« Moi, je rêve d’un lapin nain rikiki, depuis que je suis tout petit. Un lapin gros comme une pomme, pas plus, que je pourrais cacher dans ma poche pour aller faire du bicloune avec les copains. Un lapin nain mini, pas plus gros qu’un kiwi qui pourrait dormir sous mon oreiller et chanter du blues pour me bercer. Un lapin tellement super que même le père Noël voudrait l’adopter. »
« Pendant que je pleurais, j’ai senti Patate venir se coller contre moi. Il ne faisait rien, il était juste là, il était tout chaud et vraiment doux, ses moustaches m’ont chatouillé le nez, ça m’a aidé à arrêter de pleurer »
Tu vois, ma colère c’est comme une tempête, ça gronde, ça explose et puis ça s’en va.
« Patate, lui, n’était peut-être pas beau, mais c’était un rigolo, un joyeux poteau. »
Pendant que je pleurais j’ai senti Patate venir se coller tout contre moi. Il ne faisait rien, il était juste là. Il était tout chaud et vraiment doux, ses moustaches m’ont chatouillé le nez, ça m’a aidé à arrêter de pleurer.
J’ai posé le carton dans un coin, j’ai dit plein de gros mots, j’en ai même inventés.
Ca n’a rien changé du tout mais ça m’a soulagé, un peu.
Ma colère c’est quand je voudrais être grand et que je me sens petit.
Ma colère ça me fait pleurer fort, après ça passe.