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Critique de Nat_85


Je remercie Jean-Louis Roujean pour l'envoi de son premier roman.
Publié aux éditions Librinova en cette année 2020, » le Morpho bleu « est le premier thriller de l'auteur Jean-Louis Roujean.
Né près de Toulouse en novembre 1963, Jean-Louis Roujean est chercheur CNRS et spécialiste des études de l'environnement par satellite. Après avoir travaillé pendant vingt-cinq ans à Météo France, il a rejoint récemment un laboratoire du CNES.

Chicago – Etat de l'Illinois – 2 mars 2031. Azor Streyes, inspecteur de police à Springfield, assiste à un vernissage organisé par son meilleur ami Tom Harding, marchand d'art. Quelques heures plus tard, au beau milieu de la nuit, il est réveillé par un appel du central.
p. 19 : » Lundi 3 mars 2031, découverte d'un corps à l'aube. le corps d'une femme, nu, recroquevillé et congelé. Un corps déposé sur le banc d'un jardin d'enfants dans un quartier résidentiel de Springfield. «
Divorcé depuis deux ans, Azor est libre de consacré l'essentiel de son temps à cette enquête. D'autant que d'autres corps de jeunes femmes sont découverts, mortes semble-t-il dans des circonstances semblables, mais dans des lieux éloignés. Leur identification est complexe. Mais un point commun relie toutes les victimes.
p. 109 : » Hasard ou pas, le cou de chacune des six victimes comporte un tatouage représentant un papillon. «
Des tableaux, un concours de sculpture sur glace, symbolique… plusieurs éléments convergent vers ces crimes. le constat est sans appel. Son ami Tom y est mêlé, de près ou de loin… se justifiant de la nécessité de l'art dans l'évolution du monde.
p. 87 : » – L'art, Azor. La puissance de l'art. Les personnes qui veulent refaire le monde pensent qu'i est préférable de s'appuyer sur les forces existantes pour corriger une situation problématique. Il fallait créer un mouvement de grande ampleur dans lequel toutes les composantes de la société pourraient se retrouver. Rien n'interdit à un artiste d'être le porte-parole d'un changement revendiqué. Même si l'art est avant tout destiné à la contemplation plutôt qu'à l'action, il peut jouer un rôle dans l'accompagnement du changement. «
Sillonnant le pays, l'inspecteur Azor ira de rebondissements en rebondissements, et sollicitera ses homologues dans les divers états concernés. Finalement, il s'interrogera sur l'implication de ses proches. L'inspecteur utilisera tous les moyens technologiques possibles pour découvrir le lien entre ces victimes, quitte à enfreindre quelques règles…
p. 164 : » Il y avait un lien évident entre tous ces crimes, à la fois dans leur temporalité et dans le mode opératoire. Nous étions devant un puzzle dont les motifs étaient semblables, mais cependant dispersés aux quatre coins. «
Ce thriller dystopique est haletant, un bon page-turner ! J'ai apprécié d'y retrouver l'art, le jazz, les technologies et la notion de réchauffement climatique dans un même ouvrage. Présenté ainsi, cela peut paraître confus, or il n'en est rien. Tout est méticuleusement construit. Il est évident que l'auteur s'est inspiré à la fois de ses voyages et de ses compétences professionnelles scientifiques. le mélange donne une trame intéressante et confère un relief à l'intrigue. Quelques petits bémols cependant pour ma part : en premier lieu je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal, trop nonchalant à mon goût, je n'ai pu éprouver d'empathie. D'autre part, il y a trop de longueurs. Certains paragraphes se perdent en détails et en redondances. En bref, ce n'est pas un coup de coeur mais un début prometteur.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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