bonheur humain.
Je ne te mérite pas. Je le sais. Je ne suis qu’un-moins-que rien et depuis trois jours, je ne fais que pleurer. Je n’ai même pas été au travail. Je n’en ai pas la force.
Dès que je t’ai vue, j’ai su que tu étais la femme de ma vie. Je te revois encore dans ce salon de coiffure de la rue des Lilas, tu étais si jolie dans ta petite robe à fleurs. Une fleur parmi les fleurs de lilas. J’étais aussi le plus heureux des hommes, quand tu as accepté de m’épouser, puis de quitter ton travail pour rester à la maison. Ils n’étaient pas assez bien pour toi et puis, il y avait tous ces salopards qui te reluquaient toute la journée. Ils te salissaient avec leurs regards de vicieux.
Dès que je t’ai vue, j’ai su que tu étais la femme de ma vie. Je te revois encore dans ce salon de coiffure de la rue des Lilas, tu étais si jolie dans ta petite robe à fleurs. Une fleur parmi les fleurs de lilas. J’étais aussi le plus heureux des hommes, quand tu as accepté de m’épouser, puis de quitter ton travail pour rester à la maison. Ils n’étaient pas assez bien pour toi et puis, il y avait tous ces salopards qui te reluquaient toute la journée. Ils te salissaient avec leurs regards de vicieux.
Une chose est sûre, si on veut savoir quelque chose, c’est au Café du Commerce qu’il faut venir se renseigner. De la même façon, si on veut ébruiter une information sans donner l’air de la claironner sur les toits, on fait quelques allusions entre les tables de l’établissement, et la nouvelle se répand à Coursac comme une traînée de poudre. Elle sera amplifiée, transformée, déformée, et avant longtemps, un grain de sable deviendra une dune monumentale en mouvement. En d’autres termes, un agent immobilier digne de ce nom ne peut éviter les lieux sous peine de passer à côté de l’essentiel de la vie coursacaise. Là aussi, tout est dit.
— Tu as le journal du jour ?
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