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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai la babbelas à cause de la soirée avec le braai* où j'ai rencontré bien sûr des boere* mais aussi de drôles de bergies*, de skollies* et de dronkgars* accompagnés de impimpis* au milieu de tous ces laanies* venus pour me voir !
Ce besoin de truffer le texte de vocabulaire afrikaan, zoulou ou xhosa.... ça devient vite énervant ( * le renvoi au lexique de la fin du volume est indispensable mais c'est vite insupportable de devoir le consulter très très souvent !)
Le roman a été écrit en anglais, puis traduit en français ..... le besoin de faire authentique devient très vite agaçant surtout que cela ralentit la compréhension du texte sans lui apporter de charme supplémentaire.
Toutefois, j'ai tout de même trouvé une définition manquante :
Le fynbos ou finbos est une formation végétale naturelle caractéristique du sud de l'Afrique du Sud, limité à une mince zone côtière et montagneuse. En afrikaans, fynbos signifie « buisson fin » ou « bush ».
Nous voici rendu en Afrique de sud donc, au Cap plus précisément , cela a son importance car les distances sont importantes dans ce pays 1397,5 km en empruntant la n1 sépare le Cap de Johannesburg !
Ce drôle de pays qui veut sensibiliser les habitants à l'écologie, une heure pour la planète, l'heure où on éteint tout pour tout rallumer une heure plus tard, sans pour autant modifier son mode de vie !
Ce drôle de pays où on se mobilise pour sauver le crapaud léopard ! Sa survie pour permettre sa reproduction est des plus importantes, plus que celles des noirs même peut être !
Drôle de pays !
La description des lieux, des personnages, de leurs relations les uns avec les autres, fait la place belle à la ségrégation, les restes d'une Histoire sanglante dont les blessures sont loin d'être refermées.
Une anecdote en passant, je m'aperçois en écoutant une radio locale que l'on peut entendre André Rieu, ce mec il passe à la radio là bas incroyable non ?
Drôle de livre, certes, c'est bien fait, l'intrigue tient la route, l'écriture est agréable mais il manque un petit quelque chose, un attachement aux personnages, peut être !
Je n'avais pas lu le premier roman de cette écrivaine "les enfants du cap", je ne ferai pas d'excursion dans le passé de Persy pas plus enthousiaste que ça, et je ne crois pas que j'irai jouer les curieuses pour la suite de ses aventures.
La nouvelle reine du polar sud africain ne m'a pas conquise. Mes références en la matière resteront donc André Brink et J.M Coetzee pour l'essentiel et éventuellement Deon Meyer avec une mention spéciale pour Caryl Férey avec "zulu".
Merci à babelio et aux éditions Albin Michel pour cette découverte.
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Noir et blanc.
C'est sur cette dichotomie de couleur qu'a voulu se construire un pays, l'Afrique du Sud.
D'un côté le noir ghettoïsé, foulé du pied, exclu. de l'autre le blanc, surprotégé, hissé en dominateur.
Ce mur de séparation chimérique, cette image au trait, ne pouvait que se fissurer, se désagréger, pour faire émerger toute la gamme des teintes de gris : le métissage, la corruption, le brassage des langues, la violence, l'inattendu, la trahison, l'espoir.
C'est à cette exploration des nuances que nous convie Michèle Rowe, dans ce polar social, comme un voyage dans le yin et le yang. Une découverte des faces sombres ou lumineuses d'un pays, d'une ville, de personnages.
Si le procédé est classique (disparitions, enquête, personnages fracturés), la toile de fond se veut plus originale, avec un traitement soigneux des protagonistes et des lieux.
Un polar intéressant, violent à bien des égards, riche et dépaysant, qui fait le job, mais somme toute assez conventionnel.
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Révélée par Les Enfants du Cap (2016), premier polar primé et prometteur bien qu'inabouti, Michèle Rowe marche sur les traces de Deon Meyer et à travers ses romans décrit les travers de la société sud-africaine post-apartheid. Ses héroïnes, une jeune policière métisse et une psychologue blanche quinquagénaire, sont confrontées aux dysfonctionnements quotidiens du monde qui les entoure (corruption, affairisme, délinquance, drogue, inégalités). le portrait de ces deux personnages et de leurs tracas sont le point fort de ce roman. L'intrigue qui était le point faible du précédent livre de Michèle Rowe est cette fois rondement menée et tient la route jusqu'à son terme. L'auteur y ajoute une seconde histoire qui concerne le passé de Percy Jonas (elle recherche sa mère qui l'a abandonnée quand elle était enfant) et nous réserve un rebondissement final imprévisible, dont on devrait entendre parler dans un prochain livre.
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