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sur 8025 notes
Harry Potter.
Une saga épique, au souffle incroyable, à l'auteur magnifique, aux personnages profonds, à l'intrigue palpitante, à l'humour décapant, à l'écriture déliée, aux perspectives immenses ; une saga lue et relue, aimée, admirée, respectée... bref une légende bon sang ! Un objet qui brille dans le noir, qui a fait rêver des milliers d'enfants, qui a fait vibrer une génération !
Harry Potter.
Et voilà ce qu'on en fait. Un objet de vente. Un autre rouage dans le business. Bon sang, quelle déception. J'étais tellement heureuse, intriguée, j'étais prête à me laisser emporter à nouveau, ça y était, j'étais là, il fallait juste... il fallait juste s'y attendre. S'attendre à ça : une fan fiction grotesque. Des personnages bafoués, une intrigue qui n'a pas de sens, un coup de poignard dans le dos.
Certains auront peut-être apprécié. Sur scène, ça doit être grandiose, bon voilà.
Bof. Moi ce que j'en dis, c'est POURQUOOOOOI ?? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ??? On a été sages ! On a été fidèles ! Pourquoi cette trahison, Rowling ?
Bien sûr, je vais m'expliquer. Ça sera court (attention, spoilers éventuels).

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Préparez-vous à être déçus.


Nous avons fait un bond dans l'avenir. (Ou pas si l'on prend en compte l'épilogue des reliques de la mort). Albus Séverus, fils de H. Potter et Ginny Weasley s'apprête à prendre le poudlard express et fait la rencontre de Scorpius Malefoy, fils de Drago.
Albus et Harry ont de gros problèmes relationnels et on dirait que Harry n'a rien appris de ses tribulations vu la façon dont il se comporte avec son fils.
A base de retourneur de temps, les aventures d'Albus et de Scorpio, jeunes incompris avec des parents à la ramasse.


Même si désormais tout le monde est au courant, il est bon de rappeler que ce n'est pas un livre mais le texte intégral d'une pièce de théâtre. 352 pages en broché pour 21 euros ça pique un peu les yeux pour 3 petites heures de lecture. Mais bon, passage obligé pour qui a lu tous les romans de la saga.


Plus de 100 pages déjà lues et je m'ennuie comme un rat mort. Le format ne se prête pas à l'immersion dans l'univers magique de Rowling. Descriptions minimalistes (normal, elle sont remplacées par le visuel de la pièce, mais nous ne l'avons pas nous). Dialogues lapidaires, sans saveurs, intrigue inexistante.
Mais que diable allait-il faire dans cette galère (acte II scène 7).
Tiens pour tous les collégiens. Il devrait être interdit de lire une pièce de théâtre sans avoir auparavant VU la pièce en VRAI.


Sur l'intrigue proprement dite : Le retourneur de temps. Pourquoi ce malaise persistant, qui refuse de me quitter tout au long de ma lecture ? Je ne suis pas mauvais pourtant, en univers parallèles, réalités alternatives, uchronie et autres torsions de l'espace-temps ?
Et tout d'un coup, Eurêka, lors de sa première présentation, dans le prisonnier d'Azkaban, l'objet ne change rien à l'histoire, il est déjà intégré (on ne s'en rend compte que plus tard). Et si ces objets existent et ne sont pas fondamentalement illégaux, (sinon pourquoi un directeur d'École en donnerait-il un à une élève, juste pour suivre plus de cours) ; Pourquoi personne ne s'en est réellement servi avant, surtout les forces du mal pour faire triompher Voldemort ?


Les personnages sont mous, sans relief et ce qui est déjà valable pour les protagonistes principaux l'est encore plus pour les secondaires totalement fantomatiques. (Oui, une fois encore, c'est une pièce de théâtre, pas un roman)


Bref, pour prolonger la magie, je conseille plutôt des fan-fictions bien plus abouties comme le retour des anciens de G. Norman Lippert.
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Mon avis se découpe en deux parties : une première partie qui ne vous révélera rien de l'histoire, vous donnant simplement mon ressenti, puis une partie extrêmement spoilante qui sera annoncée, où j'avoue me lâcher sauvagement. À vous de choisir quand arrêter de lire.

J'ai été déçue par The Cursed Child.
Pour remettre les choses en perspectives, il me faut tout de même préciser à quel point je suis fan d'Harry Potter. J'ai lu les quatre premiers tomes plus de trente fois chacun, les suivants presque quinze fois. Je pense pouvoir dire que je connais bien l'univers d'Harry Potter. Et j'ai été extrêmement déçue par The Cursed Child parce que la moindre petite incohérence me sautait aux yeux, me faisait lever les yeux au ciel, me faisait sortir instantanément de l'univers créé par J.K. Rowling. Je ne comprends même pas comment elle a pu tolérer certains des éléments absolument fous que l'on trouve dans cette histoire.

The Cursed Child reprend exactement là où Les Reliques de la Mort nous avaient laissé : sur le quai du Poudlard Express, avec un Albus Severus Potter angoissé à l'idée de décevoir son père en allant à Serpentard. C'est à peu près le seul moment que j'ai lu avec un sourire aux lèvres, avant de m'effondrer devant l'incohérence et la facilité de tout ce qui a suivi.

Je pense déjà que l'histoire souffre beaucoup de n'être qu'un script de pièce de théâtre. J'imagine que lorsque l'on assiste à la représentation, il est plus facile d'être tolérant face à des acteurs en costume, dans de beaux décors, le tout porté par une musique épique. Mais là, je n'ai eu que le livre entre les mains et la déception fut grande. Déjà, la narration m'a beaucoup manquée, et l'immersion en a été d'autant plus difficile. Définitivement, les didascalies ne m'ont pas suffi, et je pense vraiment que l'histoire gagnerait à être vue. Malgré tout, c'est surtout le grand nombre d'incohérences que contient la pièce qui m'a choquée. J'ai eu la désagréable impression que le fil conducteur était le fanservice, même si cela imposait de nombreuses facilités et des aberrations scénaristiques.

Ainsi, l'idée de base était intéressante : Albus et Scorpius devant porter le poids de leur nom, parce qu'être le fils d'Harry Potter comme de Drago Malefoy n'est pas forcément facile. J'ai aimé l'idée de leur amitié née de leur souffrance. Malheureusement, elle a été mal exploitée à mon goût, le tout restant trop survolé (trois ans passent en quelques pages, par exemple…) et pas assez approfondi. C'est d'autant plus dommage que Scorpius est LE point positif de la pièce. Il est à lui tout seul la rédemption personnifiée de la famille Malefoy, et il reste malgré tout terriblement attachant. Pour tout vous dire, il est l'unique raison qui fait que je ne regrette pas d'avoir lu la pièce. Les autres personnages sont beaucoup trop fades et ceux que l'on connaissait déjà ne sont que l'ombre d'eux-mêmes. J'ai particulièrement été déçue par les personnages de Delphi et d'Albus, caricaturaux et exagérés. Mais une partie de moi, celle qui n'est pas réfractaire au fan service, a apprécié de revoir Harry, Ron, Hermione et Ginny. Un peu.

Je choisis donc de ne pas considérer Harry Potter and the Cursed Child comme une suite de la saga Harry Potter. C'est pour moi un bonus, un hors-série, mais pas une suite officielle. Il y a bien trop d'incohérences dans la pièce par rapport aux romans pour que je puisse l'accepter. Je vous invite à lire la suite de l'article si, et seulement si, vous avez déjà lu ou vu la pièce, ou si vous n'avez pas l'intention de le faire et êtes intéressés par mon avis détaillé sur tout ce qui m'a dérangé, et tout ce qui est contradictoire ou absurde.

SPOILERS
*
*
*

Avant tout, je suis terriblement agacée par le fait que nous n'ayons pas vraiment le droit à une histoire originale, mais juste à un remuage du passé. J.K. Rowling elle-même avait choisi de détruire tous les retourneurs de temps dans le cinquième tome ! Et là, soudain, deux retourneurs de temps sont de la partie ? Ils fonctionnent d'ailleurs différemment de celui rencontré dans le troisième tome. Là où celui du Prisonnier d'Azkaban ne permettait pas vraiment de changer le passé, étant donné que les actions s'étaient DÉJÀ produites (Harry avait déjà réussi à produire le patronus, Buck avait déjà été sauvé…) et ne constituaient qu'une boucle, ceux de The Cursed Child permettent de modifier le passé et donc l'avenir, provoquant des disparitions de protagonistes et des univers alternatifs. HOW ABOUT NO ?

Pour tout vous dire, je me fiche bien qu'ils aient fait n'importe quoi avec les retourneurs de temps, je suis juste frustrée qu'ils en aient eu besoin. L'univers de Harry Potter est si vaste, avec tant de possibilités, qu'une histoire originale, avec un nouveau méchant, aurait plu à tout le monde. le fan service poussé à l'extrême, empêchant Scorpius et Albus d'être autre chose que les « fils de » alors que c'est précisément ce qu'ils souhaitent est décevant.

Aussi, et là c'est un point de vue parfaitement personnel, mais je trouve extrêmement dommage que Voldemort ait eu un enfant avec Bellatrix. J'aimais que ce personnage soit au-dessus de ces bassesses humaines, qu'il soit incapable d'amour et de désir. Ça le rendait plus sombre encore. Là, il est humanisé au possible. Je vous parle plus bas du caractère incohérent de cette union, d'ailleurs.

Voici maintenant une petite liste d'incohérences qui font qu'à mes yeux la pièce ne peut être considérée comme une suite officielle :

— le Polynectar préparé en quelques heures. Alors que l'un des ingrédients doit avoir été cuit pendant 21 jours. BON.
— Où et comment deux élèves de Poudlard âgés de 14 ans ont-ils pu trouver si facilement deux tenues d'élèves de Durmstrang, qui EN PLUS leur allaient, alors que tous les élèves présents avaient au moins 17 ans ?
— James et Lily Potter qui vont promener alors qu'ils ne doivent pas sortir de leur maison, protégée par le sortilège de Fidelitas. ÇA MARCHE PAS DANS LA RUE LES GARS.
— Pourquoi des personnages intelligents, qui ont déjà eu affaire au retourneur de temps, ne sont pas plus intrigués que ça quand Scorpius ou Albus parlent de réalités alternatives ? Genre quand ils parlent de Rose, Hermione ne se dit pas « Oh, j'aurais bien appelé ma fille comme ça, c'est vrai »
— Là, je peux me tromper. Mais quand Harry change d'apparence pour prendre celle de Voldemort, il ne devrait pas, à cette époque, ressembler encore à Tom Jedusor, et non au Voldemort recréé du quatrième tome ?
— Là encore j'ai peut-être loupé un truc mais : comment personne ne pouvait connaître l'existence de Delphi ? Bellatrix n'aurait pas accouché au manoir Malefoy juste avant la bataille de Poudlard ? Et si c'est le cas, tout de même avant la capture de Harry, Ron et Hermione par les Rafleurs ? Les Malefoy n'auraient pas croisé l'enfant ? Rodolfus Lestrange a pu la placer easy avant de se faire arrêter ? JE NE COMPRENDS PAS OÙ ET QUAND EST NÉE CETTE ENFANT.
— le changement de personnalité drastique de certains personnages : Ginny, si effacée, qui n'intervient pas dans la relation houleuse de son mari et son fils. Plus Ginny-des-films que la fougueuse Ginny-des-livres, si vous voulez mon avis… Même chose pour Hermione. Parce qu'elle est dans une réalité où elle n'a pas épousé Ron, elle devient un personnage antipathique, incapable de devenir Ministre de la Magie ? Girl Power ! Et McGonagall la soumise ? Et enfin, la blague du siècle : Cedric Diggory le Mangemort. Je ne m'y attarderais même pas tant c'est ridicule.

Il y en a d'autres, bien sûr (les déplacements, pour ne citer qu'eux) mais vous avez là l'essentiel de ce qui m'a terriblement dérangée. Il y a tant de contradictions avec ce qui nous a été précédemment inculqué que je ne peux, personnellement, pas admettre que The Cursed Child soit véritablement la suite de cette saga que j'aime tant.
Lien : http://allison-line.blogspot..
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version courte (la version longue est plus bas)
Cette histoire est une mauvaise fanfiction.
Les producteurs et les éditeurs vous ont fait rêver...et vous ont escroqué. Ce livre n'est qu'un vaste coup de marketing, une opération commerciale de grande envergure à l'approche de Noël ;
J'espère que ce livre ne sera pas associé à l'univers magique des sorciers, il est truffé de bêtises et d'incohérences vis-à-vis de l'histoire originale et des révélations de Rowling, nos héros sont stéréotypés pour ne pas dire plus, l'intrigue est très mal ficelée et repose sur des faits erronés, et les auteurs Tiffany et Thorne n'ont fait qu'un remixe des idées de Rowling...
Bref, l'écriture de ce livre était plus que dispensable. Je ne sais pas pourquoi Rowling a signé pour ça (pas écrit contrairement à ce que tout le monde veut nous faire croire).
Je prie pour qu'il n'y ait pas de suite !

Version longue : (Alert spoiler)
1)D'abord parce qu'on y retrouve pas la patte ou la plume de Rowling. Et pour vérifier cela pas besoin de relire toute la série même si mr Thorne, mr Tiffany, les éditeurs et la production ferait bien de s'y remettre, il suffit de lire les textes inédits que l'on trouve sur pottermore pour se rendre compte que Rowling n'a pas dû vraiment y participer.
2)Ensuite, j'aime le théâtre, j'en ai même fait, j'en lis, et malheureusement cette pièce-ci montre que l'adaptation du genre roman au genre théâtral ne passe pas. Pourquoi ? Parce qu'on y perd toute les descriptions et les détails créés par Rowling et qui ont fait la richesse et la magie de cet univers. Bref on se retrouve avec des dialogues et quelques didascalies qui n'ont même pas l'honneur d'avoir la touche Rowling pour rendre le concept à la hauteur des romans
3)Je reviens sur le fait qu'il est écrit partout en gros le mot Rowling sur et à propos de cette pièce : elle explique elle-même dans une interview que son ami Jack Thorne a écrit cette pièce inspiré de ses romans et qu'il lui a demandé des informations pour l 'écriture et la mise en scène.
Et bien apparemment il ne lui a pas demandé assez de conseils car toute cette pièce et son intrigue reposent et sont truffés d'incohérences (voir les futurs points) et de bêtises vis-à-vis de l'histoire originale (d'où l'idée que Rowling n'y a pas réellement participé).
(mes informations viennent directement de pottermore ou des quelques sites créer par le noyau dur des fan HP qui retranscrivent le moindre détail des livres et des interview de Rowling sur l'univers qu'elle a créé donc les incohérences que je cite plus bas je ne les ai pas inventés)
4) dont la pire des incohérence est tout de même l'existence d'un enfant (Delphi) de Voldemort. Et le pire c'est que l'intrigue repose dessus.
Bien que Bellatrix eut sûrement était heureuse d'être la mère de l'héritier de l'héritier de Serpentard, je rappelle que Voldemort est à ce moment-là immortel, il n'a pas besoin d'héritier. Et ses Mangemorts sont des outils pour lui, même Bellatrix. Au mieux il aurait pu se dire qu'une armée loyale de petits Voldemort tout-puissant serait magnifique et remplacerait les Mangemorts mais de là à avoir une relation charnelle avec une simple femme, sorcière de sang-pur fut-elle, il ne faut pas exagérer.
Et même s'il avait trouvé une potion ou un sortilège pour lui éviter ce contact humiliant, il y a un grand risque qu'un de ces petits Voldemort veuille faire comme papa et devenir Voldemort à la place de Voldemort. Donc encore moins de chance qu'il veuille se reproduire...
L'existence de Delphi en tant que fille biologique de Voldemort n'est pas du tout plausible, mais pour s'en rendre compte il fallait déjà avoir (re)lu la série originale...
A la limite ils auraient pu décider que Delphi soit la fille symbolique de Voldemort et non biologique...
5)Non seulement il y a un grand nombre d'incohérences mais en plus les personnages sont totalement stéréotypés ! Seuls les personnages de Scorpius et Albus sont travaillés et encore... :
Ron est totalement immature malgré son âge, et mièvre,
Harry est injuste, accroc aux bonbons, plus sentimental, a peur du noir et des pigeons...
Hermione est impolie et s'écoute parler, elle fait discours sur discours au ministère, manque de finesse,
Ginny n'a ni autorité ni audace, mais interdit les bonbons,
etc...
Et ça, quand on a aimé ses héros, qu'on les as vu grandir, qu'on a grandit avec, les voir ainsi massacré c'est impardonnable.
6)16 ans et des milliers de pages et de notes qu'il a fallu à Rowling pour ficeler son univers.
Et dans la version de Thorne et Tiffany en 1 livre il y a : prophétie, fourchelang, retourneur de temps, mise en garde de Bane le centaure, le retour du « méchant tout puissant », infiltration du ministère, ma parole il ne manque que les rêves de Voldemort...ah bah si ils y sont aussi....
7)Ils n'ont même pas recopier correctement le dernier chapitre hp7 pour en faire l'acte 1 de la pièce. C'est bête mais le changement de personnage dans les dialogue implique un changement de personnalité...on y voit aussi un Ron immature (voir point 5)
8) Les nouveaux rapport entre les personnages : le lien Harry/Drago ou Drago/Ginny ou Hermione/Rogue qui ne respectent pas l’œuvre originale ;
la relation Ron/Hermione est totalement risible, on dirai deux adolescents fleurs bleu, Ron est très mièvre, expansif il ose dire qu'il ne se rappelle plus très bien son mariage à cause de l'alcool, l'Hermione que je connais aurait laissé tomber ce Ron-là (lavande par contre...)
si vous ne me croyez pas allez lire le début de l'acte III scène 17, elle est quand même mémorable dans son genre...
9)Albus et Scorpius sont apparemment nuls en magie. Euh...avec leurs ascendances ?
et en plus d'être nuls en magie, Albus serait nul en balai volant. Entre sa mère, son père, son grand-père, ses oncles, cette idée est encore plus stupide que la première...
10) et Scorpius est victime d'une rumeur idiote comme quoi il serait le fils de Voldemort grâce à un retourneur de temps parce que sa mère malade ne pouvait avoir d'enfant avec Drago ! À part Rita Skeeter je ne vois personne d'autre lancer une telle rumeur...si Jack Thorne et John Tiffany...
11)autre incohérence de l'intrigue : Nott, un Mangemorts dangereux a réussi a rester caché pendant 23 ans et est subitement retrouvé par Harry Potter en possession d'un retourneur de temps créé par le ministère de la magie mais qui ne respecte pas la fabrication habituelle du ministère de la magie (loi de Funestar qui limite le retour dans le passé à 6h et rigoureusement appliqué par le ministère de la magie).
C'est étonnant qu'il ait échappé aux Aurors pendant 23 ans, et que pendant tout ce temps il n'ait pas décidé d'utiliser ce retourneur de temps...
12)note en passant : ici Harry Potter est directeur de la justice magique alors que selon les révélations de sa créatrice il devrait être devenu Auror puis directeur du bureau des Aurors et c'est Hermione qui aurait dû travaillé à la justice magique ; Normalement après avoir rouvert la boutique de farce avec Georges qui ne s'est jamais remis de la mort de Fred, Ron rejoint Harry en tant que Auror, là ce n'est toujours pas le cas à la quarantaine. Et Mcgonagall est directrice de Poudlard alors que Rowling a révélé que ce n'est plus le cas au moment où les enfants d'Harry Potter sont à l'école. (D'où le point 3)
13)autre note : ici Harry Potter fait des autographes (p31), comme quoi tout peut changer...
Voilà, on a Delphi la fille de Voldemort qui veut remonter le temps, Nott qui est retrouvé avec un retourneur de temps douteux, et Albus Potter mal dans sa peau qui veut plaire à une fille et faire ce que son père n'ose pas faire : récupérer le retourneur de temps, remonter le temps, sauver Cédric Diggory le soi-disant cousin de Delphi, et être enfin le digne fils de son père...(mais sans penser à Teddy lupin, orphelin lui aussi et qui aimerai sûrement qu'on pense à sauver ses parents également...)
14) et pour aller prévenir Delphi que le ministère de la magie a retrouvé un retourneur de temps, Albus a l'idée de sauter du train en marche avec Scorpius mais ils sont rattrapés par une femme aux bonbons retorse prête à les en empêcher. Pour ceux qui ne l'ont pas lu sachez que ce passage est complètement ridicule.
15)C'est cool (sarcasme) que Delphi arrive à se procurer sans trop de problèmes des ingrédients difficiles à trouver pour faire du Polynectar prêt à l'emploi à tout moment. D'habitude il faut au moins un mois juste pour la fabrication...
Donc infiltration du ministère sous d'autres apparences : le retourneur de temps est caché dans la bibliothèque du bureau de ministre de la magie d'Hermione. Je pense que voir à l'écran le passage de la bibliothèque-arme-magique doit être absolument fantastique ! Mais :
16)on a droit à une scène peut-être drôle à l'écriture mais peu cohérente entre Hermione et Albus transformé en Ron, ça sens quand même le remixe de hp7 entre Mary Catermole et Ron déguisé en son mari mais en beaucoup moins bien...
17)Hermione...la meilleure élève de Poudlard depuis Dumbledore, qui a sortit Harry de très mauvais pas, qui a fait une ascension fulgurante au ministère de la magie vient de se faire décrypter son code magique de la bibliothèque-arme qu'elle a créée par Scorpius un quatrième année apparemment nul en magie...il n'y a pas quelque chose qui ne va pas là ?
Donc retour dans le passé, où l'on retrouve le tournoi des trois sorciers, ainsi que :
18) Un Ludo Verpey nul en commentaire sportifs : pourquoi « Harry le hardi » ? « Krum casse-cou » ? si c'était vraiment ça les discours de Ludo Verpey il aurait mieux fallu l'enfermer à Azkaban...
19)et là patatra en changeant le passé ils changent le présent : Hermione et Ron ne sont pas mariés et donc Rose (dont Scorpius est amoureux) et Hugo ne sont pas nés.
Et pourquoi ? parce que Hermione est allé au bal avec Ron et non avec Krum et donc Ron n'a pas été jaloux.
Malheureusement pour Jack Thorne et John Tiffany, la relation Ron/Hermione est un peu plus compliqué que ça : Hermione aurait pu aller au bal avec n'importe quel garçon, Ron aurait été jaloux, parce que secrètement et/ou inconsciemment il est amoureux d'Hermione.
Et même si ils aurait été au bal ensemble, Hermione est brillante, forte, déterminée, droite, rusée... elle est de plus en plus remarquée par les garçons au fil des livres et Ron en vient même jaloux de la complicité Harry/Hermione malgré les sentiments de Harry pour Ginny. Ron est même presque soulagé que Harry ait des vues sur Ginny plutôt que sur Hermione.
Je dirai plutôt que c'est Hermione qui a le choix : pourquoi Ron et pas un autre ? Son meilleur ami par exemple ? Petit mystère, Rowling elle-même au bout d'un moment a remis son choix Ron/Hermione en question.
Mais si ils sont mariés c'est parce qu'à partir du moment où Ron a montré ses facultés intellectuelles en plus de son humour, et sa volonté de construire une vrai relation adulte (surtout après le fiasco Lavande) le mariage Ron/Hermione était possible et Ron a la chance d'être quand même proche d'Hermione et d'avoir plein de temps pour essayer de lui plaire contrairement à d'autres garçons (Cormac).
À noter que ce n'est pas si extraordinaire de voir une fille studieuse sortir avec un garçon moins brillant qu'elle.
Donc dans ce monde alternatif Ron est avec Padma (pourquoi Padma ? On sait pas) et leur relation est très différente de la relation Ron/Hermione (il y perd vraiment au change) Rose et Hugo n'existent pas, Harry est injuste avec Albus (comment Ginny fait pour supporter ça ? On sait pas) et Hermione est professeur de dcfm et est odieuse (car pas avec Ron, bref on voit le niveau...)
20)autre incohérence : je viens de dire que Hermione est intelligente, rusée, forte, et droite, (et physiquement agréable)...et là on nous fait croire qu'elle n'aurait pas milité pour les droit des elfes de maison au ministère comme elle l'avait prévu dans l'histoire originale pour être prof. C'est bien prof, mais pourquoi bon sang ?
Ne me dites pas que Ron à avoir avec ça ?
Quand on est une fille on ne peut pas défendre une cause parce qu'on est pas avec le garçon qu'on a envie ?
Et devoir rester célibataire ? et aigrie aussi ? C'était obligé ?
21)Harry ordonne à Mcgonagall de surveiller Albus grâce à la carte du maraudeur pour une raison complètement arbitraire...(et il est toujours vivant et marié avec Ginny malgré ça et c'est très étonnant...)...et Mcgonagall le fait ! (pincez-moi)
Mais Delphi, elle, est toujours là et rabiboche Albus et Scorpius pour les convaincre de continuer leur mission de sauver Cédric.
22) nouveau personnage stéréotypé : mimi geignarde ne respecte pas sa personnalité d'origine, à noter aussi qu'ici les toilettes de mimi geignarde sont au 1e étage et non au 2e comme ça devrait être le cas. À noter aussi que Albus et Scorpius passe par le tuyau d'un lavabo pour se retrouver dans le lac grâce à un astucieux sortilège d'engorgement (et oui ils sont sensé être nuls en magie...même l'auteur n'arrive pas à être cohérent avec lui-même...)
Ils arrivent alors durant la deuxième tâche du tournoi des sorciers, je ne répète pas le point sur le personnage de Ludo Verpey, ils arrivent à humilier Cédric qui perd la deuxième tâche. Il ne prend donc pas le trophée des trois sorciers à la troisième tâche en même temps que Harry et n'est pas tué par Voldemort. Scorpius ressort du lac seul : et oui nouveau patatra ils ont une fois de plus changé le cours du temps, Albus n'est plus là.
23) ce qui est difficile avec les histoires de voyage dans le temps c'est de ne pas faire de paradoxe temporel. Et là on est face à un paradoxe car le temps a été changé en grande partie à cause d'un garçon, Albus, qui finalement n'est jamais né. Donc comme il n'est pas né, il ne peut pas revenir en arrière et changer le temps. Donc on devrait revenir au point de départ... enfin normalement...
Dans ce présent alternatif Voldemort est vivant. Harry Potter est mort. Le monde des sorciers est sombre.
Dans les scènes qui suivent, Scorpius, qui est seul, essaie de découvrir ce qui a mal tourné pour en arriver là : Cédric Digory est devenu un Mangemort et a tué un seul sorcier à la bataille de Poudlard : Neville ; qui par conséquent n'a pas tué Nagini...ce qui n'a pas permit à Harry de vaincre la dernière partie de l'âme de Voldemort encore vivante.
Scorpius va voir Rogue et lui dit la vérité : qu'il vient d'un présent alternatif et qu'il connaît son grand secret pour le convaincre de lui faire confiance.
24) j'ai le malheur de vous annoncer que même si Neville a été déterminant dans cette version, c'est purement un hasard qu'il ait été au bon endroit au bon moment pour avoir l'épée de Gryffondor et tuer le serpent avec. Ce qui ne veut pas dire que c'était la seule façon de tuer Nagini...ou le seul sorcier capable de tuer cet Horcruxe...donc je chipote mais voilà...et même si le serpent devait mourir plus tard il n'empêche que c'était le dernier horcruxe avant de vaincre Voldemort...
25) Rogue par contre lui est vivant. Et là c'est pas du chipotage on est face à une très grosse erreur !
Rappel : Rogue est tué par Voldemort car celui-ci croit que Rogue est le maître de la baguette de sureau, son agonie lui permet de donner ses larmes-souvenirs à Harry, qui permettent à celui-ci de savoir qu'il a une partie de Voldemort en lui, ce qui fait qu'il va de lui-même à Voldemort pour se faire tuer et tuer l'horcruxe qui est en lui.
Or si Rogue ne meurt pas il ne donne pas ses souvenirs à Harry, qui ne découvre pas la vérité, et ne va peut-être pas voir Voldemort, etc...
et si Voldemort ne tue pas Rogue alors qu'il le croit maître de la baguette de sureau, ça n'a plus aucune logique !
Ou alors c'est que Harry Potter meurt avant que Voldemort ne mette son plan d’assassinat de Rogue à l'exécution, mais on a le problème de la baguette de sureau qui ne veut pas tuer son véritable maître...( Harry a survécu au deuxième sortilège de mort en partie parce que la baguette de sureau dont il est le véritable maître ne veut pas -mais peut- tuer son vrai maître -sinon plus de maître et elle ne fonctionne plus-, et c'est Harry qui décide de revenir aux vivants après sa discussion avec Dumbledore...)(voir point 3 pour mes sources)
Mais malheureusement pour Thorne et Tiffany, Scorpius laisse entendre que Harry Potter meurt face à Voldemort dans la grande salle, donc après la mort de Rogue normalement...
26) suite du point 25 : dans la version de l'enfant maudit Hermione et Ron s'échappent de Poudlard (les autres par contre...) et sont cachés par Rogue après la mort de Harry. Or dans la réalité Ron et Hermione ne peuvent pas savoir que Rogue était en fait toujours du côté de Dumbledore tant que Harry ne visionne pas ses souvenirs et les leur raconte après sa victoire contre Voldemort.
Note : je cite « Scorpius se trouve plaqué contre une table par une Hermione éblouissante......son regard flamboie, c'est une véritable guerrière à présent, et ce rôle lui va plutôt bien »
et à propos de Ron « il sort maladroitement sa baguette magique.......il s'aperçoit qu'il tient sa baguette à l'envers et la remet à l'endroit »  (quand je vous dis que les didascalies ne font pas honneurs aux romans...)
autre note : ici Hermione et Rogue se tutoient et s'appellent par leurs prénoms, je renvois au point 8.
après quelques péripéties avec Ombrage qui est la nouvelle directrice de Poudlard et les Détraqueurs, Scorpius et Rogue font échouer les tentatives de sauver Cédric pour revenir au présent normal. Entre temps Ron et Hermione sont vaincu en combattant les Détraqueurs et s'avouent leur mutuel amour (oui car bien que cachés seuls tous les deux pendant 23 ans ce n'est pas encore fait...)
donc Scorpius ressort du lac sans Rogue mais avec Albus, le présent est revenu à la normal.
Ils se font engueuler par Mcgonagall. Scorpius dit qu'il a perdu le retourneur de temps dans le lac. En réalité il l'a gardé pour le détruire lui-même avec Albus et Delphi.
Delphi lui demande pourquoi il veut le détruire, Scorpius lui raconte le monde horrible dans lequel il a vécu avant d'intervenir avec Rogue. Et là Delphi toute heureuse prend le retourneur et on découvre qu'elle est la méchante de l'histoire.
Elle kidnappe les deux garçons pour aller dans le passé faire rater la troisième tâche du tournoi des trois sorciers à Cédric pour qu'il devienne Mangemort, etc...
On apprend que Delphi la fille de Voldemort a été élevé par des Mangemorts en fuite (oui encore d'autres, décidément ce directeur de la justice magique est vraiment pourri...).
à la poursuite d'Albus et Scorpius qui ont été kidnappés, Harry, Ron, Hermione et Drago vont voir Amos Diggory qui leur apprend qu'il n'a en réalité pas de nièce qui s'appelle Delphi (ce qu'on croit depuis le début), et ensuite ils vont dans la chambre de Delphi :
27)on a une lampe à l'huile qui parle fourchelang, Harry comprend de nouveau le fourchelang alors que normalement il ne devrait plus vu que la partie d'âme de Voldemort en lui est détruite depuis des années, et que sa famille est juste lié par alliance à la lignée de Serpentard donc il n'a pas ce gène en lui. Il lui demande de s'ouvrir (voir point 6 sur le remixe des idées de Rowling)
28) des serpents en peinture fluorescente apparaissent sur les murs pour accompagner une prophétie (toujours point 6) qui dit que Delphi a la possibilité de faire revenir (Tadaaam) son père le seigneur des ténèbres.
Toutes les prophéties du ministère ont été détruite, alors d'où vient cette copie ?
pendant ce temps Scorpius et Albus réussissent à empêcher Delphi de ruiner la troisième tâche de Cédric. Furieuse elle décide de retourner encore plus loin dans le passé. Ils atterrissent en octobre 1981 ; comme elle ne peut plus réaliser sa propre prophétie elle veut empêcher Voldemort de réaliser la sienne. Elle détruit le retourneur de temps pour les piéger tous les trois en 1981.
ils vont évidem
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HE'S BACK! The Boy-Who-Lived.
Bon, c'n'est pas un roman de JK Rowling comme on en avait l'habitude, c'n'est pas JKR qui l'a entièrement écrit mais ce n'est pas pour ça que l'on ne retrouve pas l'univers de ce cher Harry. Et il y a du bon, et du moins bon.

Le format pièce de théâtre peut effrayer au premier abord : peu de narration, un peu court si vous aimez les pavés… Et puis, soyons honnête : on a parfois un peu de mal à imaginer une cérémonie de la répartition sur une scène. Ou encore un échange de sortilèges. Mais quand on lit la pièce, on parvient sans difficulté à se plonger dans l'univers, et nos a-priori se transforment pour devenir « j'ai envie de voir la pièce et cette scène ».
Bon, ce qui me "gêne" le plus, c'est la narration peu présente. Et le temps qui file à toute vitesse aussi. À la différence des livres Harry Potter, on n'est pas dans le format « un livre = une année à Poudlard ». En quelques paragraphes, une année est déjà passée, on a beaucoup d'actions… Pour les adeptes de descriptions, c'est un peu frustrant. En fait, j'en voudrais bien plus, et surtout, j'aimerais lire le quotidien de nos personnages principaux à Poudlard.

Parce que oui, Harry n'est pas le seul personnage principal de cette pièce. Et ainsi, j'en viens donc au contenu de la pièce (avouez, c'est ce que vous attendiez le plus héhé).
On retrouve notre Golden Trio (Harry, Ron et Hermione) ainsi que leurs petites familles. Et on retrouve aussi certains personnages que l'on connaît bien : Draco, McGonagall, Ginny… Et je vais commencer avec mon premier reproche : ça fait du bien de retrouver tous ces personnages familiers (et qui l'aurait cru, je n'ai pas détesté Ginny dans la pièce, en soi c'est un exploit ! Normal, on ne la voit pas beaucoup...) … Mais on peut parfois reprocher au format pièce de théâtre de modifier un peu les caractères des personnages pour que cela colle plus à la pièce (Harry, qui est cet imposteur qui a pris ta place ? Depuis quand es-tu aussi odieux ?). Par exemple, moi, ça me gêne quand Draco appelle Harry par son prénom (on n'est pas dans une fanfiction HPDM x')), ou encore quand ils parlent avec McGonagall comme s'ils étaient potes (disons que… Je ne retrouve plus vraiment le respect qu'ils avaient pour elle. Il y a surtout une scène qui m'a marquée, mais là je m'aventure dangereusement dans le domaine du spoil alors je me tairais à ce sujet). Bon, je parle de reproche, mais ce n'est pas ce qui va me gâcher la lecture, je comprends les choix scénaristiques, et puis je n'ai pas dit que je n'appréciais pas de les retrouver. (Même si j'aurais préféré qu'ils ne changent pas de personnalités).
Et les nouveaux personnages, on en parle ? Parce que pour moi, ce sont eux le coeur de la pièce ! J'ai toujours été intriguée – depuis cet épilogue que l'on a tous lu en 2007 – par deux personnages : Albus Severus, mais aussi le petit Scorpius. Pour le premier, je l'imaginais déjà à Serpentard, à essayer de se faire une place dans la société magique, à être collé à son grand frère… Et bien, j'ai eu l'occasion de vérifier tout cela. Je ne dirais pas ce qui est vrai et ce qui est faux ; mais je vous dirais juste ceci : le fait d'avoir un père comme Harry Potter, ce n'est pas tous les jours facile à porter. le moindre geste est examiné, la moindre différence est pointée, les comparaisons affluent … On se demande parfois qui est « l'enfant maudit » (là encore, je ne vous dirais rien à ce sujet ^^). Et puis, on a Scorpius. Scorpius. Ce personnage, c'est juste mon élément préféré de la pièce. Non seulement, il joue un très grand rôle, mais en plus il est tellement… Craquant ! Je suis tombée sous le charme de son humour, sous le charme de sa gentillesse… Être un Malfoy, être fils de Mangemort, ça fait de vous directement une cible pour les quolibets. Scorpius et Albus vont se lier d'amitié lors de leur premier voyage à bord du Poudlard Express (ça ne vous rappelle rien ? ^^), Albus faisant fi de tout ce qu'on raconte sur Scorpius. Une solide amitié va se créer, et j'ai aimé leur relation, parce qu'on peut dire qu'ils se sont bien trouvés tous les deux. J'aime ce côté-là chez Albus, le fait qu'il se fit à une personne sans tenir compte de ses antécédents familiaux.
Et (attention, mini-spoil) je suis ravie de voir que Scorpius n'est pas indifférent à Rose, parce que j'ai toujours souhaité voir une romance de ce côté-là (puis ça alimente les fanfictions haha). On développe peu cet aspect dans la pièce, mais on l'évoque, même si Rose est plutôt têtue et ancrée à ses principes et préjugés.

Au niveau du scénario, on se retrouve donc 19 ans après la bataille de Poudlard, puis on avance dans le temps au fil de la pièce. Si j'ai dit qu'Albus et Scorpius sont au centre du récit, la trame est en réalité plus centrée sur la relation père-fils de Harry et Albus. Tout nous ramène à cette relation, les choix et actes des personnages, les conséquences… Je ne vous dirais rien de plus sur la trame à part ceci : même si l'action se passe après l'épilogue, on va tout de même revoir quelques passages qui nous sont familiers à travers des flash-back.

Bon, ça semble plutôt positif jusque là, non ?
Passons alors au 2e reproche (ou 3e si on compte ma frustration sur la longueur de la pièce). La cohérence de certaines scènes, et surtout quelques choix au niveau du scénario qui ne m'ont pas plus. Parfois, j'ai eu l'impression de lire des passages de fanfiction. Enfin il y a surtout un élément que je n'ai pas aimé, mais pas du tout, que j'évitais à tout prix dans les fanfictions justement, et cela concerne Voldemort (Voldy pour les intimes). Je pense que ceux qui l'ont lu comprendront où je veux en venir, pour les autres, je pense en avoir dit bien assez.
Après ma lecture, je suis tout de même un peu perplexe, parce que certaines infos changent à propos du futur. Je suis de ceux qui ont épluché de long en large les sites comme l'encyclopédie HP, le wiki… Et qui ont fait plein de recherches sur les personnages. Ici, certains faits changent (comme l'identité du ministre de la Magie par exemple). Donc j'ai parfois un peu l'impression d'être sous l'emprise d'un sortilège de confusion (Confundo!).


C'est toujours difficile de donner un avis sur les Harry Potter. J'aime tellement cet univers que j'ai envie de tout aborder, de dire tout ce que je pense de chaque passage (et surtout de comparer ce qui va et ce qui ne va pas entre la pièce et l'univers qu'on connait déjà xD). le plus dur en réalité, c'est d'en parler sans spoilers et de se cantonner au minimum. Bon, je m'en suis tout de même bien sorti, non ?

Et donc, pour résumer, cette pièce est à lire si vous aimez l'univers de JKR. On ne retrouve pas sa plume, mais ses personnages sont bien là, avec leurs qualités et leurs défauts. Bon, tout n'est pas parfait, on souhaiterait que l'histoire soit plus développée et plus longue, mais dans l'ensemble, c'est bien pour les fans. Moi, j'ai bien aimé, même si je ne le considère pas comme une suite.

J'ai pris ma revanche sur l'adolescente frustrée que j'étais, celle qui devait attendre la sortie française des nouveaux Harry Potter parce qu'elle ne pouvait pas lire en anglais avec le pauvre niveau qu'elle avait. Et à vous, je vais vous dire une chose : mon niveau en anglais n'est pas parfait, alors n'ayez pas peur de la langue !
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Harry Potter et l'enfant maudit ou comment J.K. Rowling conduit tous ses personnages chez le psy ^^


J'ai lu ce livre il y a quelques jours et en fermant le livre, je me suis dit : "Tout ce tapage médiatique pour ça ?!" Ce livre n'est pas tant une nouvelle aventure d'Harry Potter mais ce que je qualifierai de Best Of comme pour les séries ou émission.


Avec cette pièce de théâtre, J.K. Rowling permet de revenir intégralement sur les aventures d'Harry Potter de la mort de ses parents à ce qu'il est devenu une fois adulte au travers du regard de son fils, en quelque sorte le lecteur que nous sommes.
Par contre, pendant ma lecture, j'ai eu le sentiment d'un déferlement de pathos et de psychothérapie. C'est simple, les personnages sont quasi tous passés sur le divan du psychologue sous la plume de J.K. Rowling. Nous avons eu droit à Albus Dumbeldore en larmes regrettant de ne pas avoir avoué à Harry qu'il l'aimait...de Petunia la tante d'Harry gardant la couverture d'Harry bébé jusqu'à sa mort... de Drago Malefoy en homme amoureux et pleurant la mort de son épouse Astoria..., Harry Potter en père complètement perdu face au comportement de son fils. Bref, Harry Potter en psychanalyse.


Parlons des personnages invraisemblables. Vous savez quel est le personnage qui m'a gavé dans cette pièce de théâtre ? Ron Weasley ! Pendant toute la lecture de ce livre, je trouvais cette idée d'en faire une sorte de bout-en -train clownesque RI-DI-CU-LE !
Ensuite, utiliser comme fil rouge Cédric Diggory cela ne m'a pas accroché plus que cela... le personnage dans La coupe de feu est décrit comme un être au grand coeur et là, après une humiliation, le voilà devenu un Mange-Mort. Eh bien.... Harry qui lui a été humilié mainte et mainte fois aurait dû devenir Voldemort alors ^^


Ce livre est une rétrospective sous forme de pièce de théâtre permettant de répondre à la fameuse question "ET SI...." Ce n'est pas le meilleur, cela n'apporte rien de plus si ce n'est démontré que même chez les sorciers, les problèmes existent. Un livre ni bon, ni mauvais mais qui n'apporte rien de plus aux aventures d'Harry Potter.
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Retrouver l'univers de harry Potter est toujours très plaisant...mais avec cette pièce de théatre il faut quand même bien l'avoir un tête puisque rien n'est décrit. Si on n'a pas lu et si on n'est pas fan de la saga Harry Potter il vaut mieux passer son chemin.

Je ne vais pas dire que je n'ai pas aimé cette oeuvre parce que j'ai trouvé l'idée de fond vachement bien.. mais mal exploitée pour différentes raisons.
Tout d'abord des incohérences par rapport à l'oeuvre initiale : le retourneur de temps ayant été utilisé par Hermione pour suivre plusieurs cours.. en faire un objet interdit me dérange un peu (puisque Dumbledore Himself l'avait glissé entre les mains de l'étudiante)

Ensuite j'ai trouvé l'évolution des personnages (Harry, Hermione et Ron) assez décevante. Il est vrai qu'ils ont obligaroirement muri vu le laps de temps écoulé, qu'ils sont devenu adultes.. mais je n'ai pas réellement retrouvév leur caractère et j'avoue que celui qui m'a le plus déçu est très certainement Ron. Ses frères jumeaux propriétaires d'un magasin de farces et attrapes oui, mais pas Ron... enfin bref j'ai trouvé plein de défauts.

Je ne suis pas du tout séduite par cette pièce de théatre, qui aurait selon moi gagné en qualité si elle avait été un roman...
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Vous connaissez ces épisodes de série télé qui sont généralement diffusés en fin de saison, et dans lesquels on retrouve plein d'extraits d'anciens épisodes en flash-back, histoire de faire plaisir au public sans avoir à se fouler question scénario ?
C'est exactement la sensation que j'ai eu à la lecture de cette pièce, qui reprend tous les anciens personnages de cette saga, morts ou vivants, pour le côté nostalgie, mais où le scénario est finalement assez mince et surtout véritablement grotesque.
Une lecture qui s'est donc avérée fastidieuse, car les dialogues sont simplets, comme si le public visé était très jeune, mais la forme théâtrale au contraire, vise un public plus âgé, ce qui m'a laissé perplexe.
Pas de grosse surprise au niveau de l'histoire, comme on dit chez nous : « ça ne casse pas trois pattes à un canard ».
Ca dégouline de bons sentiments et les éléments récupérés dans les précédents romans, que ce soit des objets magiques, des lieux, des personnages ou des situations sont tellement nombreux que ça en devient ridicule.
Une très grosse déception que je vais m'empresser d'oublier pour ne pas me gâcher le souvenir des romans.
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Ayant tellement adoré cette saga découverte il y a longtemps déjà, j'avais un petit peu peur que cette pièce de théâtre ne me déçoive mais heureusement, il n'en a rien été...Bien au contraire ! Je dirais même qu'elle a été au-dessus de mes espérances !

Ici, le lecteur (re) découvre son héros favori, Harry Potter mais d'une toute autre manière cette fois-ci. Il apprend à le connaître non pas seulement en tant que "Survivant à vous savez-qui" mais en tant que père. Marié à Ginny Weasley, la soeur de son meilleur ami Ron, il a dorénavant deux fils : James et Albus et une fille, Lily. Si le premier est plutôt facile à vivre, il n'en est rien pour le second. Et pour un Harry qui n'a jamais eu de père donc pas de modèle sur qui s'appuyer, cette nouvelle aventure est de toutes la plus difficile de toutes ! Imaginez en plus qu'Albus est le meilleur ami du fils de son meilleur ennemi à lui, à savoir Scorpius Malefoy (le fils de Drago). Occupant désormais des fonctions importantes, il est parfois difficile pour Harry de prendre le temps de parler -tout simplement- à ses fils et surtout, d'essayer de les comprendre. Cependant, quand le danger se fait de nouveau présent et que l'ombre de Voldemort plane à nouveau sur eux, père et fils ne vont pas avoir d'autre choix (et c'est une bonne chose) que de combattre ensemble et d'apprendre à mieux se connaître...

Apposant ici la trois cent quatre-vingt quatorzième critique sur cet ouvrage, je ne veux pas trop rentrer dans les détails afin de ne pas vous répéter ou vous faire relire ce que vous avez déjà lu alors je m'en tiendrais là pour ce bref résumé et vous laisse libre cours de découvrir cet ouvrage par vous-mêmes ! Pour les fans d'Hermione Granger, ne vous inquiétez pas, elle est aussi bien présente ici et vous savez avec qui elle est mariée ? Allez, faites un petit effort et je suis sûre que vos souvenirs vont remonter à la surface. Ne comptez pas sur moi pour vous jeter un sort de Verita serum... Bonne lecture !
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Une pièce de théâtre qui est plutôt un retour dans l'univers de la saga Harry Potter, plutôt que son prolongement. Certains points peuvent différer, mais il faut composer avec, faire preuve d'imagination.

Les fils d'Harry et de Drago, Albus et Scorpius, font leur rentrée à Poudlard. Ils ont un lourd passé sur les épaules. L'un fils du sauveur, et l'autre trainant derrière lui une rumeur effroyable.

Tout en ayant leur propre personnalité, des aptitudes différentes par rapport à celles de leurs parents, des ressemblances discrètes se manifestent. L'héritage familial laisse des traces.

On ne peut pas retrouver la profondeur des romans de JK Rowling dans cette pièce de théâtre, il nous faudrait voir la pièce pour remplacer les descriptions de la saga passée qui nous ont tant envoûtés. Mais la magie opère tout de même, à nous de créer les images.

J'ai aimé cette façon de donner plusieurs facettes du futur possible, avec ce voyage dans le passé offrant tant de possibilités, autant obscures que lumineuses. Et si ....

On retrouve le trio Harry, Hermione et Ron adulte. Ils ne différent pas tellement des personnages de leur adolescence. Ils ont toujours leurs failles, ils ne sont pas parfaits, et c'est comme cela qu'on les aime. Drago est un personnage intéressant. Devenu adulte, libéré de la pression de son père, il laisse apparaître sa sensibilité.

Et pour finir, je dirais que c'est une bonne pièce de théâtre, vu l'enthousiasme qu'elle suscite chez les jeunes lecteurs. N'est-ce pas cela le plus important ?
Certaines critiques ne lui mettent qu'une étoile, je comprends, mais, lorsque je vois toutes les étoiles qui brillent dans les yeux de ma fille de 11 ans lorsqu'elle dévore les pages, je me dis qu'il en mérite un peu plus.

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