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Métaquine tome 1 sur 2
EAN : 9782841727520
379 pages
L’Atalante (24/03/2016)
3.28/5   45 notes
Résumé :
Régis, dernier de la classe ne veut pas prendre de Métaquine® le médicament qui transforme les cancres en écoliers modèles. Des millions d’enfants inadaptés bénéficient pourtant du traitement, au grand soulagements des profs et des parents. Mais Régis craint que la chimie dissolve le Duché, la contrée fabuleuse d’où son imagination tire châteaux, dinosaures et compagnons de jeu invisibles.
La mère du gamin s’est enfermée sous un casque de cybertox, son ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Quand on arrive à la fin de ce livre, l'histoire n'est pas finie. Je n'avais repéré immédiatement que ce tome, Indications, était suivi d'un second, Contre-Indications. On reste donc, pour partie, sur sa faim.

Mais en partie seulement, parce que, même si l'on ignore encore exactement où l'auteur veut nous emmener, certains des messages qu'il veut faire passer sont assez clairs.

Le cadre est donné : le capitalisme, les entreprises, le numérique, les mondes virtuels ne vont pas être à la fête. Et dans le premier chapitre, consacré à Curtis, nous suivons la préparation d'une séance du conseil d'administration de Globantis, panier de crabes, banc de requins, prêts à s'entre-dévorer, mais pas avant d'avoir mis en coupe réglée le monde qui les entoure. Pour eux, pas besoin d'ennemi commun pour s'entendre : il leur suffit d'avoir des profits à partager pour mettre en sourdine, pour un temps au moins, leurs antagonismes. Et, comme le KGB l'a, en son temps, théorisé, dans une telle lutte, les arguments sont toujours les mêmes : argent, sexe, pouvoir…

Avec le développement de dispositifs capables de capter les ondes cérébrales, les « calottes », une partie de la population s'est perdue dans des mondes virtuels, comme Aurélia, tombée dans la dépendance du SimDom, un mode virtuel, alors que, jeune maman, sans emploi, elle a trouvé plus agréable de profiter de la liberté totale de son avatar. Sauf qu'elle a progressivement coupé tout lien avec le monde réel, plutôt que d'y revenir entre deux plongées…

Alors ? Alors on est dans quelque chose qui n'est pas si loin de notre monde, mais outré, poussé encore un peu plus vers un excès. Est-ce réellement effrayant ? En réalité, pas totalement, parce que l'on voit bien, en fait, qu'il est encore possible, même ici, de trouver un petit espace de liberté. Cette liberté, elle n'est pas énorme, elle n'est pas évidente non plus. Mais Henri refuse les capsules de Métaquine que son responsable qualité aimerait le voir prendre ; Régis parvient à échapper à la prescription des mêmes gélules, même à l'issue des tests inspirés par Globantis, avec la « complicité » des enseignants et des politiques.

Évidemment, la Métaquine n'est pas sans nous rappeler la Ritaline, dont les Américains assomment tous les enfants qu'ils jugent hyper-actifs ; évidemment, les calottes ont un petit air de famille avec tous nos dispositifs d'immersion dans le virtuel ; évidemment, la pression à laquelle Henri est soumis au travail nous renvoie aux interrogations soulevée par le management constaté dans certaines grandes entreprises…

Et c'est de deux femmes – ce qui est peut-être un peu caricatural… – que l'on espère voir venir la lumière. Et quelles femmes ! Une femme politique, et une scientifique retirée de toute communauté, et qui vit dans une sorte de folie douce… Deux héroïnes improbables – même voilà quatre ans, il fallait un certain courage pour imaginer faire d'une femme politique un héros positif, et non le rouage de quelque sombre machination…

Maintenant, l'organisation même du livre fait que l'ensemble parait un peu décousu. le fait de passer, dans ce livre, d'un personnage à l'autre, sans que l'on ait, en fin de compte, l'histoire en entier donne l'impression que l'on butine à gauche à droite sans réel fil conducteur. Or, même si je pense qu'il y en a un, il est encore difficile de dire lequel, à la fin de ce livre, ce qui a tendance à agacer un peu…

Bref, si c'est le premier tome d'une duologie, il faut que ce soit clair immédiatement. Si l'histoire doit pouvoir se lire indépendamment d'une suite éventuelle, il faut une chute. Ici, on est dans une sorte d'entre-deux, qui, du coup, parait un peu frustrante…
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Un livre passionnant mais pas exempt de défauts. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette lecture qui est une lecture difficile sur le plan stylistique, il faut vraiment être concentré, ne pas louper une phrase et prendre son temps pendant au moins le premier tiers du livre afin de bien comprendre l'intrigue et les personnages (nombreux et alternés à chaque chapitres). J'ai même failli abandonner.

Au final je me suis un peu forcé et quand l'intrigue se délie on s'aperçoit que l'histoire et l'écriture sont remarquables ! Avec de la patience (plus d'une semaine rien que sur ce livre) j'ai decouvert une dystopie riche et effrayante, où les humains se perdent dans un monde virtuel jusqu'à en tomber dans le coma et devenir grabataires sans retour possible de ce "jeu vidéo", un monde ou l'on drogue les enfants à l'école pour les formater et inhiber leur personnalité, un monde ou les gens sont près à commettre des actes odieux juste car ils sont influencés par des lectures périodiques de kiosques, mais où aussi quelques uns on l'espoir !

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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La Panacée... et si le remède à tous nos maux existait vraiment ? Un médicament qui disciplinerait les enfants, les plus dissipés devenant de bons élèves ? Un médicament qui accroîtrait la productivité du travailleur ? Qui soignerait la dépendance ? Qui supprimerait les états d'âmes ?
Un labo pharmaceutique détenant le brevet de cette molécule miracle met en place une stratégie globale, mondiale pour en faire un incontournable, littéralement ; à l'école, au travail, dans la vie civile... Tout le monde s'arrache la Métaquine à part quelques irréductibles méfiants. Seulement, toute médaille a son revers et d'inquiétants effets secondaires apparaissent.

C'est un roman choral en deux (gros) tomes. Parlons-en du reste de ces deux tomes. L'un n'est pas la suite de l'autre, c'est d'un seul tenant coupé un peu au petit bonheur la chance. Si vous ne lisez que le premier tome, vous ne verrez en aucune manière le grand dessein de l'auteur mais seulement une sorte de pamphlet, alignant des dénonciations faciles sur les thèmes complotistes « les médias nous mentent », « les politiciens sont véreux », « on est tous manipulés ».
Dommage car ce tome est dense ; les légers décalages temporels, sans linéarité classique, créent une grande tension même si l'histoire n'avance pas très vite, les sept personnages parlant à tour de rôle.
Il faut attendre la moitié du second tome pour atteindre le paroxysme, qui n'est pas sans rappeler Lovecraft, lorsque tout se mélange, réel, virtuel, dimensions, espaces temporels... Ce second tome aborde aussi les thèmes les plus ardus de la science cognitive et malgré les explications, je n'ai pas toujours tout compris (sur la décohérence notamment).

La technique de reprendre la dernière phrase du chapitre précédent pour ouvrir le nouveau est une technique d'écriture bien connue ; elle est intéressante car elle fait le liant d'un puzzle qui se met en place. Cependant, elle est utilisée de façon tellement systématique et littérale que la structure narrative en devient mécanique.

Quant à la langue utilisée, je l'ai trouvée assez pauvre. Ce style familier, façon « j'écris comme je parle (mal) » est récurrent dans les livres parus récemment que j'ai lus. Je me répète certes mais n'est pas Céline qui veut. D'autant que la langue évoluant rapidement, cela a tendance à ringardiser rapidement un roman. Mais je préfère me dire que c'est utilisé sciemment dans ce roman, pour souligner davantage la déshérence de la maîtrise du langage nous permettant d'appréhender le monde.

Le contenu maintenant. François Rouiller dénonce non seulement les manipulations du lobby pharmaceutique mais surtout comment sont largement exploités par les « élites » notre complaisance et notre besoin de croire à ces remèdes, biaisé par notre envie de bonheur, succès et beauté. le storytelling remplace le socle des valeurs communes qui fondent une société. Il est également abordé à mon sens le besoin de... de quoi du reste ? de spiritualité ? de religion ? Vous savez ce sursaut d'obscurantisme lorsqu'on franchit des frontières scientifiques et technologiques majeures.

En résumé, c'est un assez bon roman qui nous alerte de façon crédible sur ce qui pourrait advenir de nous à brève échéance.
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Au résumé plutôt alléchant, Métaquine, premier tome d'un diptyque, m'a plutôt déçue et laissée sur ma faim...

Dès les premières pages, on embarque pour une réunion stratégique d'une entreprise pharmaceutique, Globantis, dont l'objectif est le lancement d'un nouveau produit : la Métaquine, aux effets impressionnants sur la concentration et la productivité des individus. Cela tombe bien, puisqu'une part importante de la population souffre en effet d'une addiction drastique au cybermonde, sorte d'univers virtuel s'affranchissant des contingences de la réalité, allant jusqu'à s'y perdre et en oublier les conditions de survie de leurs corps restés "sur terre".

Le premier chapitre a suffi à me braquer : le commercial est un beau et intelligent jeune homme, s'efforçant de convaincre son richissime patron, dont la femme est une vieille conne, et l'amante jalouse à en perdre tous ses moyens. Pour parvenir à ses fins, il conte sur sa secrétaire, aux appâts soulignés. Un seul chapitre, et trois personnages féminins tous réduits à leur unique capacité (ou incapacité) à exciter la gent masculine...

Cette hyper-sexualisation sous-tend une partie du roman, dont les personnages sont pour la plupart frustrés du tournant désolant qu'ont pris leurs vies. La narration se fait en alternant les points de vue de Roger, le gamin qui se réfugie dans son imaginaire, sa mère Aurélia, en pleine dérive dans le cybermonde, Henri, l'homme qui les héberge tous les deux, Sophie, une vieille scientifique effarée ce qu'est devenue la société dans laquelle elle vit, Curtis, le si séduisant commercial de Globantis, et enfin son fantasme, une cinquantenaire travaillant à la municipalité et tentant de s'opposer à ce que la métaquine soit distribuée dans les écoles.

Ces sauts fréquents d'un personnage à l'autre aident à rendre la lecture malaisée, sentiment renforcé par l'avalanche de termes très scientifiques qui renforcent l'impression d'un monde échappant à tout contrôle de la part de ceux qui le peuplent. Si l'intrigue recèle un gros potentiel, on avance difficilement et on parvient au terme des cinq cent pages avec une impression d'avoir un peu tourné en rond. Je lirai sûrement le second tome par curiosité, mais ce diptyque pourtant prometteur ne figurera pas parmi mes lectures préférées.
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J'ai pu découvrir ce roman d'anticipation grâce au forum Mort-Sure que je remercie. Mais si le résumé me semblait prometteur et abordait des sujets qui m'intéressent beaucoup, j'ai malheureusement eu beaucoup de mal avec ce livre.

Ce livre a réussi à me perdre dès le début. L'histoire est vue à travers différents protagonistes et chaque chapitre nous permet de nous plonger dans le point de vue d'un de ces personnages. J'ai cependant trouvé le principe très mal amené car vraiment trop confus. On met un temps fou à comprendre les liens qu'il y a entre chaque personnage et je n'ai vraiment pas apprécié le récit à la première personne qui est absolument ennuyeux et lourd.

Tout le problème réside cependant dans l'aspect dénonciation de notre société que s'efforce de mettre en avant ce livre. Ce n'est au final pas seulement l'industrie pharmaceutique qu'il dénonce, mais aussi les médias numériques qui nous font, déjà aujourd'hui, perdre la notion du réel. Et le problème c'est qu'il n'y a vraiment que ça dans le livre. L'histoire n'avance pas et est franchement reléguée au second plan, la faute aux personnages qui ressassent beaucoup trop leurs pensées et avis sur tous ces horribles aspects de la société. J'ai vraiment trouvé l'aspect dénonciation raté car franchement lourd.

Alors, bien sur, il y a quand même un certain intérêt à suivre tous ces personnages car ils englobent vraiment chaque perspective, chaque parti de ce que l'auteur essaye de dénoncer. On peut ainsi suivre les initiateurs du projet publicitaire pharmaceutique autour de la Métaquine mais aussi ses réfractaires, en passant par ceux qui sont directement touchés comme Régis et sa famille. J'ai aussi vraiment apprécié les transitions entre chaque chapitre et donc chaque protagoniste : l'auteur reprend la dernière phrase du chapitre pour commencer le nouveau. Une petite touche de style vraiment sympathique.

Et au final, ce premier tome s'avère tout simplement introductif. La lutte contre la Métaquine ne s'engage et s'organise vraiment qu'à partir des dernières pages. On ne fait que subir un long avant-propos sur la Métaquine qui n'est pas une substance si compliquée que ça, et sur cette vie virtuelle à laquelle s'est abandonnée la maman de Régis qui, elle, est exprimée d'une façon si abstraite qu'elle en devient incompréhensible. Je ne parle même pas du monde que s'est inventé Régis et qui le coupe d'une toute autre façon de la réalité.

Avec les romans d'anticipation, c'est souvent soit très bon, soit très mauvais. Pour moi, Métaquine est a ranger dans la deuxième catégorie. Je n'ai vraiment pas réussi à comprendre où voulait nous mener l'auteur, j'ai trouvé sa dénonciation de la société vraiment lourde et son récit franchement ennuyeux.
Lien : http://bookshowl.blogspot.fr..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Voici donc, du mensonge, les quatre vérités :
Tout est bon pour faire vendre.
Pas de pouvoir sans parjure.
Le fantasme règne sans mesure.
L'audimat construit le monde.
Observons bien ces principes, comment ils s'imbriquent et s'entraînent à la manière d'une horloge bien remontée ; remarquons à quel point chacune de ses règles est corollaire des trois autres.
Ne dit-on pas que cet homme politique mérite suffrage parce qu'il «sait se vendre» ? Que son programme est «sexy» ? Que sa présence à «l'avant-scène» ou «sous les projecteurs de l'actualité» est un gage de sa valeur ?
Ce ne sont pas d'innocents glissements de langage, un voisinage de mots fortuits consacré par l'habitude. Ces formules expriment une réelle et logique interdépendance. Pour vous en convaincre, je fais tourner l'engrenage encore une fois : les fantasmes – de sexe comme de pouvoir – surabondent dans la publicité ; publicité dont les recettes s'appliquent à merveille aux discours politiques ; discours qui pour séduire ne retiennent de l'actualité que le bouillonnement superficiel, comme les médias ; médias tenant le journal assidu des outrances sexuelles et des violences universelles.
Retour à la pléthore des fantasmes. La boucle est fermée, la machine repart pour un tour.
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Tu ferais mieux d'annoncer les choses crûment : un cerveau dans le cirage n'est plus capable d'innover. Pour cela, il faut lever le nez de son ouvrage, laisser planer son humeur, libérer son imagination. Or que fait la Métaquine ? Elle remplit les collèges de bons élèves dressés à respecter les consignes et à digérer les encyclopédies. Sur un tracé balisé, rien à redire, c'est la drogue des recordmen. Mais pour ce qui est de découvrir, d'avancer des idées inédites, que pouic ! Nos jolies capsules nous coupent les couilles.
D'où leur succès universel. De quoi le monde a besoin sinon d’écoliers disciplinés, de travailleurs assidus, de consommateurs sans fantaisie ? Je comprends ton enthousiasme, Yvon. Mais sommes-nous, toi et moi, obligés d'avaler la potion servie à la clientèle ? Voulons-nous vraiment nous retrouver avec les même œillères ? Larges, inamovibles, fixées avec de longues vis qui nous traversent le crâne ? Il faut bien un ou deux bergers au troupeau. Que deviendront les masses stupéfiées si personne n'est là pour leur inventer des buts et des besoins ?
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Il ne manque pas d'énergie ce petit, c'est vrai. Mais je le trouve pâle, maigrichon, mal dans son corps. Et terriblement inquiet, par-dessus le marché. C'est pas une vie qu'on lui fait mener, à ce môme. Sans affection ni carottes crues, on n'avance pas loin dans l'existence. Ou alors on devient indifférent à tout, on survit de rage et d'ignorance. L’abrutissement parental, le désert des sentiments, les brimades scolaires, une alimentation frelatée. Que reste-t-il de liberté à exploiter quand on tire coup sur coup autant de mauvaises cartes ? Sans compter les menaces qui le guettent à plus large échelle. La pression du marché, le formatage des esprits, la technologie envahissante. La pollution le climat détraqué la drogue l’inculture.
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Le gosse est un surdoué inapte à la normalisation scolaire qui passe son temps sur les blogs pour autodidactes en culottes courtes. Physique, zoologie, médecine, il avale tout. Depuis qu'il a appris quel métier j'ai exercé, il me tient pour une consœur, quoique terriblement lente à la détente. Dans sa conception, les savants dignes de ce nom sont des inventeurs à la Tournesol, experts en toutes matières. J'ai essayé de lui décrire à quelles disciplines me cantonnent mes titres universitaires. Mais Régis n'a cure des cloisonnements académiques. A ses yeux, je reste LA scientifique de service. Donc nécessairement au fait du spectre complet des connaissances humaines.
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Incipit

Car le monde est mensonge. Mensonge des slogans, des spots, des hoax, des arômes artificiels, des fragrances qui masquent nos sueurs animales, des faux seins, des collections d'amis virtuels, du vernis de civilité sprayé sur nos bas instincts. Mensonge des habitudes formatées on line, des opinions prémâchées, des vogues médiatiques, des pilules anti-âge, des rumeurs people. Mensonge à lire et à inhaler, à dissoudre dans l'eau de rose, à étaler en tartines sur les chairs bourrelées. Mensonge contre le blues ou l'haleine fétide, mensonge en kit voxelisé, en e-roman, en reality-shows. Mensonge pour endormir les enfants, rencontrer l'avatar sœur, lisser l'ego et vidanger les gonades.
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Videos de François Rouiller (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François Rouiller
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COFFRET LITTERATURE DETENTE (72,90€) : - Un petit coup de jeune, Thierry Bizot, Seuil - Loin, Alexis Michalik, Albin-Michel - La mémoire des vignes, Ann Mah, Cherche-midi
COFFRET POLAR (71,90€) : - L'attaque du Calcutta-Darjeeling, Air Mukherjee, Liana Levi - L'Héritage Davenall, Robert Goddard, Sonatine - Ristretto, Bertrand Puard, Fleuve Noir
COFFRET HISTORIQUE (68,90€) : - La débâcle, Romain Slocombe, Robert Laffont - Marx dans le jardin de Darwin, Ilona Jerger, Editions de Fallois - Le bal des folles, Victoria Mas, Albin Michel
COFFRET LITTERATURE FRANÇAISE POCHE (30,70€) : - La petite danseuse de quatorze ans , Camille Laurens, Folio - Vie de David Hockney, Catherine Cusser, Folio - Chien-loup, Serge Joncour, J'ai lu
COFFRET LITTERATURE ETRANGERE POCHE (35€) : - Je m'appelle Lucy Barton, Elizabeth Strout, Livre de Poche - L'enfant du Danube, Janos Szekely, Folio - Le grand Elysium hôtel, Timothy Findley, 10/18
COFFRET LITTERATURE DETENTE POCHE (34,80€) : - La mandoline du capitaine Corelli, Louis de Bernières, Folio - La chorale des dames de Chilbury, Jennifer Ryan, Le Livre de poche - Un élément perturbateur, Olivier Chantraine, Folio
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