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sur 220 notes
Je remercie Jean-Louis Roujean pour l'envoi de son premier roman.
Publié aux éditions Librinova en cette année 2020, » le Morpho bleu « est le premier thriller de l'auteur Jean-Louis Roujean.
Né près de Toulouse en novembre 1963, Jean-Louis Roujean est chercheur CNRS et spécialiste des études de l'environnement par satellite. Après avoir travaillé pendant vingt-cinq ans à Météo France, il a rejoint récemment un laboratoire du CNES.

Chicago – Etat de l'Illinois – 2 mars 2031. Azor Streyes, inspecteur de police à Springfield, assiste à un vernissage organisé par son meilleur ami Tom Harding, marchand d'art. Quelques heures plus tard, au beau milieu de la nuit, il est réveillé par un appel du central.
p. 19 : » Lundi 3 mars 2031, découverte d'un corps à l'aube. le corps d'une femme, nu, recroquevillé et congelé. Un corps déposé sur le banc d'un jardin d'enfants dans un quartier résidentiel de Springfield. «
Divorcé depuis deux ans, Azor est libre de consacré l'essentiel de son temps à cette enquête. D'autant que d'autres corps de jeunes femmes sont découverts, mortes semble-t-il dans des circonstances semblables, mais dans des lieux éloignés. Leur identification est complexe. Mais un point commun relie toutes les victimes.
p. 109 : » Hasard ou pas, le cou de chacune des six victimes comporte un tatouage représentant un papillon. «
Des tableaux, un concours de sculpture sur glace, symbolique… plusieurs éléments convergent vers ces crimes. le constat est sans appel. Son ami Tom y est mêlé, de près ou de loin… se justifiant de la nécessité de l'art dans l'évolution du monde.
p. 87 : » – L'art, Azor. La puissance de l'art. Les personnes qui veulent refaire le monde pensent qu'i est préférable de s'appuyer sur les forces existantes pour corriger une situation problématique. Il fallait créer un mouvement de grande ampleur dans lequel toutes les composantes de la société pourraient se retrouver. Rien n'interdit à un artiste d'être le porte-parole d'un changement revendiqué. Même si l'art est avant tout destiné à la contemplation plutôt qu'à l'action, il peut jouer un rôle dans l'accompagnement du changement. «
Sillonnant le pays, l'inspecteur Azor ira de rebondissements en rebondissements, et sollicitera ses homologues dans les divers états concernés. Finalement, il s'interrogera sur l'implication de ses proches. L'inspecteur utilisera tous les moyens technologiques possibles pour découvrir le lien entre ces victimes, quitte à enfreindre quelques règles…
p. 164 : » Il y avait un lien évident entre tous ces crimes, à la fois dans leur temporalité et dans le mode opératoire. Nous étions devant un puzzle dont les motifs étaient semblables, mais cependant dispersés aux quatre coins. «
Ce thriller dystopique est haletant, un bon page-turner ! J'ai apprécié d'y retrouver l'art, le jazz, les technologies et la notion de réchauffement climatique dans un même ouvrage. Présenté ainsi, cela peut paraître confus, or il n'en est rien. Tout est méticuleusement construit. Il est évident que l'auteur s'est inspiré à la fois de ses voyages et de ses compétences professionnelles scientifiques. le mélange donne une trame intéressante et confère un relief à l'intrigue. Quelques petits bémols cependant pour ma part : en premier lieu je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal, trop nonchalant à mon goût, je n'ai pu éprouver d'empathie. D'autre part, il y a trop de longueurs. Certains paragraphes se perdent en détails et en redondances. En bref, ce n'est pas un coup de coeur mais un début prometteur.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Je remercie énormément Jean-Louis Roujean pour l'envoi, en service presse, de son roman : le morpho bleu.
Avril 2031. Quand le corps nu et congelé de Michelle Coltrane est découvert au petit matin à Springfield dans l'État de l'Illinois, l'inspecteur Azor Streyes est bien loin de se douter qu'il a mis le doigt dans un engrenage infernal.
Finalement, six corps nus congelés de jeunes femmes vont jalonner la mythique route 66, de Chicago à Los Angeles.
Leur point commun ? Un papillon morpho bleu tatoué dans leur cou.
Azor Streyes sera amené à enquêter à travers les Etats-Unis, entraînant le lecteur dans ses découvertes...
Le morpho bleu est un bon thriller, que j'ai pris plaisir à découvrir.
L'auteur nous emmène dans un futur proche, en 2031. Des corps de femmes nues et congelées sont découvertes le long de la route 66. Ce n'est pas banal, n'est ce pas ? Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises !
En compagnie d'Azor et de son coéquipier, nous suivons cette fameuse route, à la recherche de la vérité. Qui a fait ça ? Pourquoi des corps congelés ? Les victimes ont un signe distinctif : un morpho bleu tatoué dans le cou. Est ce que cela signifie quelque chose de particulier ?
Ce thriller m'a plu même si j'ai eu un peu de mal à apprécier Azor. Je n'ai pas accroché plus que ça avec sa personnalité, je l'ai trouvé froid même si cela ne m'a pas dérangé plus que ça. J'ai suivi ses réflexions, sa façon de faire, avec détachement ce qui ne m'a pas empêché de prendre plaisir à lire ce roman.
L'histoire est intéressante, c'est bien ficelé et je ne me suis pas ennuyée. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman. L'auteur aborde plusieurs thèmes, il mélange les univers ce qui est original et très intéressant.
Il y a un vrai travail de recherche pour ce roman, cela se sent.
Je n'avais pas deviné la finalité, il y a pas mal de suspense et c'est une bonne surprise.
Ma note : un très joli quatre étoiles :)
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L'inspecteur américain Azor Streyes démarre en 2031 une enquête pour meurtre qui se révélera très vite être une chasse à un tueur, avec six corps de jeunes femmes congelés déposés à différents endroits des États-Unis. le policier sillonnera son pays et remontera le fil de crimes élaborés et complexes, mêlant les codes, l'art, la technologie. Il s'interrogera sur l'implication de certains de ces proches.

La première moitié du récit est typiquement dans le genre policier, nous offrant une enquête pleine de rebondissements. La lecture est prenante grâce à des chapitres courts et un aspect page turner bénéfique dans ce style littéraire. Les personnages secondaires se multiplient, chacun apportant une brique aux investigations ainsi que des pistes inattendues. La seconde partie n'oublie pas l'enquête, mais nous entraîne sur un chemin surprenant où le réchauffement des océans et la montée des eaux menacent les côtes… Ne lisez pas ce roman si vous habitez en Floride, vous seriez angoissé ! L'auteur imbrique l'utilisation de l'art, de la biologie et de la plus haute technologie dans un jeu de piste tortueux avec une tonalité légèrement science-fiction.

Comme dans d'autres policiers, l'énigme avance parfois grâce à des confidences de personnages secondaires dont on se demande pourquoi ils ont mis tant de temps à parler. Alors qu'ils n'y sont pas contraints, d'autres protagonistes avouent à l'inspecteur des actes peu glorieux.

J'ai noté un défaut, peut-être parce ce que je commence à être sensibilisée à l'écriture pour mon propre projet de roman : j'ai trouvé la narration quelquefois maladroite, le texte aurait gagné à une relecture par un éditeur expérimenté qui se concentre sur les techniques d'écriture. Quelques dialogues mériteraient d'être réécrits, certains paragraphes auraient sans doute dû être supprimés, car ils alourdissent inutilement la lecture, tandis que d'autres ont une prose impersonnelle pour une narration en point de vue. C'est dommage, car une réécriture aurait conduit à un récit plus palpitant et plus abouti.

Heureusement, c'est sauvé par une histoire qui offre continuellement des surprises, c'est le genre de livre où vous avez du mal à arrêter et où vous avez toujours envie de lire le chapitre suivant. Ne vous méprenez donc pas : je reste contente d'avoir découvert ce premier roman qui est un policier dense, complexe, et parsemé dans sa seconde partie d'informations scientifiques intéressantes.

Je remercie NetGalley et les éditions Librinova pour l'envoi de ce livre, premier roman de l'auteur.
Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Le morpho bleu de Jean-Louis ROUJEAN
(Librinova – 2020)

Résumé : Avril 2031, Springfield, Etat de l'Illinois, un corps nu de femme, recroquevillé, congelé, est retrouvé sur un banc, à l'aube dans un jardin d'enfants ; l'enquête est confiée à l'inspecteur Azor Streyes. La même macabre découverte est faite à Tulsa, puis à Los Angeles, à Santa Fe et Flagstaff pour terminer par le corps démembré d'une sixième victime. L'enquête s'annonce ardue ; quel est le lien entre toutes ces jeunes femmes ? le papillon « morpho bleu » tatoué sur leur cou ? Leur patronyme (toutes portent le nom d'un célèbre musicien de Jazz) ? le lieu de leur découverte (le long de la route 66) ? Les pistes sont nombreuses, mais comment faire le lien avec les corps ? Et qui croire quand les soupçons pèsent sur tout le monde ? Tom Harding, son ami ? Sa collègue, Sandra ? Juliana, une idylle naissante ? Helen, la suspecte ?
Une enquête bien difficile pour Streyes et son équipe.

Mon avis : Un roman très prenant avec une narration à la première personne qui nous fait entrer rapidement dans le vif du sujet. Pas de doute, l'inspecteur Azor Streyes s'adresse au lecteur et le fait participer à l'enquête.
Ensemble on fait les constatations, on cherche les liens entre les victimes, on soumet des hypothèses. On a des soupçons et on pense avoir découvert le coupable ! Et bing ! Un rebondissement et il faut revoir toute la théorie !
Mais c'est captivant, on a le droit à du codage, de l'entomologie, de la cryogénisation, de la lévitation , et un thème récurent, le réchauffement climatique !
C'est intéressant, et pas d'inquiétude, à chaque sujet un peu scientifique abordé, Azor Streyes est comme nous, il ne comprend pas tout, alors tout est bien expliqué ; on s'y croirait.
Le style est alerte, on ne s'ennuie pas une minute. C'est agaçant de se prendre les pieds dans le tapis quand on pense avoir trouvé et puis on rebondit de suite sur la piste suivante ! Aucun temps mort, aucune longueur !
Les thèmes scientifiques ne sont pas poussés à l'extrême, pas besoin d'encyclopédie pour comprendre ; une lecture qui reste fluide, agréable et enrichissante que j'ai dévorée du début à la fin.
Des cadavres, du suspense, une enquête bien ficelée, vraiment un super roman.
Merci à Jean-Louis Roujean de m'avoir proposé son roman en service presse !

À lire les pieds dans l'eau avec un verre de Limoncello en dégustant un Tiramisu.

Instagram : @la_cath_a_strophes
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Un thriller dystopique qui m'a captivé dès les premières pages. On est immédiatement immergé dans l'intrigue glauque à souhait de cette enquête conduite par l'inspecteur Azor Treyes.
Des cadavres de femmes congelées, des tatouages de papillons, des jazzmans célèbres et de nombreuses autres pistes vont mener notre policier chevronné aux coupables de ces crimes atroces. Doutes, suspicions et énigmes vont jalonner ce récit palpitant et mené de main de maître par Jean-Louis Roujean
Les personnages de ce roman sont variés, bien campés, même si, pour ma part, il manquait un soupçon d'émotions dans les relations entre les protagonistes.
On sent que l'auteur a fait un gros travail de recherche tant au niveau de la géographie des lieux que sur l'aspect scientifique, ce qui renforce d'autant plus la crédibilité du récit. Beaucoup de thèmes sont abordés dans cette histoire, notamment l'écologie qui y tient une place prépondérante.
En conclusion, je recommande vivement cette enquête pleine de suspens, de rebondissements, sur une trame parfaitement articulée.

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Sincèrement désolée mais j'abandonne.
Je n'arrive absolument pas à rentrer dans l'histoire. Je trouve cela confus. Certains personnages comme les deux jumelles me sont insupportables. Azor, le personnage principal semble n' éprouver aucun sentiment et du coup je suis totalement insensible aux faits racontés. J'ai essayé à deux reprises de me plonger dans cette histoire.... mais là j'abandonne à la page 211.
Je remercie l'auteur de m'avoir permis de découvrir ce premier roman par l'intermédiaire de Simplement Pro.
Suis allée voir quelques billets de mes comparses babeliotes et certains sont enchantés. J'en suis ravie et cela confirme à nouveau que "les goûts et les couleurs"...
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Ce roman m'a d'abord attirée par sa couverture magnifique aux tons de bleu et par un mot, morpho, que je ne connaissais pas; j'ai dû chercher sur Internet et ai découvert qu'il s'agit d'un papillon bleu originaire d'Amérique Centrale. J'apprenais quelque chose avant d'ouvrir le livre ce qui est très inhabituel.
Nous voilà projetés en 2031 aux États-Unis où 5 cadavres de jeunes filles nues et congelées et un cadavre découpé en 6 morceaux sont retrouvés en l'espace de quelques jours, le long de la mythique route 66. Leurs traits congelés sont presque identiques ainsi que ceux, une fois décongelés. Elles portent toutes un morpho bleu tatoué à la base du cou et sont très maigres. L'enquête est confiée à l'inspecteur de police Azor Streyes de Springfield, aidé par la police de chaque État concerné.
Le prologue, dont la signification ne s'éclairera qu'à la fin, est glaçant et incompréhensible; on est saisis, appâtés et on n'a qu'une envie, se jeter dans le roman au plus vite. Très ingénieux.
Ce thriller sort des sentiers battus en ce qu'il est dystopique tout en ne nous projetant pas dans un futur totalement inconnu, qu'il mêle meurtres, art, dérèglement climatique de façon très originale. le rythme est soutenu avec des chapitres courts. le suspense est maintenu tout au long du roman et même si le final m'a laissée sur ma faim, tous les éléments distillés au cours du thriller, s'emboîtent logiquement à la fin et le tableau s'éclaire alors.
Cependant, nous sommes brinquebalés sans cesse, sans ménagement, d'un État à l'autre, les personnages sont pléthoriques et il est difficile de s'y retrouver. Des longueurs auraient pu être évitées (par exemple le week-end que passent Azor et sa compagne dans le Wisconsin) qui n'apporte rien à l'intrigue.
J'ai eu plaisir à lire ce thriller, qui m'a sortie de ma zone de confort et m'a fait découvrir un nouvel auteur que je remercie pour m'avoir fait confiance en me confiant ce premier roman en SP.
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Quand j'ai commencé ce livre j'ai été tout d'abord un peu dérangée par le style de la narration. Ça ne me semblait pas très naturel. Et puis, après plusieurs chapitres, je me suis rendu compte que ce style me faisait penser aux films noirs avec des détectives dans le Chicago des années 20. Vous savez ces films où le détective privé raconte l'histoire en voix off. Une fois que je me suis rendu compte de cela, j'ai eu plus de facilité à lire, même si j'ai continué à trouver un certain manque de naturel, notamment dans les dialogues.
J'ai eu un peu de mal avec le personnage principal. Je n'ai pas réussi à m'attacher à lui, d'autant plus qu'il semble agir sans aucune barrière, se déplaçant d'un état à l'autre pour son enquête sans que se pose jamais de problèmes de juridiction. le fait que des corps avec un mode opératoire semblable aient été découvert dans plusieurs états et que les fédéraux n'aient aucun rôle dans l'histoire est aussi assez peu crédible. Peut-être qu'il aurait fallu qu'Azor soit agent fédéral plutôt que simple flic pour justifier ses déplacements incessants (j'en ai fini par oublier où était exactement sa juridiction au final !). C'est un personnage que j'ai trouvé assez antipathique, un peu hautain, du genre à dire à son subordonné qu'il se fout qu'il soit en famille quand il a besoin de lui, mais qui passe la nuit avec une call girl quand il est en déplacement professionnel ou qui interroge des suspects en barbotant dans une piscine.
Une de ses réflexions m'a un peu hérissée. Alors qu'un membre de son équipe signale l'organisation parfaite d'une université par rapport à l'organisation administrative dans la police, il se dit : « Je n'aimais pas entendre des critiques sur mon institution, surtout venant d'une personne que celle-ci faisait vivre ».

Donc sous prétexte qu'on bosse quelque part, et qu'on nous paye un salaire, que ce soit une entreprise ou une institution publique, on ne doit surtout pas pointer les dysfonctionnements ! Heureusement que tout le monde n'a pas cette mentalité, sinon on bosserait encore 16h par jour et la sécurité serait le cadet des soucis des patrons !
Bref, vous l'aurez compris, ça a été dur d'avoir de l'empathie pour ce type et d'avoir envie de le voir aboutir dans son enquête.
Le problème est qu'on n'a pas plus d'empathie pour les victimes puisqu'on ne sait pas grand-chose d'elles, qu'il n'y a pas d'interactions avec leurs familles ou leurs amis.
Quant aux différents suspects, difficile de s'intéresser à eux, pour les mêmes raisons que les victimes : Azor parle beaucoup d'eux, peu avec eux. Et pour ceux avec qui il échange, on a l'impression que ces personnes dirigent l'interrogatoire avec à plusieurs reprises des phrases de type : j'ai encore des choses à dire, mais pas ici, pas maintenant, plus tard… bref, encore une fois peu crédible.
C'est dommage, car le rythme est assez enlevé grâce à des chapitres courts et à de multiples rebondissements. L'enquête entraine vite Azor au sein d'une véritable conspiration sur fond de catastrophe climatique annoncée et sur la manipulation génétique d'animaux en apparence inoffensifs.
En allégeant certaines descriptions, certains dialogues, inutilement détaillés, et qui alourdissent ainsi la lecture, on peut faire abstraction du style un peu mécanique. Et sans doute que si j'avais été une lectrice moins assidue de thrillers, j'aurais moins tiqué sur certaines actions qui sont, à mon sens, très peu crédibles.
Je pense que ce roman plaira sans doute à ceux intéressés par les romans d'anticipation (pour tout le côté scientifique de la cryogénisation et du réchauffement climatique) et à ceux qui ne lisent pas beaucoup de thriller ou qui aiment les thrillers qui sortent des sentiers battus.
Pour moi, sans être passé totalement à côté de cette histoire, elle ne me laissera pas un souvenir impérissable.
C'était une bonne lecture, mais sans plus.
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♠ « le morpho bleu » - Jean-Louis Roujean

Peu de temps après mon inscription sur Simplement Pro, j'ai été approchée par l'auteur français au sujet de son premier roman. Fortement attirée par son résumé et sa superbe couverture, j'ai fait en sorte de trouver un petit créneau dans mon planning pour me consacrer à ce livre. Je remercie d'ailleurs encore une fois Jean-Louis Roujean pour l'envoi de ce service presse et nos échanges si agréables.
Quand six corps sont découverts congelés sur des bancs, dans des villes longeant la mythique route 66, les polices de plusieurs États se retrouvent sur le pied de guerre. C'est l'inspecteur de police Azor Streyes, rattaché au FBI de Springfield, qui prend la direction de l'enquête. Celui-ci remarque rapidement des éléments troublants : deux des cadavres, pourtant très éloignés géographiquement, semblent avoir été signalés par la même personne, alors que les visages des victimes semblent parfaitement identiques. Comment est-ce possible ? Michelle Coltrane serait-elle morte plusieurs fois ?
ATTENTION SPOILER :
J'ai beaucoup apprécié l'utilisation de l'italique pour marquer des événements non vécus par le narrateur, en l'occurrence Azor, ou passés. de plus, les multiples voyages du policier m'ont permis de découvrir des États aux caractéristiques parfois bien éloignées.
En revanche, ce roman montre de nombreuses failles. Déjà, je n'ai pas accroché au style de narration des premiers chapitres : trop décousu, j'ai dû relire plusieurs passages pour en comprendre le sens. de plus, les thèmes abordés se multiplient et embrouillent le lecteur très facilement. Je ne suis pas sûre d'avoir compris le mobile des meurtres ni démasqué leurs exécutants. En outre, la fin m'a paru trop expéditive pour une histoire si complexe. Beaucoup d'interrogations restent sans réponse. Enfin, le comportement des personnages m'a parfois semblé totalement incohérent, ce qui m'a empêchée de m'y attacher ou de ressentir de l'empathie à leur égard.
Malheureusement, je suis totalement passée à côté de ce roman. Il contient de très bonnes idées mais le tout demeure trop fouillis et peu cohérent. Je suis cependant certaine que d'autres lecteurs y trouveront leur compte. Je vous invite dès lors à vous faire votre propre avis de ce thriller !

Pour plus d'informations et de chroniques :

Lien : https://www.shanaslibrary.co..
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Six victimes, six papillons bleus tatoués sur le cou des victimes. Quel est le lien? Et ce n'est pas n'importe quel papillon qui fut choisi, c'est nul autre que le morpho bleu. Un papillon si magnifique! Et pourquoi avoir laissé les victimes congelées sur des bancs? Tant de questions que se pose le lecteur, mais surtout l'inspecteur du FBI qui est responsable d'enquêter sur ces meurtres.

Tout au long de ma lecture, je me sentais prise dans un brouillard incroyable. Il y a tellement de possibles coupables, qu'il est difficile de démêler le tout. L'auteur sait assurément comment tisser sa toile pour nous prendre dans ses filets. Une fois le livre commencé, difficile de le quitter. Je me suis laissée prendre au jeu de découvrir l'assassin.

Quel drôle de personnage que cet inspecteur! Il est déterminé à trouver le (la, les) coupable de ces meurtres, mais est-il obligé d'avoir une aventure avec l'une des femmes suspectée? Toujours est-il que j'ai eu quelque peu de difficulté à adhérer à sa personnalité. Il y a un petit quelque chose qui m'a empêchée de succomber à son charme.

J'ai bien apprécié le petit côté science-fiction qui est présent au sein de l'intrigue. Cela fait différent des romans policiers que j'ai l'habitude de lire. Et c'est tellement bien intégré qu'on y croit.

Finalement, je suis agréablement surprise par ce roman autoédité. Je ne m'attendais pas à y prendre autant de plaisir. Ce fut une enquête policière vraiment captivante et qui nous tient en haleine. Dommage que je n'ai pu adhérer au protagoniste de ce roman. Cela ne m'empêchera pas de lire le prochain roman de cet auteur!

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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